Thursday, July 19, 2007

Les peaux de lièvres


C'est chaud.

Ça me fait penser à une bougie qui s'étiole au rythme des corps qui s'enlacent.

Ça halète, c'est l'instant de flottement entre l'attente et l'arrivée, entre le fantasme et la réalité.

C'est si beau, que j'en perds mes mots.

Je voudrais vivre ça, un jour.

Ou bien le chanter.

C'est une chanson, c'est une parcelle de peau, c'est l'odeur de la sueur et du sperme, c'est la neige qui fond dans mes lunettes. C'est des images qui me martèlent, des images qui m'étouffent et en redemandent.

J'aime cette chanson.

J'aime Tricot Machine.

J'espère que vous tomberez en amour vous aussi.

En attendant...


T'as les joues rouges boréales
Tes couettes noires virent au blanc
Comme l'asphalte
Il tombe des peaux de lièvres sur Montréal.

On s'éclipse du party
La neige crisse sous nos pieds
Les flocons dansent doucement dans le vent
Mais c'est pas la faute du temps si je frissonne

Et nos mains se repèrent
Et nos coeurs s'accélèrent
On se dit rien et pourtant on se comprend
Sous les premiers murmures de l'hiver

Le désir nous harcèle
On coupe par les ruelles
Ça fait tellement longtemps qu'on s'attend
La nuit s'annonce si chaude et si belle

T'as les joues rouges boréales
Tes couettes noires virent au blanc
Comme l'asphalte
Il tombe des peaux de lièvres sur Montréal.

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

tu as raison ...cette chanson est magnifique et j'ai figée quand je l'ai entendu au show de Tricot Machine....c'est exactement ce que j'ai vécue avec mon copain...les mots sont magiques.

11:08 AM  

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