Saturday, December 16, 2006

Le lendemain, les lumières sont éteintes.

Est-ce que ça se peut, se sentir tellement triste, que ça ne fait plus mal ?

Ça gèle.

J'me sens comme en stand by, j'suis plus capable de bouger, de rien faire. J'me souviens de rien de ma soirée, sauf du sourire lumineux d'Hugo, et des joues rugueuses de Bruno.

Je pensais pas que c'était possible, aimer tellement, aimer jusqu'à en venir à accepter de souffrir. Parce que tu ne peux pas faire autrement. Parce que votre amour se situe dans la portion douleur de la définition de ce qu'est ce sentiment.

J'ai le coeur en compote, les yeux boursoufflés et noirs de maquillage. J'ai plus envie d'me battre, ni pour lui , ni pour rien. Je suis triste mais c'est plus que de la tristesse, je ne sais même pas ce que ça pourrait être tellement c'est gros, que ça prend toute la place.

Je me demande bien comment je fais pour t'aimer encore après tout ce temps. Je voudrais bien croire que mon absence de réaction résulte du fait que je ne suis plus amoureuse de toi, mais je sais bien que ce n'est pas le cas.

Quand j'ai remis Babe hier, j'ai pleuré. La remplaçante se demandait bien pourquoi, d'ailleurs. J'ai pleuré parce que je m'étais promis, dès le début, que lorsque je remettrai ce travail, ce serait fini. Que j'aurai compris.

C'est raté.

Et je pleure encore, ce doit être Noël qui tarde à se vêtir de ses habits blancs, je ne sais pas, mais je pleure. Parce que je t'aime et je me mens....

Monday, December 11, 2006

Un 11 décembre ordinaire.

Traitez-moi tant que vous voudrez d'égoïste, je clâme haut et fort que je suis déçue.

Bon.

Je sais qu'on a fêté ma fête toute la fin de semaine mais...

J'aurai aimé ça qu'on me souhaite bonne fête, ce matin.

Bon.

Au moins, Ariane m'a téléphoné. Ça a vraiment fait du bien. Et ça m'a réconforté dans l'idée que ça va faire du bien aussi l'an prochain de fréquenter d'autres gens, pour tout le monde. Voir d'autres personnes, entendre des points de vues différents, juste rencontrer des nouveaux tripeux qui vont partager leur passion avec nous ...

Ça va être tellement hahurissant, et j'ai tellement hâte !

Tellement hâte de rencontrer les gens dans mes cours, tellement hâte de voir si l'art unifie encore plus les esprits quand ces mêmes esprits étudient l'art. Hâte,hâte,hâte,hâte...

Je suis égoïste, peut-être. Mais j'aurai juste voulu, pour ma fête, qu'ils m'écrivent des beaux mots. C'est ce que je fais le mieux, c'est ce que j'aurai aimé recevoir. Qu'on me réconforte aussi dans l'idée que jamais je ne vais les perdre.

Je sais bien que la fin de semaine a été intense et alcoolisée, mais bon ...

Je suis heureuse que Alice soit venue, aussi. Franchement, c'est vraiment une petite perle. Et je suis tellement désolée que Ghys ne sache pas profiter de l'huître qui s'ouvre pour lui ...

Et c'était chouette, vraiment , vraiment chouette ! Parce que majoritairement tout le monde était là, même Érika qui ne sort de sa caverne que très rarement. Même ceux qui travaillaient. Même ceux qui ne m'aimaient pas, on s'est réconcilié. J'ai eu du plaisir. Et M'sieur B. ne s'est pas pointé, et ça ne m'a pas dérangé, je n'ai même pas eu 30 secondes pour y songer.

Et il était là. Et c'était encore plus chouette. Et je suis toujours aussi timide, je n'ose pas le regarder dans les yeux parce qu'il me fait rougir. Et il m'a donné la bise pour la fête, et je croyais pas ça possible mais les papillons dans mes yeux sont revenus. Il est tellement grand, tellement imposant, mais ... tellement doux et gentil et incapable de faire du mal à une mouche.

Mais c'est surtout son sourire, vous devriez réellement voir son sourire !

Quand il sourit j'ai l'impression que le monde n'existe plus. J'ai l'impression que je pourrais vivre uniquement pour le faire sourire, et que ça suffirait.

W-o-w.

Il est vraiment génial. On a jasé pas mal et c'est vraiment une bonne personne (en italique parce que c'est laid comme expression,bouh,bouh !! ). Mais je le connais pas vraiment encore, je peux juste dire l'effet qu'il a eu sur moi à jeun, je tiens à le préciser.

Mais je ne peux pas vous cacher que j'apprécierai vraiment le revoir, lui reparler, avoir la possibilité d'apprendre à le connaître...

Parce que je sais que je ne tomberai pas amoureuse de lui pour oublier M'sieur B. J'en ai même la certitude.

Parce que quand je suis avec H., je l'ai déjà oublié.

Et c'est là, c'est tout ça, la magie du renouveau. Quand on croyait que plus jamais la vie ne nous habiterait, sans crier garde, ça revient. Et ça explose.

Et je voudrai sceller son sourire sur le mien.

Et je suis heureuse.

Et si ça ne marche pas...

Tant pis.

La mer est remplie de poissons... :)


( J'avais prévue initialement vous entretenir sur ma peur d'avoir 18 ans dans un an, mai ça ira à demain ! ^.^ )