Tornade circulaire
On dirait que le ciel s'est assombrit au fur et à mesure que mon humeur se détériorait.
Et que je tourne en rond depuis lui avoir parlé sans but, sans raison. Je tourne en rond faute de pouvoir rester assise avec comme seule compagnie mon chat qui n'y comprend rien et mon père qui rumine ses quarante-neuf ans et les trémolos d'Isabelle Boulay en boucle de concert avec mes doigs qui parcourent le clavier sans avoir réellement de raison plus satisfaisante que la raison pour laquelle je tourne en rond.
J'ai froid.
Il doit faire trente-deux degrés à l'ombre et moi, je crève de froid.
Ou bien je crève de toi, je n'en sais trop rien.
Ma mère papillonne un peu partout dans la maison en préparation le souper d'anniversaire de mon père et moi, j'ai envie de pleurer. J'ai envie d'être ailleurs,très loin, où elle et ses sandwiches pas de croûte n'auraient pas accès.
La soirée s'annonce longue, très, très longue.
Et puis j'ai peur. J'ai peur de tout faire tout croche n'importe comment juste pour me prouver à moi-même que je suis rendue à milles lieux de toi. Peur de ramasser le premier imbécile au coin de la rue et me pavaner avec lui pour que tu te crèves les yeux de notre vision qui semblera si parfaite. J'aurai mes lunettes de soleil, pour que tu ne vois pas mes yeux qui t'ont toujours parlé même quand je me taisais.
Oh mon amour, c'est si dur, aujourd'hui, être quand tu n'es pas là. Ça ne m'avait pas pesé depuis bien longtemps, mais ça vient de me rattraper d'un coup, que je n'avais pas prévu.
Pas aujourd'hui, pas maintenant, plus tard, reviens me hanter mais je t'en supplie, pas aujourd'hui.
Et que je tourne en rond depuis lui avoir parlé sans but, sans raison. Je tourne en rond faute de pouvoir rester assise avec comme seule compagnie mon chat qui n'y comprend rien et mon père qui rumine ses quarante-neuf ans et les trémolos d'Isabelle Boulay en boucle de concert avec mes doigs qui parcourent le clavier sans avoir réellement de raison plus satisfaisante que la raison pour laquelle je tourne en rond.
J'ai froid.
Il doit faire trente-deux degrés à l'ombre et moi, je crève de froid.
Ou bien je crève de toi, je n'en sais trop rien.
Ma mère papillonne un peu partout dans la maison en préparation le souper d'anniversaire de mon père et moi, j'ai envie de pleurer. J'ai envie d'être ailleurs,très loin, où elle et ses sandwiches pas de croûte n'auraient pas accès.
La soirée s'annonce longue, très, très longue.
Et puis j'ai peur. J'ai peur de tout faire tout croche n'importe comment juste pour me prouver à moi-même que je suis rendue à milles lieux de toi. Peur de ramasser le premier imbécile au coin de la rue et me pavaner avec lui pour que tu te crèves les yeux de notre vision qui semblera si parfaite. J'aurai mes lunettes de soleil, pour que tu ne vois pas mes yeux qui t'ont toujours parlé même quand je me taisais.
Oh mon amour, c'est si dur, aujourd'hui, être quand tu n'es pas là. Ça ne m'avait pas pesé depuis bien longtemps, mais ça vient de me rattraper d'un coup, que je n'avais pas prévu.
Pas aujourd'hui, pas maintenant, plus tard, reviens me hanter mais je t'en supplie, pas aujourd'hui.
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