Friday, June 29, 2007

Suites de phrases.


Ce petit jeu me touche beaucoup.



Je n'ai jamais appris...
À aimer. J'aime sans leçon, sans exercise. J'aime sans guide, ni ligne directrice. J'aime à tort et à travers, mais j'aime sans m'arrêter, parce qu'on ne m'a jamais enseigné l'amour contrôlée.

Quand j'avais cinq ans...
Je croyais que la planète exploserait d'une seconde à l'autre.

Le secondaire c'était...
Une expérience, une étape de ma vie que je ne recommencerai pas. En tous cas, pas en position d'adolescente. C'est pourquoi je veux bien enseigner aux futurs adultes que nosu sommes, c'est pourquoi j'ai envie d'être la Michel Poisson de jeunes élèves de la vie.

Je n'oublierai jamais...
Les blessures de l'âme. La peau, ça cicatrise, ça guérit. Une âme, ça se souvient. Et ça saigne encore, bien longtemps après. Il y a des choses que l'on peut pardonner, que l'on DOIT pardonner, mais d'autres qu'il vaut mieux conserver, au cas où justement, on oublierait.

Une fois j'ai rencontré un garçon...
Sans me douter qu'il ne pourrait plus sortir de ma vie par la suite. Sans me douter qu'après, ce serait lui, et plus aucun autre. Avoir su...non mais avoir su, j'aurai agi exactement pareil !

Il y a ce type...
Lequel ?

Une fois dans un bar...
J'ai embrassé le meilleur ami du garçon deux questions plus haut, pour qu'il soit jaloux. Et ça a fonctionné. Mais pour le résultat, pour où nous en sommes présentement malgré tout, avoir su...j'aurai gardé ma salive pour moi!

Ce midi...
J'étais déçue. Un des types, sans doute le premier en haut de la liste, ne travaillait vraisemblablement pas, et j'avais envie de le voir.

La nuit dernière...
J'ai discuté de tout et de rien, mais surtout de tout, avec Claudine. Et ensuite, avec moi-même. Et j'ai imaginé ce que ça serait, lui & moi. Mais je te rassure, mon amour, ce n'était pas comparable à toi.

Si seulement...
Si seulement rien du tout. Pas de regrets, pas de remords. J'assume.

La prochaine fois que j'irai à l'église...
Ce sera triste.

J'aime bien...
Les sucettes glacées. Sa voix. Son sourire. Ne pas être certaine de l'identité des déterminants mentionnés précédemment.

Quand je tourne ma tête à gauche...
Y'a ma fenêtre. Et la litière de mon chat. Et mon gros serpent en plastique qui grossit dans l'eau.

Quand je tourne ma tête à droite...
Y'a ma porte, fermée. Et mon mur.

Tu sais...
Je crois que je ne t'aime plus comme avant. Je t'aime différemment. Mais autant. C'est bien cela, le problème. La forme à changer,mais pas l'intensité.

À l'université...
J'espère seulement que j'aurai choisi mon programme avec mon coeur, non pas avec ma tête.

Le même jour l'an prochain...
Je ne serai plus la même. Je serai plus riche et plus complète, je serai une cégepienne avertie, je serai majeure, je serai...Je serai.

Le pseudo qui m'irait le mieux...
Across the universe.

J'ai du mal à comprendre...
Dieu.

Si je retourne à l'école demain matin, lundi...
Il faudra m'y entrer de force !

Tu sais que je t'aime bien...
Mais je ne suis absolument pas certaine que je flirte avec toi pour les bonnes raisons, ni si j'ai réellement envie que nous soyons ensemble, ni si je t'aime bien, ne fait je ne sais rien, je ne sais pas si le petit pincement dans mon estomac et mon rire enjoué quand nous sommes ensemble signifie quelque chose, je ne sais rien du tout , j'ai peur, et je panique et j'anticipe et...je sais que j'irai jusqu'au bout avec toi. Juste pour voir si je pourrai te regarder dans les yeux sans y voir son ombre. Tu sais que là, je sais très bien à qui appartient le déterminant.

Si je gagne un prix...
J'appelerai Michel Poisson.

J'espère que l'année 2007...
Se terminera en beauté.

Suivez mon conseil...
On sème ce que l'on récolte.

Le meilleur des petits déjeuners...
C'est celui que maman nous mijotte le samedi matin avant d'aller travailler.

La chanson que j'adore mais que je n'ai pas...
Pu écouté depuis deux années,parce que c'est trop douloureux, et sacré, c'est Where is my mind, des Pixies.

Si vous visitez ma ville natale...
Vous verrez qu'au fond, c'est joli.

Pourquoi personne...
Ne me dit jamais que je suis belle ?

Si vous passez la nuit chez moi...
Il a fort à parier que nous parlerons dans le noir, couché sur le dos, de sujets délicats et importants, que nous n'oserions pas abordé en pleine clareté assis dans ma cuisine.

Le monde peut très bien se passer...
De Bush. Comme le Québec pourrait bien se passer du Canada. Niak.

Le mieux...
C'est de faire de son mieux et advienne que pourra!

Et au fait...
Ce test m'a fait vraiment réfléchir. Merci, Kariann !

Un petit jeu.


Je vous invite à le faire, c'est marrant, disons ça comme ça !

Et ça passe le temps d'une soirée morne. ; )

*~*

NOMME 12 PERSONNES QUE TU CONNAIS ...

1.Van
2.Audrey-Jade
3.Any
4.Claudine
5.Vanessa
6.Jean-Simon
7.Alice
8.François
9.Bruno
10.Andréane
11.Bastien
12.Ghyslain



[Est-ce que #7 connαit My Chemicαl Romαnce ? ]
Je pense bien que oui !

[ Est-ce que #2 sort αvec quelqu'un en ce moment ? ]
Non.

[ À quel point #4 est-il hot ?]
Claudine est l'exemple même de la coolitude.

[ Est-ce que le sucre α un mαuvαis effet sur #5 ? ]
Je lui demande à l'instant même. Je serai portée à dire que non, mais j'attends sa réponse. Ah, elle dit que oui. Alors oui.

[ Quelle est lα couleur préférée de #8 ? ]
Ohlàlà...Je dirai noir, je sais pas pourquoi. Ou bleu. Un truc de mec.

[ Quel lαbel (goth, emo, fresh, etc) donnerαis-tu à#12 ? ]
Inclassable.

[ Es-tu déjà sorti αvec #11 ? ]
Ah tiens, le #11 c'est Bastien ! Non, je ne suis jamais sortie avec Bastien ! Pas encore, du moins. ; )

[ Est-ce que #9 αime dessiner ?]
Oui. Mais entre nous, il est nul.

[ Quelle est lα nourriture préférée de #2 ? ]
Euh, sans aucun doute, TOUT sauf des fruits de mer !

[ Que ferαis tu si tu αpprenais que #3 étαit ton frère/tα soeur biologique?]
C'est elle qui serait contente d'avoir ma mère comme maman ! ; )

[ Est-ce que #5 α des αnimαux ? ]
Une panoplie.

[ Dαns combien de mαisons α vécu #1 ? ]
Euhm...La rue Bissonnette, en avant de l'école, et puis dans sa maison. Donc 3, si je ne m'abuse!

[ Comment αs-tu rencontré #4 ? ]
Euh excellente question, je ne m'en souviens plus !

[ Est-ce que #1 est plus jeune ou plus âgé que toi ? ]
Oui, d'un an !

[ Est-ce que #1 et #10 sont déjà sortis ensemble ? ]
Ohlàlà, ce serait tellement INCESTUEUX, deux soeurs de sang qui sortent ensemble!

[ Voudrαis-tu fαire un cαlin à #9 ? ]
Quelle question...Quelle personne hasardeuse s'est retrouvé au #9! Oui, je voudrai bien lui faire un câlin. Et puis un autre. Et encore un ensuite.

[ Quelle est tα relαtion avec #10 ? ]
Ahahaha, mon idole de jeunesse, j'étais en pâmoison devant elle ! : P Plus sérieusement, à part être ma future collègue de classe, c'est une amie formidable, et avec qui j'ai l'impression avec la force des années d'être plus que la petite voisine qui aime en secret son cousin.

[ Dαns cette liste, αvec qui #11 α-t-elle/il le plus de chαnce de se mαrier ? ]
Bastien, encore ? Ton nom revient dans des drôles de questions, mon chéri ! Eh bien,comme je ne suis pas sur la liste, je dirai #1 !

[ Et si ton père/ta mère se remαriαit αvec #12 ? ]
HAHAHA. Ça ne m'étonnerait pas.

[ est-ce que #1 et #2 se ressemblent, d'une quelconque fαçon ? ]
Deux cousines, mais si différentes, tout en étant semblables à la façon. Mes petites soeurs adorées.

[ De quelle couleur sont les cheveux de #3 ? ]
Brun,avec des mèches blondes.


[ Est-ce que #5 pourrαit αvoir des αdmirαteurs secrets ? ]
Un quelconque vampire, niché quelque part dans le noir de sa chambre.

[ As-tu déjà été dαns une voiture pendαnt que #6 conduisαit ? ]
Oui. On a tourné dans un sens unique.

[ Peux-tu imαginer #7 vieux ? ]
Alice gardera toujours son coeur d'enfant, elle sera toujours jeune. On ne peut faire autrement, quand on porte le nom de celle qui un jour alla voir ailleurs si le pays des merveilles y était !

[ Comment sont les tαlents culinαires de #8 ? ]
Ma mère croit qu'il cuisine des spaghettis à l'ail. Moi, tout ce que je sais, c'est que le buffet chinois de sa ville est très,très bon. : P

[ Est-ce que #9 est plus vieux ou plus jeune que toi ? ]
Plus vieux, mais parfois, je me demande qui est l'adulte entre nous deux.

[ Dis-moi un truc au hαsαrd sur #10 ? ]
Mon premier souvenir très clair d'elle, c'est un soir dans mon sous-sol, quand je lui ai fais découvrir Harry Potter, à elle et à sa soeur. J'ai dis " Ils ont des cours de balais " et elle s'est mise à imiter une ballerine, parce qu'elle croyait qu'ils avaient des cours de balai, la danse...C'était un truc au hasard,bon! : P

[ Es-tu déjà αllé chez #12 ? ]
Pas plus loin que son hall d'entrée,on fuyait ses parents.

[ Est-ce que #11 et #1 ferαient un beαu couple ? ]
Tellement ! Je n'arrête pas de le dire.

[ Quαnd αs-tu pαrlé à #12 pour lα dernière fois ? ]
Hier soir. Ou plutôt ce matin, vu l'heure.

[ Quel est le groupe préféré de #6 ? ]
Ehlàlà,quelle question! Je vais y aller avec Led Zeppelin, mais en fait ce serait plutôt tous les groupes de musique des années 60-70 qui serait la réponse exacte.

[ Ça serαit comment si tu n'αvαis jαmαis rencontré #5 ? ]
Je croirai toujours que la peuplade du régulier de la polyvalente est une cause perdue.

[ Qu'est-ce que tu penses de #4, honnêtement ? ]
Claudine, je ne sais jamais si elle est mon amie ou un hologramme de ma conscience.

[ Si #1 mourrαit demαin, qu'est-ce que tu voudrαis qu'il/elle sαche ? ]
Je crois que ce serait comme si je mourrai aussi. En fait, je ne veux même pas y penser. Je voudrai qu'elle sache que ce ne serait peut-être pas la fin du monde, mais assurément celle de mon monde. Je voudrai qu'elle sache qu'à travers les années je n'ai jamais cessé de croire en ce qui nous unissait, qu'elle sache qu'elle m'a marqué bien plus qu'elle ne le croit, à sa façon bien à elle. Que je l'aime comme ma propre soeur, que je l'aime plus que la soeur fictive que je n'ai jamais eu. Et que je pleure juste à penser qu'elle pourrait disparaître demain matin.

[ Décris #12 en trois mots ? ]
Passionné. Intelligent. Jumeau.

[ Qu'est-ce que tu penses quαnd tu vois #6 ? ]
21 ans. Et j'ai un goût amer en bouche, le goût d'être passé à côté d'une part de bonheur.

[ Que ferαis-tu si #9 te déclαrαit son amour ? ]
J'y croirai encore.

[ Est-ce que #11 est célibαtαire ? ]
Eh oui, il l'est! Battez-vous.

[ Est-ce que tu αs déjà fαit un cαlin à #3 ? ]
Oui,même si elle déteste ça!

Le plus gros " Si J'étais " que je n'ai jamais vu...


...Déniché sur le blog de X.So.Me.X, alias Kari !


Si j'étais une saison ?
Automne.

Si j'étais un plat ?
De fruits.

Si j'étais un animal ?
Un perroquet.

Si j'étais une chanson ?
Across the universe.

Si j'étais une couleur ?
Mauve.

Si j'étais un roman ?
Je l'aimais, Anna Gavalda

Si j'étais une légende ?
Les sirènes.

Si j'étais un personnage de fiction ?
Hermione Granger

Si j'étais un film ?
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain

Si j'étais un dessin animé ?
Mulan

Si j'étais une arme ?
Sans hésitation, la parole.

Si j'étais un endroit ?
Le carré St-Denis.

Si j'étais une devise ?
Ne crois en rien d'autre qu'en toi.

Si j'étais un oiseau ?
Un colibri.

Si j'étais un air ?
La première bouffée d'air tropicale que respirent les nouveaux arrivants en Amérique du Sud. Inoubliable.

Si j'étais un élément ?
Le feu, ça va bien avec mon tempérament.

Si j'étais un végétal ?
Sans grande surprise, un gerbera.

Si j'étais un fruit ?
Un melon d'eau.

Si j'étais un bruit ?
Un rire d'enfant.

Si j'étais un climat ?
Une fine pluie d'été.

Si j'étais un loisir ?
L'écriture.

Si j'étais une planète ?
Je ne voudrais surtout pas être la Terre.

Si j'étais un vêtement ?
Un soutien-gorge.

Si j'étais une pièce ?
Une chambre.

Si j'étais un véhicule ?
Une voiture hybride.

Si j'étais un adverbe de temps?
Rapidement.

Si j'étais un métier ?
Écrivaine.

Si j'étais un instrument de musique ?
Un violon.

Si j'étais un pays ?
Sans grande surprise, le Québec.

Si j'étais un sentiment ?
La complicité.

Si j'étais une pierre précieuse ?
Un rubis.

Si j'étais une année ?
2008.

Si j'étais un défaut ?
L'impulsivité. Pour ses bons, comme ses mauvais côtés.

Si j'étais une qualité ?
L'intégrité.

Si j'étais un art ?
Le théâtre.

Si j'étais une langue ?
Le français, et avec fierté.

Si j'étais un alcool ?
Peu importe ; je sais par contre que je ne pourrai être du rhum.

Si j'étais une paire de chaussure ?
Une paire de Converse.

Si j'étais un accessoire ?
Un collier.

Si j'étais une religion ?
Je suis athée, j'applique ma devise de ne croire qu'en moi,mais si j'avais à choisir, je dirai le boudhisme.

Si j'étais un acteur ?
Will Ferrel, parce qu'il me fait mourir de rire.

Si j'étais une actrice ?
Susan Sarandon, parce que c'est une très grande dame, et que La blonde de mon père est un de mes films fétiches.

Si j'étais un chanteur ?
Rufus Wainwright.

Si j'étais une chanteuse ?
Amélie Veille.

Si j'étais un prénom féminin ?
Alice.

Si j'étais un prénom masculin ?
Émile.

Si j'étais un tatouage ?
Trois étoiles, une pour chacune de nous, mes petites soeurs. Et un petit lézard, porque durante dos semanas, fue no mi, fue una otra persona.

Si j'étais un piercing ?
Le sourcil.

Si j'étais une fête ?
La St-Jean-Baptiste.

Si j'étais une constellation ?
Je voudrai être les étoiles dans les yeux des amoureux.

Si j'étais une BD ?
Les schtroumphfs.

Si j'étais un monstre ?
Bush. En voyez-vous un pire ?

Si j'étais une question ?
Y arriverai-je ?

Si j'étais une phrase ?
J'ai besoin d'aide.

Si j'étais une prophétie ?
Celle d'Harry Potter, évidemment.

Si j'étais un lieu sacré ?
L'île de Pâque.

Si j'étais un maux ?
Un genou éraflé.

Si j'étais un songe, je serais ?
Celui d'une nuit d'été.

Si j'étais un monument ?
Le Lincoln Memorial. Rendons leur ce qu'ils ont fais de bon, ces Américains : Martin Luther King, c'était un grand homme, quoi qu'on pense de Bush de nos jours.

Si j'étais une ville ?
Montréal.

Si j'étais un jeu ?
Le mahjong.

Si j'étais un chiffre ?
11.

Si j'étais un crime ?
La vengeance.

Si j'étais un phénomène naturel ?
Un aurore boréal.


Si j'étais un pêché capital ?

La luxure.

Si j'étais un insecte ?
Une libellule.

Si j'étais une maladie ?
Une petite grippe.

Si j'étais un goût de glace ?
Bleuet bio du Québec, celle du Meu-Meu, sur St-Denis. Imbattable.

Si j'étais un endroit du corps ?
Le petit bout de peau derrière l'oreille.

Si j'étais un mois de l'année ?
Octobre.

Si j'étais un jour de la semaine ?
Vendredi

Si j'étais un verbe ?
Grandir.

Wednesday, June 27, 2007

Une petite nouvelle

...Sans trop de buts, ni d'histoires. Un petit délire pour me désennuyer de cette soirée plutôt étrange.

Ah! Elle n'a pas de titre.


Je ne sais plus quand, mais un jour, j’ai réalisé que je parlais toute seule.

C’est peut-être le même jour où j’ai compris que la seule voix qui me répondait, c’était l’écho de la mienne.

J’ai levé les yeux vers toi mais tu fixais inlassablement ton plat de spaghetti. Nous étions au restaurant, je crois. Ou peut-être pas du tout. Peut-être que nous étions attablés avec tes parents, et puis les miens aussi, et avec nos deux familles. Au fond, ce n’est pas important. Je ne me souviens pas des détails, tout ce qui m’importait, c’était toi.

Toi, et ton regard tourné vers les pâtes qui semblaient ô combien intéressantes, les pâtes qui ne t’avaient jamais parut si divertissantes et amusantes.

Je t’ai appelé doucement, comme j’en avais l’habitude. Mon chéri, mon chéri, m’écoutes-tu ?

Aucune réaction.

Les pâtes te faisaient de l’œil, tu flirtais avec elles outrageusement devant moi sans même réagir à mon énervement naissant.

Une deuxième tentative. Mon chéri, mon chéri ? M’entends-tu ?

Salopes de pâtes.

Je commençai sérieusement à perdre patience. Je m’efforçai jour après jour de tolérer tes égarements, tes moments de flottements mentaux, mais ma gentillesse avait ses limites !

J’ai dérangé ta contemplation gastronomique en inversant nos plats. Malheureusement, tu as très bien encaissé le coup, et mon steak est devenu ton meilleur copain au même moment où j’empoignai l’assiette de spaghetti et menaçait de te verser tes maîtresses sur la tête.

Mon CHÉRI, je crois que nous avons un problème de communications.

Ta riposte fut efficace : jouer du couteau avec le brocoli voisin des carottes, stratégie purement machiavélique pour me faire perdre les pédales.

Et je les perdis, mon amour. Mon chéri. Je les perdis.

Tandis que les premières nouilles dégoulinaient le long de ton dos, tu ne bougeas pas, n’esquissa pas le moindre geste pour m’indiquer ton mécontentement, pas même un regard avec ces mots silencieux qui me martèlent habituellement le fond du cerveau : comment as-tu pu OSÉ ?

Tu n’as pas bougé. Même quand les serveuses se sont précipités vers nous, les serveuses ou ta mère ou les deux ou peut-être bien même que personne n’a bougé plus que toi, peut-être bien que nous n’étions que tous les deux comme il me le semblait.

Alors j’ai pris mon steak, ton couteau, ma désormais purée de légumes, et je les ai envoyé balancé à l’autre bout de la pièce. Je criai. Mes cheveux se sont défaits et la sauce a taché mon chemisier.

REGARDE-MOI, MON CHÉRI ! JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE NE FONCTIONNE PLUS ENTRE NOUS, MON AMOUR ! IL SERAIT PEUT-ÊTRE TEMPS DE RECONSIDÉRER NOTRE RELATION, MON CHATON ! MAIS D’ABORD, TU VAS ME REGARDER, TU AS COMPRIS, ORDURE ? TU VAS ME REGARDER ! REGARDE-MOI !




« Vanessa, ça va, ma belle? »

« Pardon ? »

« Tu as l’air absente. »

« Oh, je suis confuse! Je divaguais. »

Tuesday, June 26, 2007

Pourtant je t'aime


Une si belle chanson, que j'ai écouté et fredonné si souvent sans jamais m'arrêter à tranposer les paroles, à tous les degrés possibles, sur ma propre vie. Alice Chérie l'a fait, elle, pour moi.

Et maintenant, je suis troublée.


Pourtant je t'aime, Amélie Veille


Je sais bien
Que je retourne d'où je viens
Je sais que ma vie sur terre
Est un détour nécessaire

Même si je sais
Que tout se dissoud dans le temps
Assise au banc des angoissés
J'attends

Je ne suis rien dans l'Univers
Pourtant j'ai peur d'être moi-même
Je ne suis que d'eau et de chair
Pourtant je t'aime

Je sais trop
Qu'il faut savoir faire le grand saut
Un abîme ne se franchit pas
En deux petits pas

Oui, je le sais
Qu'on ne peut vivre sans risquer
Partir en restant
Sur le quai

Je ne suis rien dans l'Univers
Pourtant j'ai peur d'être moi-même
Je ne suis que d'eau et de chair
Pourtant je t'aime.

Monday, June 25, 2007

Wish you were here.


J'ai beau dire que je n'y crois plus chaque mois, j'ai beau écrire et clâmer tout haut que tout est bien fini, que tout est bien qui fini bien, il y aura toujours quelque chose pour me rattacher à toi.

Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
and what we found...
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
the same old fear
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
wish you were here
---­Pink Floyd child------ dit :
Yeah
---­Pink Floyd child------ dit :
^^
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
cest tellement ma préférée
---­Pink Floyd child------ dit :
ca me surprend pas
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
??
---­Pink Floyd child------ dit :
bruwn aussi
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
Je savais pas.


À vrai dire, je m'en doutais.

Comment aurait-il pu en être autrement ?

Et là, j'ai envie de crier, de pleurer, de me laisser flotter dans l'eau jusqu'à ce que j'oublie le poid de mon amour qui pèse sur mes épaules.

Ça m'a fait mal, trop mal ,de te voir, hier. Avec elle. On en a parlé des heures de temps, face à face, et sur Internet, d'elle. Et même si on en a parlé et que je sais qu'elle n'est plus rien à tes yeux, qu'elle ne représente et n'a jamais représenté tant pour toi, je ne peux supporter de vous voir ensemble.

C'est au dessus de mes forces, je m'excuse.

Je me rappelle cette soirée si spéciale, où nous devions faire des maths ; où nous avions parlé toute la nuit. Nous avions parlé et je ne sais toujours pas pourquoi, sans doute était-ce l'alignement des astres, mais tu t'étais confié à moi comme jamais auparavant. Je ne crois pas en avoir parlé ici : c'est une soirée que je gardais au creux de ma mémoire,pour moi toute seule.

Je t'ai aimé encore plus à chaque seconde. J'ignorais même qu'il était possible d'aimer autant.

Tu as une façon déroutante de te confier, d'abord tu ne dis rien du tout et puis quand je ne m'y attends plus, tu parles, tu parles, tu parles, et je ne peux plus t'arrêter. Alors je suspends le temps et je profite de l'instant, parce que je ne sais jamais s'il va se répéter.

Et quand tu parles, ça me rassure. Ça m'apaise. Ça me calme. Tu es là devant moi et tu oses à peine lever les yeux et moi je te regarde, tendrement, peut-être que c'est ce qui t'effraie ; sûrement est-ce le cas. Et j'écoute, je suis tout ouïe, et ça accentue sans doute ton malaise, mais tu continues, tu persévères, et tu te livres un peu à moi, sans douter que je te regarde si intensément pour graver tes mots et tes sourires et le moindre pli de ton visage, pour m'en souvenir toujours si bien avec exactitude six mois un an ou même deux plus tard.

Je ne sais même plus pourquoi j'écris sur cette soirée, j'imagine que c'est parce que je n'en ai jamais parlé avant.

De toute façon, ça m'a fait du bien. Je me sens mieux,maintenant. Et prête pour continuer à avancer vers cette vie où il n'en fera plus partie.

Saturday, June 23, 2007

La St-Jean, pas juste une soûlerie collective !


J'avais dis " pas de messages avant lundi ", mais c'est plus fort que moi...

[ Texte que j'ai publié dans un message sur un forum de discussion ]

C'est la fin de semaine de la Fête Nationale du Québec, cette fin de semaine, communément appelée la St-Jean-Baptiste (St-Jean!)

Je suis heureuse, j'ai l'impression que l'espace de quelques jours, la fibre patriotique qui sommeille en nous se réveille.

Je déplore cependant que beaucoup de gens (lire ici jeunes) prennent cette fête comme prétexte à fêter, se soûler, se défoncer, se droguer [insérez ici un synonyme vous inspirant faire la fête à outrance] ...

Comme je l'ai mis dans mon nick MSN dans un grand cri du coeur, la St-Jean,ce n'est pas juste une soûlerie collective, c'est d'abord et avant tout, à mes yeux, l'occasion de démontrer notre volonté d'être LIBRE !

Je suis souverainiste et même si je me suis montrée plutôt discrète sur le forum durant les élections (je trouve que je ne m'y connais pas assez en politique pour en débattre ! ), je suis profondément convaincue de n'avoir aucun lien avec les Canadiens et la philosophie de ce pays qui devrait être le mien.

Je crois que nous sommes un peuple distinct et différent. Nous avons notre propre culture, notre langue qui est si riche, notre passé brûlant. Y'a qu'à aller en Ontario pour voir la différence, c'est tellement flagrant !

Ce soir et demain, je vais avoir la tête haute, et les yeux brillants de fierté, la fierté d'être QUÉBÉCOISE, parce que mon pays, c'est bien ici, ce n'est pas l'Alberta et la Colombie-Britannique, ou les Territoires du Nord-Ouest, c'est ici, au Québec ! : )

Je suis amoureuse de lui, je crois en son autonomie, en son indépendance, j'espère et j'aspire à ce jour où il le sera enfin OFFICIELLEMENT.

C'est pourquoi je lèverai mon verre en son honneur, parce que durant une fin de semaine, tous ces gens comme moi qui y croient et qui l'attendent confirmeront la raison même du souverainisme québécois d'exister et de continuer à se battre ! Cette fin de semaine, tous les amants du Québec trinqueront à sa santé et auront une pensée pour René [Lévesque], en se demandant pourquoi ce n'est pas maintenant, la prochaine fois ?

Désolée du speech pro-québec-libre, c'est plus fort que moi !

Wednesday, June 20, 2007

Blablabla de mercredi soir festif !

J'ai passé mes math, hihi.

60%, hihi.

C'est tout ce que je demandais , je l'ai eu. : )

Maintenant il ne me reste plus que deux examens et j'ai FINI LE SECONDAIRE !

C'est TROP nice.

Je suis vraiment contente ! : )

Et on va fêter ça toute la fin de semaine, puisque c'est la St-Jean en même temps ! :)

Alors, demain soir à la B.O, vendredi soir à Vaudreuil chez F. pour voir Alice Chérie, samedi & dimanche dans le génial Parc Sauvé ! : )

Et je travaille paaaaaaaaas dimaaaaaaaaaanche ! :)

C'est trop,trop,trop,TROP chouette comme fin de semaine ! :)

Alors je vous reviendrai peut-être pas en forme lundi, mais avec très certainement pleins d'anecdotes à vous raconter ! : )

Bonne St-Jean ! : )

Tuesday, June 19, 2007

Comme le vin


Comme le vin, j'ai découvert aujourd'hui que l'écriture s'améliore avec les années!

Voici dans sa version intégrale, non-corrigée et non-modifiée, le premier texte que j'ai écris, il y a de cela...hum...presque 6 ans ! Il s'intitule " Ça " .

Attachez votre tuque avec d'la broche, ça FESSE !

Et pitié, ne me jugez pas.


Ça

Il était si beau dans son habit rouge et blanc. Le plus fort parmi tous les garçons, portant fièrement le numéro 57.Quand il marchait des les corridors blancs de l'école, tous les regards se tournaient sur lui, la star de notre petite ville. Il semblait n'avoir que pour passion ce sport, et n'étais heureux que sur le terrain, à condition que l'autre équipe sois assez forte pour espérer les battrent. Eux, les Cyclones. Première équipe de division, formez de tous les colosses de l'école sans cervelles qui ne savait qu'utiliser leurs gros bras pour se faire un nom. Tous, sauf lui. Il était très intelligent, bien plus que la majorité des élèves. Il savait faire la différence entre une partie et la vrai vie...Il n'était pas très beau, mais pour moi il était un dieu. Il était mon ange parmis les démons de l'enfer. Je le connaissais depuis si longtemps, que tous ses défauts devenaient qualités et ses qualités, j'en avais fais une liste. Du haut de ses quatorze ans, il m'impressionnait terriblement. Quand il venait me parler, je buvais ses paroles, savourant sa présence à mes côtés. Je ne comprenais pas pourquoi il s'intéresserait à moi, une fille modèle que tout le monde surnommait la rat de bibliothèque. Mais pourtant, je ne cessais de m'imaginer que, un jour, il cesserait de voir en moi son ancienne voisine et découvrirait Amélie, une jeune fille qui ne demande pas mieux que de s'épanouir. Cependant, il ne semblait pas voir que les filles existaient, bien que cela semble drôlement dit comme ça. Football, étude, football, étude, football n'était que ses préoccupations. J'aurais tellement aimer lui avouer toute mon amour avant que....

Oh!Je me réveilles en sursaut!J'ai fait un rêve affreux...Jean-Simon était mort...!Je n'aimes vraiment pas rêver à des choses comme ça...Je sais que ce n'était qu'un songe, mais tout de même, j'ai un mauvais pressentiment...Je vais partir pour l'école bien embêter ce matin!Le trajet en autobus me sembla si long...Même les pitreries d'Émilie ,la meilleure pour faire des singeries à sept du matin, ne me font pas rire, ce qui est exceptionnel. Je n'ais qu'une envie, c'est de me précipiter au casier 97 pour vérifier s'il est bien vivant...Enfin, l'autobus arrive à destination il était grand temps, j'étouffes avec ses dégénérés. Je sors en prenant une grande gorgée d'air fraîche, et j'inspectes la cour avec des yeux critiques. J'aperçois mes amies assises à notre banc habituel, et je vois ensuite les groupes de ceux qui fument leurs clopes, comme ils les appellent .Et ensuite, je trouves les joueurs de football!Sauf que...Ils ont un visage terne, et les yeux rougis.~Oh non, qu'est-ce qu'il ce passe!!??~Où est-il??Soudain, je vois Nicolas, le garçon le plus doux et gentil que je connaisse, me pointer et s'approcher de moi en courant.
-Amélie, il...
-Qu'est-ce qu'il lui ais arriver!?
-Comment as-tu...?
-Je sais, c'est tout!Où est-il!?
-À l'hôpital...je suis désolé, on craint pour sa vie...

~Je le savais, je le savais que trop bien. Un couteau s'enfonce dans ma gorge ,il me transperce. Je vois encore Nicolas, mais il devient de plus en plus flou ,formant une tache brune et rouge, brune à cause de la couleur sa peau, et rouge à cause de leur manteau rouge vif. Je l'ais su en me réveillant ce matin qu'il lui était arriver quelques chose. Je n'ais jamais été confronter à la mort d'aussi près. Et maintenant, elle frappe sur la personne pour qui je me serais laisser mourir de faim, si cela aurait fait son bonheur...~

Nicolas me toucha l'épaule, je le sentit. Mais je me dépris de son emprise et marchant, comme un robot, comme un robot téléguider. Je marches, et je pleures. Je me suis diriger vers Any, ma meilleure amie. Évidemment, elle avait tout de suite compris que quelques choses n'allait pas. Cette fille là est comme ma partie complémentaire. On parle souvent d'âme sœur en amour. Eh bien Any est mon âme sœur d'amitié. Après avoir échanger une longue accolade, j'ai voulu savoir, j'ai voulu tourner le couteau dans la plaie encore fraîche, mais je ne peux m'en empêcher.
-Vous saviez...?
-Non, on vient de l'apprendre...
-Qu'est-ce qu'il lui ais arriver vraiment?
-Oh non Amélie, je ne crois pas que...
-Si!Dis-moi le!
-Ça ne te feras pas de bien, au contraire.
-Je m'en contrefiches, tout ce que je veux c'est mourir si lui l'est.
-Eh bien...tu sais, la fête de Patrick, vendredi passé?
-Ouais....
-Eh bien...il y était.
-Et puis???ça ne me dit rien ça!
-Eh bien...il a bu trop d'alcool, et il a embarquer dans un concours...celui qui avale le plus de tequila en deux minute...
-Arrête, j'imagines la fin...Il est tomber dans un choc cérébral...et ensuite ça été le coma...et comme tout le monde était paqueter, personne na appeler les flics...
-Amélie...Je suis désolée
-...

~Je n'aurais jamais pus l'imaginer capable de faire une chose comme ça...Ma mère étant infirmière, je sais comment à fini la soirée, sans même qu’Any me le dise. Au moins, je me dis que s'il est mort, il n'a rien senti, sinon que l'ivresse l'envahir tranquillement mais sûrement...Je le trouvais si intelligent, mais pourtant il a fait ce concours stupide, il a mis sa vie en danger...~


Pour un lundi matin, ça n'avais vraiment pas commencer comme il faut. En plus, je rentrais avec Serge, mon prof préféré, mais l'adulte le plus agaçant que je puisse dans ma vie connaître qui allait sûrement remarquer mes yeux rouges. Pour l'instant, j'errais dans les corridors blancs, à mon tour, en voyant tout et rien, sachant très bien que les gens se retournaient à mon passage, non pas à cause de ma grandeur, mais à cause de mon mascara bleu qui coulait le long de mes joues, et que je n'avais pas envie d'essuyer. Je voulais montrer à l'école tout entière que je m'en foutais de ce qu'ils pensaient de moi, que ma seule raison de sourire et de vivre allait peut-être s'en aller, dans un endroit où on ne peut pas téléphoner pour avoir des nouvelles. Non, car la mort est un allé simple, sans destination de retour. J'ai fini par réussir a ouvrir mon casier, goûtant amèrement à l'eau salée qui prenait place dans le creux de mes lèvres sèches. Ensuite, je pris machinalement mon gros cahier à anneau noir, et je fermis la porte, fracassant ainsi ma poterie d'éléphant, qui m'avait pris tellement de temps à finaliser, mais je m'en foutais de ça aussi. Cette poterie, je voulais la lui donner, malheureusement, ça ne sera sûrement pas possible .Mon professeur de sciences savait pour Jean-Simon, il comprit tout de suite lui aussi en me voyant dans sa classe. Moi qui d'habitude participe activement, il me voyait là, comme absente, comme une élève qui avait consumer des substances illicites. Cependant, il su durant les messages du matin, quand la secrétaire dit cette phrase toute simple
-Ce matin...eumm...nous étions supposé avoir le capitaine de l'équipe de football avec nous mais il est...eumm....pris ailleurs alors...
Je n'ais jamais su la fin car je me suis effondrée sur ma chaise. Ma vie n'avais plus de sens, j'étais comme un château de carte qui s'écroulait quand quelqu'un éternuait...Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu que j'étais chez l'infirmière, et qu'on parlait de Jean-Simon. Alors j'ai écouter, sans voir qui parlait....

-Oui, pauvre enfant!
-Tout probablement qu'il ne s'en remettra pas...C'est triste!
-Sa mère m'a dit qu'il est dans le coma, entre la vie et la mort.
-Il est coucher et il murmure le prénom de la demoiselle qui est installer dans la chaise là.
-Tout porte à croire qu'ils vivaient une histoire amoureuse..
-Ou qu'ils auraient pus en vivre une...

~Mourir, partir loin d'ici. Allez avec lui, puisque s'il part, moi je ne sert plus à rien. On m'a déjà dit que l'amour mourrait avec le temps, et bien moi je vais mourir avec l'amour, et rester graver dans le temps. De toute ma vie, je ne comprends qu'aujourd'hui le sens d'aimer avec un grand A. Moi, aujourd'hui, je me rends compte que j'aime, et je veux qu'il le sache...Avant qu'il ne parte...~

Je me suis lever, ça je m'en souviens. J'ai pris à tâtons mon sac à dos, et je suis sortie. Quelle chance parmis mes malheurs, l'hôpital est située en avant de l'école .Et encore une autre chance, ma mère travaille la nuit, alors elle ne sera pas là. Quand j'ai traverser la route, j'étais dans un état second, et des personnes m'ont dit que j'ai été à un cheveux d'aller le rejoindre à cause des voitures. J’ai causer des carambollages, et des embouteillages. Quand j’ai enfin attends l'hôpital, je n'ais même pas pris la peine d'aller demander sa chambre, car là encore, je savais. Je me suis diriger vers la chambre 57,sans même demander mon chemin, j'ai grandie dans cette hôpital. Et je suis arrivée, et j'ai foncée, sans tenir compter des gardes-malades qui ont essayer de m'arrêter. Et puis je me suis assises à ses côtés, et je lui ais tenu la main. Je lui ais parler, lui ais dit qu'il était le meilleur, le plus fort, et j’ai prier pour qu'il s'en sortes. Ma journée, je l'ais passer avec lui, j'ai rater tout mes cours et je lui ais parler. Parler à avoir les lèvres en sang, et le cœur aussi. Blesser qu'il ne réponde pas, que seulement l'appareil qui sert à vérifier les battements de cœur réagisse à mes paroles. Espérant qu'il sorte de son coma, et qu'il m'embrasse.


Il n'est jamais revenu. Vers 3heures et demie ,son cœur s'est accélérer. Je savais que le moment était venu .Je me suis pencher, je l'ais soulever, et je l'est enlacer. Je l'ais bercer, j'ai chanter avec la voie de mon cœur toute ma tendresse. Et puis, je lui ais pris la main, je l'ais embrasser et j'ai murmurer ses petits mots

-Va en paix Jean-Simon ,je t'aime et je vais toujours t'aimer...Tu resteras le meilleur footballeur à jamais...

Et puis il a bouger, et il a souri ,a serrer ma main plus fort, et....il est parti. À 3h33,le lundi après-midi, ma vie s'est arrêter, mais au moins ,j'ai su qu'il avait ressenti les mêmes choses pour moi que j'avais eu.

Je suis aller à ses funérailles. C'était vraiment triste .J'ai encore trop pleurer, mais j'ai garder pour moi l'épisode de l'hôpital .Dans son cercueil, il était habiller avec son bel habit rouge et blanc, portant fièrement le numéro 57,maintenant,avant,et à tout jamais, il était, est ,sera et restera un footballeur jusqu'à la fin....
~Ne m'oublie jamais ,et un jour ,nous serons réunis ensemble. Car moi ,je ne t'oublierais pas...et je t'aimerais encore et encore...Car dans la vie, on ne connaît qu'une âme sœur, et la mienne est partie au paradis, et elle veille sur moi, en m'attendant...~



Bon,hein ! Il faut bien avoir une dose d'humour, dans la vie ! Et accepter de rire de soi ! Et mettre son orgueil de côté, parfois !

Mais pas trop souvent, quand même ! ; )

Les mots de La Meilleure Amie

Any, qui adooore Boubou O_o I saw sparks dit :
cé des filles que jvais saluer quand jvais les voir a l'épicerie dans 20 ans pis quand mes enfants vont me demander c'est qui jvais dire... ha a venait a l'école avec moi

C'est TELLEMENT ÇA !

J'aurai voulu pouvoir écrire ça avant elle, haha. :P

Je vais me contenter de la citer, et rajouter que dans vingt ans, quand je vais la croiser à l'épicerie, mes enfants vont sans doute l'appeler " Matante ! " . :)

2 + 2 ça ne fait pas 5 ?

Je suis tellement nulle.

J'ai clairement échoué l'examen de math, ce matin.

Je refais cette matière pour la deuxième fois, ne l'oubliez pas.

C'est PATHÉTIQUE, je vais devoir scrapper mon été pour suivre le cours de rattrapage, c'est obligatoire, la base de math, pour aller au Cégep.

'Suis découragée. Totalement. Désespérée. Déprimée. Tout ce qui commence par Dé, amenez-en, je suis certaine qu'ils cadrent présentement !

M'enfin...Je vais avoir le résultat officiel demain, mais avant d'aller au cours d'été, je vais me battre comme une furie pour qu'on me donne les quelques points qui vont me manquer !

Criss. Je suis une élève MODÈLE. Tous mes profs m'ADORENT. Je suis super impliquée dans l'école, j'ai les directeurs dans ma poche, JAMAIS JE CROIRAI QU'ILS POURRONT PAS ME TROUVER 3 OU 4 POINTS POUR ME FAIRE PASSER ÇA, MERDE !

Grgrgrgrgrgr.

Et je m'en vais en LETTRES, EN LETTRES ! PAS EN CHIMIE ANALYTIQUE OU EN SCIENCES PURES, EN LETTTTTTTTTTTTTRES !

C'est trop mauvais, comme début d'été, ça. : (

Monday, June 18, 2007

Connection


Ça, c'est drôle.

À la seconde où j'ai posté mon article, La Monade m'a téléphoné.

Cette semaine, on va prendre des photos toutes les deux !! :)

J'ai hâte.

J'espère qu'elle changera d'idée et qu'elle viendra en lettres avec moi l'an prochain.

Je vous les posterai, après tout, qui n'a jamais rêvé de voir La Monade façon french cancan ?! : )

Non mais vraiment, on avait du talent, à bien y penser ! : P

On pourrait faire ça, cet été !

Parce que voyez-vous, on se cherchait un passe-temps original pour les deux longs mois d'été, mais comme ce n'est pas la saison du théâtre et que le vieux cinéma nous emmerde...

On pourra faire des séances photos ! : )

Photo


Je ne sais pas pourquoi la Monade a cessé de prendre des photos. Elle avait beaucoup de talents, et j'aimais beaucoup la regarder à l'oeuvre. Elle se passionnait pour cet art ; mais voilà, elle a arrêté.

Et je ne comprends pas pourquoi.

J'aurai voulu qu'elle prenne des photos de moi, parce que dans l'oeil de sa caméra, il me semblait que j'avais une idée de la façon dont elle, elle voyait la vie.

C'est dommage.

Je n'ai jamais été très douée pour photographier, on ne peut pas dire que ça m'intéresse outre mesure non plus, mais je suis profondément fascinée par les gens qui osent le faire.

La Monade ne lit pas mon blog. Mais si jamais elle y va par hasard, j'aimerais bien qu'elle entende cette demande : je voudrais que tu prennes des photos. Je voudrais que tu photographies tout ce que moi, je vois mais refuse d'y croire. Je voudrais que tu reprennes goût à la vie au travers des fragments d'éternité que tu immortalisais à tout heure de la nuit comme du jour.

Je voudrais que tu vives encore.


(Finalement je regarde nos photos qu'on avait pris au parc et tu fais un super modèle, tu savais ? Je ne me rappelais pas que j'avais autant de talents, hahaha!:P)

En solo


Je suppose que tout le monde vit ce que je vis présentement, apprendre à vivre au singulier, mais je suppose aussi que j'aurai du le faire bien plus tôt.

Seulement voilà, il ne m'a jamais vraiment quitté complètement, il a toujours été là pour moi, même quand j'aurai sincèrement voulu que ce ne soit plus le cas. Il a été pendant deux années l'amoureux que j'espèrais, le support,le chum, bien que tout cela n'est plus été officiel après notre rupture. Il a fait en sorte que mon adolescence se passe tantôt bien, tantôt mal, mais chose certaine, elle a passé, ça j'en suis convaincue.

Il a été le complément à mes joies, la cause de mes colères, mais jamais je n'ai songé à le remplacer, aussi étrange que ça puisse paraître. Parce que je l'aimais, ne cherchez pas d'explications ailleurs. Je l'aimais, j'étais folle de lui, je me nourrissais de nos conversations et quand on passait du temps ensemble, je conservais en mémoire chaque seconde, chaque parole, chaque instant d'éternité que je figeais pour ne jamais oublier.

Avec le temps nos conversations se sont espacées, nous avons cessé de nous voir (ou de prévoir de le faire), j'ai changé d'emploi,j'ai perdu son numéro de téléphone, bref...nous avons formaté nos vies en fonction de ne plus être en contact l'un et l'autre.

C'est ce qu'il fallait faire, le résultat des derniers jours me rassure dans cette décision chaque fois que le doute m'assaille. J'ai donc [re]commencé à faire de diverses activités de jeune femme célibataire, comme hier soir.

Hier soir, j'ai lu.

Et j'ai pleuré.

Je ne sais plus c'était quand, la dernière fois que j'avais pleuré en lisant un livre : ça remonte très certainement à avant M'sieur B.

Et voilà qu'hier soir, je lisais tout bonnement quand les larmes me sont montés aux yeux et j'ai pleuré parce que voilà, c'était triste que Nan doive se séparer de Charlie et Karen. J'ai pleuré tout simplement, sans que M'sieur B soit concerné, j'ai pleuré, voilà tout.

Ne manquait plus que la boîte de chocolat ou le sac de chip pour ajouter la touche parfaite à la scène de pathétisme incroyable. Je me sentais misérable, pour dire vrai.

Et ce matin en me réveillant je me suis connectée sur MSN, et j'ai réalisé que j'avais oublié de le fermer en quittant,hier soir. Et il y avait 12 personnes qui m'avait laissé un petit mot.

Et ça a mis du soleil dans ma journée.

Et je me suis sentie un peu plus en pluriel que hier. Comme si le " je suis seule " c'était transformé en " je suis avec eux " .

Merci. : )

Sunday, June 17, 2007

Memorial Day


Rien de bien palpitant, aujourd'hui, dans ma nouvelle vie de jeune femme libérée d'un vieil amour poussiéreux.

Une journée tout à fait normale ; le contraire m'aurait surpris.

Il semblerait que je sois libérée depuis bien plus longtemps que ne le croyait mon coeur ; restait juste à me faire à l'idée. La journée a filé si vite que je n'ai rien vu passer, j'ai flirté avec le commis de l'automobile pas-cute-mais-que-je-trouve-cute ; la balle est dans son camp. Je suis sans doute trop laide pour lui,mais l'espoir fait vivre, mes amis, l'espoir fait vivre !

Je ne sais pas à quoi je m'attendais, peut-être à des feux d'artifice ou à une journée commémorative en l'honneur de ce que tous attendaient depuis si longtemps : le jour où M'sieur B. sortirait de mes pensées.

Y'a rien eu de ça.

Ce matin quand je me suis levée pour partir travailler (parce que je ne me lève jamais assez tôt pour pouvoir faire autre chose que partir travailler entre ce moment là et le moment où je pars), donc ce matin quand je me suis levé il pleuvait un peu, et c'était parfait, très représentatif de mon humeur du moment. Je ne me sentais pas triste, pas mélancolique, juste vide, comme si toute la place que prenait M'sieur B. dans mon esprit ne s'était pas rempli entre hier et aujourd'hui.

En fait, c'était précisément le cas.

Et ce l'est encore, d'ailleurs.

Qu'est-ce qu'on peut faire, pour passer le temps, quand on n'aime plus ? À qui l'on pense, quand on est plus amoureux ? On lit ? On écoute de la musique ? On regarde des films ? Mais je le faisais déjà, ça, quand j'aimais ! Et il partageait tous ces moments avec moi, en pensée. Maintenant, je les partage avec qui ?

Et je ris d'un rire complice et intime avec qui, maintenant ? Et les étoiles dans mes yeux, elles sont pour qui ? Elles sont pour quoi ? Ont-elles encore raison d'exister ?

Je t'ai aimé si longtemps que je ne sais plus comment vivre en ne t'aimant plus.

C'est terrible, ne plus savoir quoi faire. Je réapprends chaque geste du quotidien, chaque mot est nouveau, je découvre chaque endroit, chaque son, j'arrive à ne plus te voir partout au détour d'un regard ou d'un coin de rue ou dans le reflet du soleil.

Je me sens seule.

Je n'ai plus le réflexe d'aller te parler, mais alors, je parle à qui ? À qui je vais raconter mes petits drames ? Qui va me relativiser ? Qui va calmer mon hystérie en me traitant de folle en me faisant pouffer de rire ? Qui va me faire enrager, m'arracher les cheveux de la tête, me remettre en question ?

Toi seul savait le faire ; je devrais trouver un autre capable de tout ça et même d'encore plus.

Saturday, June 16, 2007

Désarçonnée


C'est désarçonnant, la façon si naturelle que j'ai eu d'écrire, hier, que mes pleurs avaient commencé quand j'avais réalisé la veille que je n'aimais plus M'sieur B.

Et de l'écrire, une deuxième fois en moins de deux jours, sans ressentir un pincement au coeur ou esquisser un sourire tordu et douloureux, oui, vraiment, c'est spécial, c'est nouveau, et ce n'est pas pour me déplaire.

Friday, June 15, 2007

Mes soeurs


Jamais il ne m'est venu à l'esprit d'imaginer ma vie sans vous à mes côtés.

J'ai l'impression de ne pas vous dire assez souvent que je vous aime, assez souvent pour tout l'amour que je vous porte.

Mes petites soeurs, vous êtes celles que je n'ai jamais eu. Vous êtes la famille dont j'ai toujours rêvé, celle que j'ai trouvé. Quand je pense à vous, je crois un peu plus en Dieu, parce qu'il fallait bien qu'Il existe pour nous avoir mis sur le même chemin.

Je vous ai vu grandir, et si dans quelques jours je quitterai le monde des adolescents, il me semble que je ne suis jamais vraiment sortie de mon enfance, parce que j'ai autant, sinon plus de plaisir à vivre, comme jamais auparavant, comme si je me réveillai dans la peau de la petite fille que j'étais, que vous m'avez fait être.

Je vous ai vu grandir, j'ai vu vos erreurs, vos réussites, vos joies, vos peines, mais il me semble que je n'ai pas tout vu, il me semble que je n'ai pas été là quand il l'aurait fallu.

J'ai peur, je l'avoue. J'ai peur de franchir jeudi prochain les portes de l'école et de vous perdre en chemin. Je ne veux plus partir, je veux que vous m'enfermiez dans vos casiers, je ne veux plus être la première qui s'en va.

J'ai peur comme j'ai eu peur de quitter le primaire, j'ai peur comme j'avais peur de vous perdre en déménageant trois coins de rues plus loin. Mais il me semble que cette fois, c'est vers un autre continent que je dérive, il me semble que le cégep, c'est grand, bien que trop grand pour l'éternelle gamine que je suis.

J'ai gaffé, j'ai pleuré, j'ai fais des erreurs moi aussi, et parfois, j'ai réussi. Je me suis entêtée, bien souvent pour rien, parce que je suis comme ça, moi. Têtue. Mais on dit aussi que trois têtes valent mieux qu'une, et c'est sous vos conseils que j'ai évolué, me demandant presque chaque fois pourquoi ne pas vous avoir écouté avant d'agir, une fois le geste posé.

Vous avez fais de ma vie un dessin animé qu'il fait bon regarder. Dans les moments les plus durs, vous avez coloré mon noir et blanc de vos couleurs préférées. Vous avez été là chaque fois qu'il le fallait, vous ne m'avez jamais fais faux bond (à part à mon huitième anniversaire, je déconne ! ;))

Vous avez été mes yeux quand j'oubliais comment voir, mes oreilles quand je n'entendais que ce que moi, je voulais bien entendre, mes mains qui ont heurté le sol quand je tombais avec les miennes dans mes poches. Vous avez été bien plus que des amies se doivent d'être, vous avez été bien plus que toutes celles qui disent me connaître et lire en moi comme dans un livre ouvert.

Vous, vous n'avez pas besoin de m'ouvrir pour me lire.

C'est l'histoire d'une vie que je tente d'écrire, mais ce n'est pas à ma portée. Aucun de mes mots ne saurait étayer avec précision les émotions qui me traversent à cet instant même. Vous êtes devenues des jeunes femmes extraordinaires, pleines de talents et d'ambition, et vous êtes toujours restées intègres à vous-même. Cela mérite bien mieux qu'une prose fragile, j'en conviens, mais pour le moment, c'est tout ce que j'ai à vous offrir.

Je me souviens très bien du jour où j'ai déménagé dans la maison où je suis présentement ; c'est aussi le jour où j'ai du partir du primaire. Et Audrey-Jade, tu pleurais, même si tu ne l'as jamais avoué. Van et moi, on pleure tout le temps, c'est moins surprenant, mais toi, tu ne pleures presque jamais. Et là, tu pleurais. Tu pleurais et maintenant encore, ce souvenir m'émeut à un point tel que vous ne pouvez imaginer. Parce que je ressens la même chose, avec la même exactitude, à la puissance dix.

Et puis je tourne mon regard vers nos dix ans d'amitié, vers nos dix ans de souvenirs, de rires, de joies, de jeux inventés, de complicité, de larmes, d'imaginaires partagés, de moments durs à passer, de bouillons dans la piscine, de chansons entamées de bon coeur, de souleries simulées dans un dépanneur, de réconfort, de limonade vendue, de films écoutés réécoutés rérérécoutés, de bonheur...

Et je refuse de croire que tout s'arrêtera.

Je refuse, je suis désolée, mais je ne peux l'accepter !

Je refuse de vous oublier, de vous renier, de vous laisser derrière une fois de plus, une fois de trop.

Je refuse de partir toute seule, je vous emmène avec moi.

Quand j'étais petite, j'attendais avec impatience le moment où je serai plus vieille. Quand j'ai été plus vieille, j'ai tout fais pour l'être encore plus,pour oublier mon enfance, comme si j'en avais honte, alors que maintenant, je réalise que mon enfance est sans doute la période de ma vie où j'ai été le plus heureuse, la période de ma vie que je n'oublierai jamais.

Quand je suis arrivée à la polyvalente, toute seule, sans repère, je reprends ton idée, Van, j'ai commencé à courir. D'abord lentement, parce que j'étais toujours craintive, puis de plus en plus vite, pour repousser mes propres limites et puis celles des autres. Je courais et puis un jour j'étais si essoufflée et lasse de ne plus voir que le visage embrouillé des gens qui partageaient ma vie l'espace d'un cent mètres que je me suis arrêté, et j'ai vomi.

Quand j'ai levé la tête, vous étiez là. Comme toujours. Comme j'aurai du l'être pour vous.

Je me sens indigne, indigne d'avoir été une amie mystère, une amie fantôme, l'ombre de moi-même, mais pardonnez-moi. Pardonnez-moi d'avoir couru si vite, de vous avoir étourdie, de m'être perdue dans le marathon de la vie. Ça semblait si beau, au début, que rendu à un certain point, on en voit plus la fin.

Jeudi prochain, je vais finir le secondaire, et quand je vais franchir pour une ultime fois les portes de la polyvalente, je sais que je ne serai pas seule.

Parce que de chacun de mes côtés, vous serez là, avec moi. Vous me tiendrez la main, et je vous emmenerai avec moi, peut-être pas physiquement, mais vous serez toujours là où j'irai, ça ne peut être autrement.

Aviez-vous remarqué que amie, ça ressemble drôlement à âme ?

Mais en fait...


Mais en fait, même si la photo précédente est vraiment très belle, côté esthétique, c'est sans doute celle là qui représente le mieux nos cinq ans d'amitié !

De la folie, du rire et des souvenirs intarissables ! :)

Une seconde retrouvée


Des moments comme ça, on en a plus assez.

Des moments où on est sans la présence des autres, des moments où on se retrouve, toi et moi, et celles qu'on était il y a de cela il me semble trop longtemps.

J'aime te regarder. J'aime te voir si heureuse, même si je ne fais plus vraiment partie de ta vie. J'aime quand tu souris en parlant de lui, j'aime quand il te téléphone et que ta voix change en répondant. J'aime ça, j'en raffole, j'envie ton bonheur qui est si différent du mien.

Quand tu m'as demandé ce que j'avais pensé de ma dernière année du secondaire, je n'ai pas osé te dire les mots qui me sont réellement venus en tête. Tu sais, je ne veux pas me plaindre, mais j'ai été bien seule, cette année. Avec les Filles dans tous mes cours et toi dans aucun, c'était pas super amusant tous les jours. Je m'y suis faite. J'ai accepté.

Et puis quand on a cessé de se voir, j'ai été encore bien plus seule que tu ne peux l'imaginer. Je ne sais pas si seule est le bon mot, j'ai l'impression qu'il n'est pas assez fort pour illustrer l'ampleur de la situation. Tu sais, parfois on est le plus seule quand on est toujours entourée des autres...Je crois que ça, ce serait l'image parfaite de comment j'ai vécu cette année.

Toute seule au milieu de ma tempête, avec les autres bien à l'abri sous leurs imperméables, me regardant me mouiller et avaler de l'eau et des larmes sans jamais esquisser le moindre mouvement pour m'empêcher de dériver.

Mais tu es revenue, tranquillement pas vite. Tu es revenue dans ma vie comme le printemps revient chaque année comme il ne cessera jamais de revenir parce que le printemps, ça ne meurt pas. Et je sais qu'une amitié comme la nôtre, ça ne peut pas mourir non plus. Ça ne fâne pas, ça n'agonise pas ; on pourrait dire que ça hiberne.

Je ne sais pas pourquoi mais quand tu es revenue je n'étais plus seule ; j'avais chassé tous les autres de ma plate-bande et je me sentais on ne peut plus vivante, on ne peut plus heureuse. Seule avec moi-même mais j'avais la sensation d'être cent dans ma tête à applaudir ce geste peut-être pas héroique ni glorieux mais qui avait la prétention d'être vrai, d'être intègre.

J'avais cessé de pelleter des nuages, de croire en quelque chose que je ne suis pas, en quelque chose dont je n'ai jamais voulu croire.

Tu es revenue dans ma vie et tu n'avais pas changé, tu étais toujours cette merveilleuse amie attentionnée, rieuse et souriante que tu as toujours été et soudainemente, les quatre-vingt-dix-neuf autres personnes dans ma tête se sont tu. Tu étais là, et c'est tout ce qui comptait.

Je sais, mes textes t'ennuient souvent, je parle trop pour ne rien dire, au bout du compte. Mais tu m'inspires. Ce soir, ça m'inspire. J'ai envie de pleurer de joie. Ou de peine, d'avoir gaspillé chaque instant sans toi. Parce qu'au fond, c'est tout ce que c'est : un vrai gâchis, d'avoir pu être en brouille avec toi.

Tu m'as tellement manqué, merde ! C'est ridicule, je pleure et je ne sais même pas si ça me fait du bien ou non, mais j'ai mal et je suis soulagée à la fois. Si tu savais, tous les mots que j'ai gardé en moi bien trop longtemps, si tu savais tous les fous rires que j'ai partagé avec toi alors que tu ignorais tout, si tu savais tous les souvenirs que j'ai où tu n'es pas là mais il me semble que tu y es parce que je sais que tu aurais voulu y être...

Et je pleure, je pleure, parce qu'il me semble que maintenant, je ne veux plus risquer jamais de gaspiller une seule autre seconde sans toi.

Je t'aime tellement, ça fait cliché de dire ça comme ça sans préambule, quoi que le préambule peut être tout le reste du texte, puisqu'au fond, tout le reste est sans importance, ce qu'il faut retenir c'est que JE T'AIME ! Et que plus JAMAIS je ne vais laisser la vie nous séparer ! :)

Notre nouvelle réalité

J'ai vu M'sieur B., hier .

Ouaip, je l'ai vu.

Ça fini ici, il n'y a pas de punch.

Il m'a vu, je l'ai vu, j'ai continué mon chemin, et lui le sien.

J'imagine que c'est ça , notre nouvelle réalité.

J'ai vu G., aussi.

Et je lui ai parlé. Et on s'est câliné. Et on a ris. Et c'était si plaisant que j'ai totalement oublié la présence de M'sieur B., non loin de moi, tout près même.

Il faut croire que c'est ça, notre nouvelle réalité.

Je ne sais pas s'il a partagé sa soirée avec une autre. Je ne sais pas s'il a ris et bu en regardant dans le blanc des yeux une autre que moi. Mais je m'en fous.

Car moi je l'ai fais, et pour la première fois depuis longtemps, je peux dire sans mentir que je l'ai fais par pur plaisir, en ne sachant pas s'il me dévorait des yeux, s'il crevait de jalousie ou s'il brûlait de rage.

Non, je l'ai fais parce que j'en avais envie, sans jamais penser à rien d'autres qu'au sourire éclatant de G., à ses éclats de rire rafraîchissants et ses cheveux en bataille.

Je l'ai fais parce qu'il me semble que maintenant, c'est ça, notre nouvelle réalité.

Thursday, June 14, 2007

J'ai écris beaucoup trop, aujourd'hui.

C'est mon...quatrième message du jour ? Cinquième ?

Je sais, c'est bien que trop.

Mais je ne peux pas m'en empêcher.

Je ne veux pas embêter les autres avec mes tourments, ils en ont eu plus qu'assez, des jérémiades à propos de M'sieur B.

Et je comprends leur lassitude. Je suis moi-même lasse.

J'ai écris toute la journée. Écrire, effacer, recommencer. Toute-la-journée. Et je ne suis pas rassasiée. J'en voudrai encore plus, toujours plus.

Je me sens comme Requiem for a dream , je n'ai pas eu une assez grosse dose, mes pupilles se dilatent, j'expansionne, aidez-moi !

Je dépends de cet espace de mots, emplis de mes mots, de mon silence bruyant que j'étale ici comme sur la place publique sans que personne ne sache trop rien de mon malaise discret.

Je ne sais pas, si c'est sain, de me réfugier ainsi dans l'écriture. Je serai portée à dire que non, ce n'est pas sain du tout, que je devrais extérioriser tout...tout ça, mais que me reste-t-il à dire ?

Rien.

Tellement rien que ça me glace le sang.

Il n'y a plus rien à dire, rien à ajouter. Il semble que tout soit clair mais que le conte de fée ne finira pas comme celui de Cendrillon.

Parce que je n'ai rien d'une princesse. Les princesses ne sont pas vulgaires, ni déplacées, ni cynique.

Et les princes ne rotent pas leur bière de la veille en mangeant des chips dans leur salon.

Espoir.


Seulement voilà : l'espoir, moi, j'aurai voulu en avoir.

Tornade circulaire

On dirait que le ciel s'est assombrit au fur et à mesure que mon humeur se détériorait.

Et que je tourne en rond depuis lui avoir parlé sans but, sans raison. Je tourne en rond faute de pouvoir rester assise avec comme seule compagnie mon chat qui n'y comprend rien et mon père qui rumine ses quarante-neuf ans et les trémolos d'Isabelle Boulay en boucle de concert avec mes doigs qui parcourent le clavier sans avoir réellement de raison plus satisfaisante que la raison pour laquelle je tourne en rond.

J'ai froid.

Il doit faire trente-deux degrés à l'ombre et moi, je crève de froid.

Ou bien je crève de toi, je n'en sais trop rien.

Ma mère papillonne un peu partout dans la maison en préparation le souper d'anniversaire de mon père et moi, j'ai envie de pleurer. J'ai envie d'être ailleurs,très loin, où elle et ses sandwiches pas de croûte n'auraient pas accès.

La soirée s'annonce longue, très, très longue.

Et puis j'ai peur. J'ai peur de tout faire tout croche n'importe comment juste pour me prouver à moi-même que je suis rendue à milles lieux de toi. Peur de ramasser le premier imbécile au coin de la rue et me pavaner avec lui pour que tu te crèves les yeux de notre vision qui semblera si parfaite. J'aurai mes lunettes de soleil, pour que tu ne vois pas mes yeux qui t'ont toujours parlé même quand je me taisais.

Oh mon amour, c'est si dur, aujourd'hui, être quand tu n'es pas là. Ça ne m'avait pas pesé depuis bien longtemps, mais ça vient de me rattraper d'un coup, que je n'avais pas prévu.

Pas aujourd'hui, pas maintenant, plus tard, reviens me hanter mais je t'en supplie, pas aujourd'hui.

Détresse

Qu'est-ce qu'on doit dire, quand même les mots ne suffisent plus ?

" Je voulais te parler de la dispute que j'ai eu avec elle pour ne pas que ça dégénère, si jamais tu venais à en entendre parler."

"De toute façon, c'est pas comme si je n'étais pas au courant que tu es jalouse."

"Ce n'était pas de la jalousie, j'étais fatiguée, et puis Le Meilleur Ami m'a rappelé un tas de souvenirs que j'aurai préféré oublier..."

"Vraiment, tu voudrais oublier ? "

"Je ne sais pas, je ne sais plus. "

"Boff, tu sais, c'est normal parfois de se laisser emporter..."

NON, ce n'est pas normal, chéri ! Pas normal du tout, que mes nerfs flanchent, que je cri à m'en découdre la voix, que je pense à toi et que mon coeur menace d'imploser, que te croiser à une intersection me mette dans tous mes étâts, désolée, mais ce n'est PAS NORMAL DU TOUT !

Et je le sais. Je le sais du plus profond de mon être, que ce n'est pas normal, ni sain, ni correct. Mais je n'y peux rien.

Je n'arrive pas à t'imaginer dans d'autres bras, je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à nous, quand il est question de toi.

Même quand je crois en avoir fini pour de bon avec toi, tu reviens dans ma vie par la porte de derrière,celle que j'oublie toujours de verrouiller. Après le temps, il est juste de croire que je devrai comprendre, que je devrai te laisser dehors même s'il pleut même s'il neige même si tu me supplies de te laisser entrer mais NON ,je n'ai peut-être RIEN COMPRIS, puisque je te laisse toujours me pénétrer et me lacérer et me faire du mal sans que je n'omette aucune objection, sans que je ne lève le petit doigt pour t'en empêcher alors mon amour

NON, CE N'EST PAS NORMAL DU TOUT.

Wednesday, June 13, 2007

Fleurs des champs

J'ai eu le plus beau mot d'album des finissants dont je pouvais rêver, tout à l'heure.

Et je ne suis pas contente.

Parce que moi, quand je pense à lui, je ne pense pas cours d'informatique et HTML, je pense maison en campagne, grande bibliothèque ensoleillée, enfants qui courent partout, croissants chauds le dimanche matin, cerveaux en ébullition, complicité amoureuse et éclats de rire parsemés dans chacun de nos gestes.

C'est comme ça depuis trois ans, et si je tais cet amour c'est bien parce que je sais que la déclarer ne ferait qu'empirer la situation. Et si j'enseigne le français dans une école secondaire un jour, dites-vous bien que dans mes raisons, il y aura sans doute un peu des siennes aussi.

Dire qu'il n'a aucune idée de rien du tout... :(

Réaction démesurée.

Je me sens...buhh, coupable.

Une fille m'a dit tantôt qu'elle avait pris ma place à mon ancienne job et qu'elle connaissait M'sieur B.

Je lui ai piqué une criss de crise, c'est le moins qu'on puisse dire.


" AVISE TOI MÊME PAS DE LUI TOUCHER M'SIEUR B. C'EST PAS TOUUUCHE! "

" Bin là, Petite Fleur, c'est quand même pas ta priorité ... "

" EILLE ! J'AI DIS QU'ON JOUAIT PAS SUR MES PLATES-BANDES ! M'SIEUR B. C'EST SENTIMENTAL, OK ? APPROCHE TOI PAS DE LUI, C'TU CLAIR ? "

"Arrête là, on est super gros amie toi pis moi ! "

" J'M'EN CALISSE, T'IMAGINES MÊME PAS C'QUE JE POURRAI TE FAIRE SI J'APPRENDS QUE TU LE FRÉQUENTES, OK ? C'EST TU BIN, BIN CLAIR ? "

" Bin là..J'ai juste dit que y'était gentil. "

" C'EST TROP ! "

" Anyway, qu'est-ce qui se passe entre toi pis lui ?

" ... C'est TELLEMENT PAS DE TES AFFAIRES ! "

Ma dernière réplique chie, je sais.

Pour cause : il ne se passe plus rien, entre nous. Je ne sais même pas pourquoi j'ai réagi aussi violemment, c'est ridicule. Peut-être que la promenade à vélo avec Le Meilleur Ami hier où nous avons parlé de Lui m'a rappelé des douloureux souvenirs que j'aurai préféré oublié... Oui, sans doute.

Je l'ai ressassé dans mes pensées et ça a fini par exploser.

Je n'aurais pas du. Ça sent les problèmes à 100 milles à la ronde, je pense que je vais lui en parler, avant que la fille lui en parle.

Aïe aïe aïe...

Délire de minuit, pas retouché.

C'est pas exactement ce que je voulais que ça donne, mais bon. Il me reste un an pour y penser, et pour t'écrire avec justesse les aléas de mon âme.



Je m’étais promis.

Ce n’était pas comme ça que ça devait se passer. Nous devions y retourner ensemble, main dans la main, comme nous y étions arrivés. Tu devais me laisser passer la première pour m’y asseoir et ensuite, déposer délicatement ton bras sur mes épaules.

Et moi, j’aurai tremblé non pas de froid, mais de plaisir.

Je m’étais promis, après que tu sois parti, de ne pas revenir ici sans toi. Un sanctuaire inviolable.

Que j’ai violé.

Je suis venue et ton ombre m’a suivi. J’ai souri ; j’étais sans doute un peu plus dans le passé que réellement présente. Je me suis assise et j’ai tâtonné ton vide à mes côtés, plus grand que jamais, plus plein qu’auparavant, il me semblait.

Si seulement c’était possible !

Ensuite, j’ai patienté. Peut-être que tu viendrais, peut-être que la date sur le calendrier en te réveillant ce matin sonnerait une cloche oubliée au fond de ta mémoire.

Mais force était d’admettre que non, aucun carillon ne tinterait aujourd’hui. Que le vide qui ne cessait de grossir finirait par m’engloutir aussi.

Alors, je t’ai parlé, comme je le fais présentement.

J’ai choisi de te parler parce qu’en vérité, c’était ma dernière option. J’ai tout essayé. Jusqu’à en perdre haleine et à me perdre moi-même mais tu sais, ça n’a pas fonctionné.

J’ai analysé de tout bord, tout côté la situation et elle semble sans issue : j’ai toujours froid, surtout quand tu me réchauffes. Tu me tiens fermement dans tes bras et j’attends, parce que je sais que tu n’es pas là, que ta tête est ailleurs que tu aimerais y être aussi.

À qui penses-tu vraiment, quand on fait l’amour?

J’ai essayé de ne pas m’en apercevoir mais le fait de tenter de l’ignorer indique je sais. Je ne t’ai pas dis ce qu’il y avait de si spécial, aujourd’hui. Tu n’en aurais eu rien à foutre, de toute façon. Tu n’as rien à foutre de moi. C’est à se demander pourquoi tu t’entêtes à me garder sous ton emprise.

Je m’étais promis que tu serais ici avec moi le jour où je reviendrai là, en pèlerinage, revivre les premiers soubresauts de notre amour naissante, de notre amour au final blessante.

Je t’aurai dis que la vie nous a si malmené que je me demande bien pourquoi nos routes refusent de s’éloigner, tu n’aurais sans doute rien pu me répondre. Tu ne me réponds jamais. Tu préfères détourner le regard ou jouer dans mes cheveux ou m’embrasser ou faire comme si tu n’avais rien entendu.

Je t’aurai répété je t’aime jusqu’à ce que tu en sois soul. Ça vaut mieux que l’alcool que tu ingurgites sans cesse, pour fuir quoi ? Pour fuir qui ? Me fuir, moi? Je t’aurai répété je t’aime jusqu’à ce que j’overdose, jusqu’à ce que je sois malade de mots.

Mais tu n’aurais rien dis, pas même un moi aussi. Tu ne disais jamais rien quand je te murmurai mon amour, je ne sais plus si tu souriais, ou peut-être que tu roulais des yeux, exaspéré.

Mais je t’aimais.

Je jure que je t’aimais.

Tu peux bien baisser les yeux ! C’est ce que je te dirai. Parce que tu ne supportes jamais mon regard, ni mes compliments. Pourtant, j’aime tellement te regarder. Tu es un être complexe et édifiant, quelle idée j’ai eu de m’enticher de toi !

Regarde-moi, répèterai-je. Parce que tu jouerais sans doute dans tes propres cheveux ou dans les miens, que je serai déconcentrée et que je ne mènerai pas ma mission à terme.

Je te dirai mon amour, je veux savoir. Je veux tout savoir. Elles s’appellent comment? Et combien il y en a, au fond de tes pensées ? Et tu crois que les miens, ils ont des noms communs ou originaux ? Et tu crois que les miens ils se comptent sur les doigts des deux mains ou non ?

Et tu ne répondrais toujours pas, alors à cet instant précieux, mes nerfs lâcheraient un peu plus et je me mettrai à crier avec une voix suraigüe et mes tempes battraient furieusement dans ma tête.

REGARDE-MOI!

J’hurlerai, j’égosillerai, j’époumonerai, et enfin, seulement à ce moment, tu consentiras à planter ton regard dans le mien.

Et le pire, le PIRE là dedans mon amour, c’est qu’avec tes yeux braqués sur les miens, avec mon reflet paniqué dans tes lunettes, c’est en toi que je trouverai ma paix.

J’oublierai même que je suis seule sur ce banc, qu’aujourd’hui il y a de cela bien longtemps j’étais deux et qu’il y a de cela deux ans après aujourd’hui, je serai ici, à me demander ce que tu es devenu et où moi, j’en suis rendue.

Monday, June 11, 2007

Constation étrange

Dans mon dernier post, j'ai écris " l'envie d'en avoir un " en parlant d'un baiser.

Il me semble que le terme partager aurait été plus adéquat.

C'est peut-être ça, le problème.

J'ai toujours voulu avoir, sans jamais songé à partager.

Et ça se répercute non seulement dans mon écriture, mais aussi (surtout) dans ma vie.

Étrange,étrange...

Je constate aussi que je suis vraiment sans scrupule. Vous devriez voir le plan génial que je suis en train d'élaborer pour réussir à avoir un garçon quelconque, un agent de sécurité où je travaille, c'est vraiment...méchant. : /

C'est le bon mot, je crois.

Aucune considération pour autrui, pour la merde que ça mettrait dans sa vie, dans son couple, je ne pense qu'à moi et mes envies, mes désirs. Je n'ai jamais voulu me résigner, dans aucune sphère de ma vie. C'est naturel que dans cette facette non plus, j'agisse ainsi, mais...

Parfois, je me sens coupable.

Oui, ça m'arrive!

Et je me dis que je devrais parfois me contenter de ce que j'ai.

Jusqu'à ce qu'une petite voix ringarde me rappelle que le seul problème, c'est que je n'ai rien.

Kiss me like you did

Notez bien l'absence de pertinence de ce post nocturne, puisqu'il consiste en un cri du coeur d'une éternelle célibataire solitaire :

J'ai envie qu'on m'embrasse !

Oui, je sais, c'est idiot. Et pas très collégienne, comme dirait Basduck. Ou peut-être que c'est en plein dedans, je ne sais trop. Mais je sais que j'ai terriblement envie qu'un gentil (pas besoin d'être beau,juste gentil!Je ne suis pas trop demandante, il me semble!) garçon pose ses lèvres sur les miennes et qu'il glisse doucement sa langue dans ma bouche et...

Argh, rien à faire, je suis trop pudique pour décrire ma vision d'un baiser!

N'empêche, imaginez un baiser, et imaginez l'envie d'en avoir un multipliée par dix, et vous aurez une vague sensation de ce que MOI, je ressens.

Pfff. Je suis en manque d'affection totale, et je l'assume !

J'en suis presque venue à penser que mes virées au Saint n'étaient pas si mal, dans la mesure où elles m'apportaient affection et contacts physiques.

Au moins, elles m'apportaient quelque chose !

Ahh, je vais aller dormir, je crois.

Peut-être que dans mes rêves je serai libre de pulsions sexuelles, un peu comme une Gandhi nouveau genre !

Sunday, June 10, 2007

Qui je suis

Quelle question, Van !

À laquelle visiblement je ne sais quoi répondre.

Qui je suis ?

Je suis une personne complexe, tant par ses réactions que ses convictions. Je suis prompte, impatiente et spontanée. J'aime, passionnément, à la folie, ou pas du tout. Moyennement, ça n'existe pas, dans mon monde. Ni gris. C'est noir, ou blanc.

Mais qui suis-je,réellement ?

Je suis une partie de vous. Vous m'avez profondément façonné, et avant de poser un geste j'ai une pensée pour vous, vous me suivez partout où je vais, vous êtes dans chacun de mes soupirs, mais bien plus souvent dans chacun de mes rires, de mes sourires.

Je vous sous-entends dans chaque mot que je prononce, vous entendez-vous ? Je l'espère. Je vous écris et je vous joue, je vous chante aussi.

Je n'ai jamais été aussi intensément que dans les instants que nous avons partagé. Je ne suis pas ponctuelle, je vous fais souvent attendre, je suis paresseuse, mais je suis toujours heureuse. Ou du moins, je fais comme si je l'étais, en attendant de l'être vraiment.

J'aime écrire. Ce n'est pas un trait de personnalité, être écriveuse, mais ce l'est fondamentalement pour moi, que le mot pour le dire existe ou non. J'écris parce que je suis, je ne peux dissocier les deux. Et même si j'ai souvent envie de changer de majeure l'an prochain, jamais être sur une scène ne me procurera le sentiment qui m'envahit présentement, alors que mes doigts parcourent furieusement le clavier et que je tourne à peine la tête pour écouter les jérémiades de ma mère, tant je suis obsédée par ce simple geste tant méprisée qu'est D'ÉCRIRE !

Je suis charnelle, j'adore les plaisirs de la chair, mea culpa. Rien ne vaut un baiser à mes yeux, pas même milles de mes mots. Un baiser. Une caresse. Une effleurement. Un frisson.

Je tente par tous les moyens d'écrire tout ce que je ressens, avec plus ou moins de réussite. Je bouillonne, j'ébullitionne ! Je suis en solstice artistique, je crée sans jamais pouvoir m'arrêter. Je m'éloigne et je reviens sans cesse, je valse sur vos rythmes.

Je suis aquatique, je flotte, je me perds dans toute l'étendue de mon océan intérieur, agité ou placide, selon les saisons et les catastrophes humaines et naturelles. Qui je suis, oh Van, c'est si dur de le savoir ! C'est ce que je cherche sans cesse depuis si longtemps,me trouver, enfin. Savoir qui je suis, sans aucun doute, sans hésitation. Répondre d'une voix assurée, prête à contrer les mauvaises volontés de tous et chacun.

Je suis qui je suis, pourrais-je répondre. Je ne veux plus être les autres,c'est ennuyant, au bout d'un moment, de faire comme si tu étais quelqu'un d'autre. Crois-moi, ça devient vite lassant. Je me demande bien pourquoi je ne m'en suis pas aperçue avant. Il faut croire que mon personnage était très convainquant, quand on dit se laisser avoir par l'histoire...Il faut croire que j'y ai cru, moi aussi.

Mais dans ce que je suis, la seule chose dont je suis absolument certaine, c'est que tu y es pour beaucoup, et que je ne trouverai sans doute jamais le moyen de vous remercier assez pour avoir toujours enduré et soutenu la Amélie des temps sombres (oui, je nous ai nommé dans ce message, au diable l'anonymat!), la Amélie des abîmes de la vie, la Amélie qui avait oublié pour quoi elle vivait, pour qui elle continuait à avancer, bon gré, malgré.

Merci d'avoir été une partie de moi, et de continuer à l'être.

Parce que sans vous, je ne serai pas, tout simplement.

Hum...


Je venais poster un message qui me trotte dans la tête depuis deux jours, et puis...je l'ai oublié.

Je travaille tout le temps, pas longtemps, mais souvent. C'est pire que travailler longtemps, je crois. Parce que ça gâche mes journées, littéralement !

Je ne vais plus au Saint, écoeurantite aïgue. Surtout depuis que j'ai compris quelle game il fallait jouer pour aller à cet endroit. Et la poupoune plastinée, depuis quelques temps, ça ne me tente plus.

J'aimais bien la B.O, avant que je découvre que les jeudis soirs sont presque pire que les vendredi du Saint. Parce qu'on doit jouer la pitoune botoxée au naturel. Great challenge ! Nice try ! Sorry, but try again.

J'suis plus capable, de jouer comme ça. D'acter ma vie, de réciter mon texte par coeur et d'attendre que les comédiens se rebellent.

J'ai éteins la télévision.

Et j'ai enfin commencé à vivre !

Je ne regrette pas d'avoir eu ce mode de vie pendant un certain temps. Je me suis bien amusé, je dois l'admettre. Et puis, dans notre ville où aller au Saint sans se faire carter est une manière efficace d'être respecté, je demande simplement pardon d'avoir succombé au jeu facile de la quête de prestige et d'estime.

Reste quand même des relents de mon ancienne vie de clubbeuse aguerrie, surtout quand j'entens des chansons de peepee, comme dirait si bien une de mes amies. Signification libre à vous, chers lecteurs ! Dans ma tête, ce serait plutôt chanson de pipi, pour ce que ça vaut ! ;)

Mais bref, je me sens tellement bien !

C'est indescriptible, j'ai envie de pleurer ! Je ne sais pas quel terme conviendrait le mieux. Libérée, soulagée, ressucitée ? J'ai perdu tant de temps, tant de précieuses secondes à essayer d'être comme tous les autres, sans jamais réaliser que ma plus grande richesse, c'était justement d'être différente!

Huhu

Pêcher sur le skyblog de Alice Chérie ! : )


A Tu αimes boire (αlcool)
M Tu te fαis toujours du fun
E Tu embrαsse vrαiment bien
L Tu es sαuvαge et folle
I Tu αimes tout le monde
E Tu embrαsse vrαiment bien

F Les gens t'αdore
A Tu αimes boire (αlcool)
U Tu αs souvent froid
B T'es une personne sociαble
E Tu embrαsse vrαiment bien
R Tu es vrαiment fou/folle
T Tu es loyαle



A: Tu αimes boire (αlcool)
B: T'es une personne sociαble
C: Tu es sαuvαge et folle
D: Tu αs lα meilleure personnαlité
E: Tu embrαsse vrαiment bien
F: Les gens t'αdore
G: Tu ne lαisses personne te dire quoi fαire
H: Tu αs une belle personαlitée
I: Tu αimes tout le monde
J: Tu vies pour vivre et t'αmuser
K: Tu αimes fαire tα stupide
L: Tu es sαuvαge et folle
M: Tu te fαis toujours du fun
N: Tu es sexy à mourir
O: Tu es la meilleure αu lit
P: Tu es populαire
Q: Tu es hypocrite
R: Tu es vrαiment fou/folle
S: Tu tombes vite en αmour
T: Tu es loyαle
U: Tu αs souvent froid
V: Tu ne juges pαs les gens
W: Tu es vrαiment occupée
X: Tu ne lαisses personne te dire quoi fαire
Y: Tu ne te lαisses pas mαnipuler pαr ton chum
Z: Prêt/e à tout


Un petit jeu qui mets encore plus de soleil dans ma journée, même si c'est ridicule, même si c'est n'importe quoi, ça fait du bien ! : )

Le réveil

On pense souvent que les gestes les plus banals que nous posons chaque jour ne modifieront pas le cours de notre existence. On croit souvent que le fait de les répéter d’une façon quasi-machinale fait en sorte qu’ils soient inoffensifs.

C’est faux.

Et tu me l’as appris.

À force de te répéter que je t’aimais j’en ai oublié l’essence même du terme. Je t’aime, je t’aime, je t’aime ! Ces mots galvaudés, oubliés, recyclés…

Je t’aime, je t’aime, je t’aime ! Avant, quand je te les disais, il me semblait que la Terre sursautait, que ma peau frémissait et mes cheveux filtraient tout le bonheur qui suait de toi.

Avant, il me semble que tout était bien plus facile.

Quand mes je t’aime se sont-ils mués en je ne t’aime plus, en va t’en, sors de ma vie ? Je ne le sais plus. Il me semble que je t’ai trop aimé pour savoir réellement quand j’ai décidé de ne plus le faire.

C’était un matin tout à fait comme les autres, un matin qui ne prédit pas que le cours de l’existence changera. Je me suis levée, innocemment, et devant mon miroir, j’ai vu que je n’étais plus elle mais de nouveau moi.

J’ai su que tu n’avais plus ton emprise sur moi.

À partir de ce moment, le reste est flou. J’ai tâté ma peau à la recherche des parcelles de celle que j’étais devenue mais elles s’étiolaient au fur et à mesure que mes doigts avides de toi tentaient de s’en imprégner. J’ai dis ton nom à voix haute mais il n’avait plus d’échos dans le mot qui régnait sur ma vie ; dans ton nom il n’y avait plus une douce brise mais un vent vide de sens.

Je crois avoir été me recoucher ; c’était une trop belle journée pour la gaspiller en vivant, en plus ! Je me suis recouché et pour la première fois depuis tant de siestes, quand mes yeux se sont fermés, il n’y avait pas ton image pour m’accueillir dans ma noirceur.

Monday, June 04, 2007

Elle.

Elle m'a demandé de lui écrire ma frustration, ma peine et mon désespoir.

Elle veut le jouer, sur scène.

Elle désire prendre mes mots et les faire vivre, l'instant d'un soir.

Je suis touchée beaucoup plus que je ne pourrai le décrire.

Et j'espère être à la hauteur.

Saturday, June 02, 2007

Rencontre adomondienne : )

En fait, j'ai passé une si belle soirée que je me demande bien comment la décrire sans la dénaturer.

Simplicité, sourires, complicité, éclats de rire, symbiose, je ne sais pas par où commencer !

C'était vraiment, vraiment bien. Cristal et moi avons adoré partagé ce moment avec vous !

Honnêtement, nous avions peur d'être, comment dire, à part, ou que vous nous trouviez jeune et hors contexte. J'espère sincèrement que ce n'est pas le cas !

Parce que pour ma part, vous m'avez subjugués, mon nick msn dit vrai ! ;) Vous avez tous un petit quelque chose de spécial qui fait de vous des gens très,très attachants !

Depuis que nous sommes partis, Hélène et moi sourions comme deux idiotes en repensant à la soirée . :P

J'aurai souhaité être encore présente à l'instant où j'écris ces lignes, mais bon, la prochaine fois, nous y serons, promis ! :o)

Can you sign my yearbook, please ?

Ces jours-ci, nous sommes en plein dans la distribution des albums de finissants.

Qui dit album des finissants, dit petits mots à écrire aux personnes que nous avons cotôyé depuis tant d'années.

Et qu'au fond, nous ne connaissons pour ainsi dire pas !

Je ne sais pas si c'est normal, mais après deux jours de signature intensifs, des trois plus beaux mots que j'ai, deux sont de personnes dont je ne suis pas proche. Peut-êtres qu'elles ont su voir au delà de tout ça, je n'en sais rien, mais je me questionne ...

Cinq années avec toi, c'est comme un tourbillon d'émotions !

Pourrait-il avoir une meilleure tournure pour me décrire que ça ? Un tourbillon d'émotions, c'est tellement...moi. Ça m'a touché, vraiment.

Même si nous ne sommes pas très proches, j'ai toujours trouvé que ton sourire était contagieux.

Un sourire contagieux ! Wow, c'est tellement joli ! Et surtout, si gentil.

Je peux vous dire que cet après-midi là, j'ai du contagier plusieurs autres personnes. : )