Comme le vin
Comme le vin, j'ai découvert aujourd'hui que l'écriture s'améliore avec les années!
Voici dans sa version intégrale, non-corrigée et non-modifiée, le premier texte que j'ai écris, il y a de cela...hum...presque 6 ans ! Il s'intitule " Ça " .
Attachez votre tuque avec d'la broche, ça FESSE !
Et pitié, ne me jugez pas.
Ça
Il était si beau dans son habit rouge et blanc. Le plus fort parmi tous les garçons, portant fièrement le numéro 57.Quand il marchait des les corridors blancs de l'école, tous les regards se tournaient sur lui, la star de notre petite ville. Il semblait n'avoir que pour passion ce sport, et n'étais heureux que sur le terrain, à condition que l'autre équipe sois assez forte pour espérer les battrent. Eux, les Cyclones. Première équipe de division, formez de tous les colosses de l'école sans cervelles qui ne savait qu'utiliser leurs gros bras pour se faire un nom. Tous, sauf lui. Il était très intelligent, bien plus que la majorité des élèves. Il savait faire la différence entre une partie et la vrai vie...Il n'était pas très beau, mais pour moi il était un dieu. Il était mon ange parmis les démons de l'enfer. Je le connaissais depuis si longtemps, que tous ses défauts devenaient qualités et ses qualités, j'en avais fais une liste. Du haut de ses quatorze ans, il m'impressionnait terriblement. Quand il venait me parler, je buvais ses paroles, savourant sa présence à mes côtés. Je ne comprenais pas pourquoi il s'intéresserait à moi, une fille modèle que tout le monde surnommait la rat de bibliothèque. Mais pourtant, je ne cessais de m'imaginer que, un jour, il cesserait de voir en moi son ancienne voisine et découvrirait Amélie, une jeune fille qui ne demande pas mieux que de s'épanouir. Cependant, il ne semblait pas voir que les filles existaient, bien que cela semble drôlement dit comme ça. Football, étude, football, étude, football n'était que ses préoccupations. J'aurais tellement aimer lui avouer toute mon amour avant que....
Oh!Je me réveilles en sursaut!J'ai fait un rêve affreux...Jean-Simon était mort...!Je n'aimes vraiment pas rêver à des choses comme ça...Je sais que ce n'était qu'un songe, mais tout de même, j'ai un mauvais pressentiment...Je vais partir pour l'école bien embêter ce matin!Le trajet en autobus me sembla si long...Même les pitreries d'Émilie ,la meilleure pour faire des singeries à sept du matin, ne me font pas rire, ce qui est exceptionnel. Je n'ais qu'une envie, c'est de me précipiter au casier 97 pour vérifier s'il est bien vivant...Enfin, l'autobus arrive à destination il était grand temps, j'étouffes avec ses dégénérés. Je sors en prenant une grande gorgée d'air fraîche, et j'inspectes la cour avec des yeux critiques. J'aperçois mes amies assises à notre banc habituel, et je vois ensuite les groupes de ceux qui fument leurs clopes, comme ils les appellent .Et ensuite, je trouves les joueurs de football!Sauf que...Ils ont un visage terne, et les yeux rougis.~Oh non, qu'est-ce qu'il ce passe!!??~Où est-il??Soudain, je vois Nicolas, le garçon le plus doux et gentil que je connaisse, me pointer et s'approcher de moi en courant.
-Amélie, il...
-Qu'est-ce qu'il lui ais arriver!?
-Comment as-tu...?
-Je sais, c'est tout!Où est-il!?
-À l'hôpital...je suis désolé, on craint pour sa vie...
~Je le savais, je le savais que trop bien. Un couteau s'enfonce dans ma gorge ,il me transperce. Je vois encore Nicolas, mais il devient de plus en plus flou ,formant une tache brune et rouge, brune à cause de la couleur sa peau, et rouge à cause de leur manteau rouge vif. Je l'ais su en me réveillant ce matin qu'il lui était arriver quelques chose. Je n'ais jamais été confronter à la mort d'aussi près. Et maintenant, elle frappe sur la personne pour qui je me serais laisser mourir de faim, si cela aurait fait son bonheur...~
Nicolas me toucha l'épaule, je le sentit. Mais je me dépris de son emprise et marchant, comme un robot, comme un robot téléguider. Je marches, et je pleures. Je me suis diriger vers Any, ma meilleure amie. Évidemment, elle avait tout de suite compris que quelques choses n'allait pas. Cette fille là est comme ma partie complémentaire. On parle souvent d'âme sœur en amour. Eh bien Any est mon âme sœur d'amitié. Après avoir échanger une longue accolade, j'ai voulu savoir, j'ai voulu tourner le couteau dans la plaie encore fraîche, mais je ne peux m'en empêcher.
-Vous saviez...?
-Non, on vient de l'apprendre...
-Qu'est-ce qu'il lui ais arriver vraiment?
-Oh non Amélie, je ne crois pas que...
-Si!Dis-moi le!
-Ça ne te feras pas de bien, au contraire.
-Je m'en contrefiches, tout ce que je veux c'est mourir si lui l'est.
-Eh bien...tu sais, la fête de Patrick, vendredi passé?
-Ouais....
-Eh bien...il y était.
-Et puis???ça ne me dit rien ça!
-Eh bien...il a bu trop d'alcool, et il a embarquer dans un concours...celui qui avale le plus de tequila en deux minute...
-Arrête, j'imagines la fin...Il est tomber dans un choc cérébral...et ensuite ça été le coma...et comme tout le monde était paqueter, personne na appeler les flics...
-Amélie...Je suis désolée
-...
~Je n'aurais jamais pus l'imaginer capable de faire une chose comme ça...Ma mère étant infirmière, je sais comment à fini la soirée, sans même qu’Any me le dise. Au moins, je me dis que s'il est mort, il n'a rien senti, sinon que l'ivresse l'envahir tranquillement mais sûrement...Je le trouvais si intelligent, mais pourtant il a fait ce concours stupide, il a mis sa vie en danger...~
Pour un lundi matin, ça n'avais vraiment pas commencer comme il faut. En plus, je rentrais avec Serge, mon prof préféré, mais l'adulte le plus agaçant que je puisse dans ma vie connaître qui allait sûrement remarquer mes yeux rouges. Pour l'instant, j'errais dans les corridors blancs, à mon tour, en voyant tout et rien, sachant très bien que les gens se retournaient à mon passage, non pas à cause de ma grandeur, mais à cause de mon mascara bleu qui coulait le long de mes joues, et que je n'avais pas envie d'essuyer. Je voulais montrer à l'école tout entière que je m'en foutais de ce qu'ils pensaient de moi, que ma seule raison de sourire et de vivre allait peut-être s'en aller, dans un endroit où on ne peut pas téléphoner pour avoir des nouvelles. Non, car la mort est un allé simple, sans destination de retour. J'ai fini par réussir a ouvrir mon casier, goûtant amèrement à l'eau salée qui prenait place dans le creux de mes lèvres sèches. Ensuite, je pris machinalement mon gros cahier à anneau noir, et je fermis la porte, fracassant ainsi ma poterie d'éléphant, qui m'avait pris tellement de temps à finaliser, mais je m'en foutais de ça aussi. Cette poterie, je voulais la lui donner, malheureusement, ça ne sera sûrement pas possible .Mon professeur de sciences savait pour Jean-Simon, il comprit tout de suite lui aussi en me voyant dans sa classe. Moi qui d'habitude participe activement, il me voyait là, comme absente, comme une élève qui avait consumer des substances illicites. Cependant, il su durant les messages du matin, quand la secrétaire dit cette phrase toute simple
-Ce matin...eumm...nous étions supposé avoir le capitaine de l'équipe de football avec nous mais il est...eumm....pris ailleurs alors...
Je n'ais jamais su la fin car je me suis effondrée sur ma chaise. Ma vie n'avais plus de sens, j'étais comme un château de carte qui s'écroulait quand quelqu'un éternuait...Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu que j'étais chez l'infirmière, et qu'on parlait de Jean-Simon. Alors j'ai écouter, sans voir qui parlait....
-Oui, pauvre enfant!
-Tout probablement qu'il ne s'en remettra pas...C'est triste!
-Sa mère m'a dit qu'il est dans le coma, entre la vie et la mort.
-Il est coucher et il murmure le prénom de la demoiselle qui est installer dans la chaise là.
-Tout porte à croire qu'ils vivaient une histoire amoureuse..
-Ou qu'ils auraient pus en vivre une...
~Mourir, partir loin d'ici. Allez avec lui, puisque s'il part, moi je ne sert plus à rien. On m'a déjà dit que l'amour mourrait avec le temps, et bien moi je vais mourir avec l'amour, et rester graver dans le temps. De toute ma vie, je ne comprends qu'aujourd'hui le sens d'aimer avec un grand A. Moi, aujourd'hui, je me rends compte que j'aime, et je veux qu'il le sache...Avant qu'il ne parte...~
Je me suis lever, ça je m'en souviens. J'ai pris à tâtons mon sac à dos, et je suis sortie. Quelle chance parmis mes malheurs, l'hôpital est située en avant de l'école .Et encore une autre chance, ma mère travaille la nuit, alors elle ne sera pas là. Quand j'ai traverser la route, j'étais dans un état second, et des personnes m'ont dit que j'ai été à un cheveux d'aller le rejoindre à cause des voitures. J’ai causer des carambollages, et des embouteillages. Quand j’ai enfin attends l'hôpital, je n'ais même pas pris la peine d'aller demander sa chambre, car là encore, je savais. Je me suis diriger vers la chambre 57,sans même demander mon chemin, j'ai grandie dans cette hôpital. Et je suis arrivée, et j'ai foncée, sans tenir compter des gardes-malades qui ont essayer de m'arrêter. Et puis je me suis assises à ses côtés, et je lui ais tenu la main. Je lui ais parler, lui ais dit qu'il était le meilleur, le plus fort, et j’ai prier pour qu'il s'en sortes. Ma journée, je l'ais passer avec lui, j'ai rater tout mes cours et je lui ais parler. Parler à avoir les lèvres en sang, et le cœur aussi. Blesser qu'il ne réponde pas, que seulement l'appareil qui sert à vérifier les battements de cœur réagisse à mes paroles. Espérant qu'il sorte de son coma, et qu'il m'embrasse.
Il n'est jamais revenu. Vers 3heures et demie ,son cœur s'est accélérer. Je savais que le moment était venu .Je me suis pencher, je l'ais soulever, et je l'est enlacer. Je l'ais bercer, j'ai chanter avec la voie de mon cœur toute ma tendresse. Et puis, je lui ais pris la main, je l'ais embrasser et j'ai murmurer ses petits mots
-Va en paix Jean-Simon ,je t'aime et je vais toujours t'aimer...Tu resteras le meilleur footballeur à jamais...
Et puis il a bouger, et il a souri ,a serrer ma main plus fort, et....il est parti. À 3h33,le lundi après-midi, ma vie s'est arrêter, mais au moins ,j'ai su qu'il avait ressenti les mêmes choses pour moi que j'avais eu.
Je suis aller à ses funérailles. C'était vraiment triste .J'ai encore trop pleurer, mais j'ai garder pour moi l'épisode de l'hôpital .Dans son cercueil, il était habiller avec son bel habit rouge et blanc, portant fièrement le numéro 57,maintenant,avant,et à tout jamais, il était, est ,sera et restera un footballeur jusqu'à la fin....
~Ne m'oublie jamais ,et un jour ,nous serons réunis ensemble. Car moi ,je ne t'oublierais pas...et je t'aimerais encore et encore...Car dans la vie, on ne connaît qu'une âme sœur, et la mienne est partie au paradis, et elle veille sur moi, en m'attendant...~
Bon,hein ! Il faut bien avoir une dose d'humour, dans la vie ! Et accepter de rire de soi ! Et mettre son orgueil de côté, parfois !
Mais pas trop souvent, quand même ! ; )
1 Comments:
Je trouve ça bon moi. Même qu'à cet âge là, j'aurais fait 1000 fois pire... Je savais même pas c'était quoi écrire une histoire avec des vrais personnages et des vrais mots, pas des mots d'école. Et c'est super cute ton histoire! =)
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