Qui je suis
Quelle question, Van !
À laquelle visiblement je ne sais quoi répondre.
Qui je suis ?
Je suis une personne complexe, tant par ses réactions que ses convictions. Je suis prompte, impatiente et spontanée. J'aime, passionnément, à la folie, ou pas du tout. Moyennement, ça n'existe pas, dans mon monde. Ni gris. C'est noir, ou blanc.
Mais qui suis-je,réellement ?
Je suis une partie de vous. Vous m'avez profondément façonné, et avant de poser un geste j'ai une pensée pour vous, vous me suivez partout où je vais, vous êtes dans chacun de mes soupirs, mais bien plus souvent dans chacun de mes rires, de mes sourires.
Je vous sous-entends dans chaque mot que je prononce, vous entendez-vous ? Je l'espère. Je vous écris et je vous joue, je vous chante aussi.
Je n'ai jamais été aussi intensément que dans les instants que nous avons partagé. Je ne suis pas ponctuelle, je vous fais souvent attendre, je suis paresseuse, mais je suis toujours heureuse. Ou du moins, je fais comme si je l'étais, en attendant de l'être vraiment.
J'aime écrire. Ce n'est pas un trait de personnalité, être écriveuse, mais ce l'est fondamentalement pour moi, que le mot pour le dire existe ou non. J'écris parce que je suis, je ne peux dissocier les deux. Et même si j'ai souvent envie de changer de majeure l'an prochain, jamais être sur une scène ne me procurera le sentiment qui m'envahit présentement, alors que mes doigts parcourent furieusement le clavier et que je tourne à peine la tête pour écouter les jérémiades de ma mère, tant je suis obsédée par ce simple geste tant méprisée qu'est D'ÉCRIRE !
Je suis charnelle, j'adore les plaisirs de la chair, mea culpa. Rien ne vaut un baiser à mes yeux, pas même milles de mes mots. Un baiser. Une caresse. Une effleurement. Un frisson.
Je tente par tous les moyens d'écrire tout ce que je ressens, avec plus ou moins de réussite. Je bouillonne, j'ébullitionne ! Je suis en solstice artistique, je crée sans jamais pouvoir m'arrêter. Je m'éloigne et je reviens sans cesse, je valse sur vos rythmes.
Je suis aquatique, je flotte, je me perds dans toute l'étendue de mon océan intérieur, agité ou placide, selon les saisons et les catastrophes humaines et naturelles. Qui je suis, oh Van, c'est si dur de le savoir ! C'est ce que je cherche sans cesse depuis si longtemps,me trouver, enfin. Savoir qui je suis, sans aucun doute, sans hésitation. Répondre d'une voix assurée, prête à contrer les mauvaises volontés de tous et chacun.
Je suis qui je suis, pourrais-je répondre. Je ne veux plus être les autres,c'est ennuyant, au bout d'un moment, de faire comme si tu étais quelqu'un d'autre. Crois-moi, ça devient vite lassant. Je me demande bien pourquoi je ne m'en suis pas aperçue avant. Il faut croire que mon personnage était très convainquant, quand on dit se laisser avoir par l'histoire...Il faut croire que j'y ai cru, moi aussi.
Mais dans ce que je suis, la seule chose dont je suis absolument certaine, c'est que tu y es pour beaucoup, et que je ne trouverai sans doute jamais le moyen de vous remercier assez pour avoir toujours enduré et soutenu la Amélie des temps sombres (oui, je nous ai nommé dans ce message, au diable l'anonymat!), la Amélie des abîmes de la vie, la Amélie qui avait oublié pour quoi elle vivait, pour qui elle continuait à avancer, bon gré, malgré.
Merci d'avoir été une partie de moi, et de continuer à l'être.
Parce que sans vous, je ne serai pas, tout simplement.
À laquelle visiblement je ne sais quoi répondre.
Qui je suis ?
Je suis une personne complexe, tant par ses réactions que ses convictions. Je suis prompte, impatiente et spontanée. J'aime, passionnément, à la folie, ou pas du tout. Moyennement, ça n'existe pas, dans mon monde. Ni gris. C'est noir, ou blanc.
Mais qui suis-je,réellement ?
Je suis une partie de vous. Vous m'avez profondément façonné, et avant de poser un geste j'ai une pensée pour vous, vous me suivez partout où je vais, vous êtes dans chacun de mes soupirs, mais bien plus souvent dans chacun de mes rires, de mes sourires.
Je vous sous-entends dans chaque mot que je prononce, vous entendez-vous ? Je l'espère. Je vous écris et je vous joue, je vous chante aussi.
Je n'ai jamais été aussi intensément que dans les instants que nous avons partagé. Je ne suis pas ponctuelle, je vous fais souvent attendre, je suis paresseuse, mais je suis toujours heureuse. Ou du moins, je fais comme si je l'étais, en attendant de l'être vraiment.
J'aime écrire. Ce n'est pas un trait de personnalité, être écriveuse, mais ce l'est fondamentalement pour moi, que le mot pour le dire existe ou non. J'écris parce que je suis, je ne peux dissocier les deux. Et même si j'ai souvent envie de changer de majeure l'an prochain, jamais être sur une scène ne me procurera le sentiment qui m'envahit présentement, alors que mes doigts parcourent furieusement le clavier et que je tourne à peine la tête pour écouter les jérémiades de ma mère, tant je suis obsédée par ce simple geste tant méprisée qu'est D'ÉCRIRE !
Je suis charnelle, j'adore les plaisirs de la chair, mea culpa. Rien ne vaut un baiser à mes yeux, pas même milles de mes mots. Un baiser. Une caresse. Une effleurement. Un frisson.
Je tente par tous les moyens d'écrire tout ce que je ressens, avec plus ou moins de réussite. Je bouillonne, j'ébullitionne ! Je suis en solstice artistique, je crée sans jamais pouvoir m'arrêter. Je m'éloigne et je reviens sans cesse, je valse sur vos rythmes.
Je suis aquatique, je flotte, je me perds dans toute l'étendue de mon océan intérieur, agité ou placide, selon les saisons et les catastrophes humaines et naturelles. Qui je suis, oh Van, c'est si dur de le savoir ! C'est ce que je cherche sans cesse depuis si longtemps,me trouver, enfin. Savoir qui je suis, sans aucun doute, sans hésitation. Répondre d'une voix assurée, prête à contrer les mauvaises volontés de tous et chacun.
Je suis qui je suis, pourrais-je répondre. Je ne veux plus être les autres,c'est ennuyant, au bout d'un moment, de faire comme si tu étais quelqu'un d'autre. Crois-moi, ça devient vite lassant. Je me demande bien pourquoi je ne m'en suis pas aperçue avant. Il faut croire que mon personnage était très convainquant, quand on dit se laisser avoir par l'histoire...Il faut croire que j'y ai cru, moi aussi.
Mais dans ce que je suis, la seule chose dont je suis absolument certaine, c'est que tu y es pour beaucoup, et que je ne trouverai sans doute jamais le moyen de vous remercier assez pour avoir toujours enduré et soutenu la Amélie des temps sombres (oui, je nous ai nommé dans ce message, au diable l'anonymat!), la Amélie des abîmes de la vie, la Amélie qui avait oublié pour quoi elle vivait, pour qui elle continuait à avancer, bon gré, malgré.
Merci d'avoir été une partie de moi, et de continuer à l'être.
Parce que sans vous, je ne serai pas, tout simplement.
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