Une petite nouvelle
...Sans trop de buts, ni d'histoires. Un petit délire pour me désennuyer de cette soirée plutôt étrange.
Ah! Elle n'a pas de titre.
Je ne sais plus quand, mais un jour, j’ai réalisé que je parlais toute seule.
C’est peut-être le même jour où j’ai compris que la seule voix qui me répondait, c’était l’écho de la mienne.
J’ai levé les yeux vers toi mais tu fixais inlassablement ton plat de spaghetti. Nous étions au restaurant, je crois. Ou peut-être pas du tout. Peut-être que nous étions attablés avec tes parents, et puis les miens aussi, et avec nos deux familles. Au fond, ce n’est pas important. Je ne me souviens pas des détails, tout ce qui m’importait, c’était toi.
Toi, et ton regard tourné vers les pâtes qui semblaient ô combien intéressantes, les pâtes qui ne t’avaient jamais parut si divertissantes et amusantes.
Je t’ai appelé doucement, comme j’en avais l’habitude. Mon chéri, mon chéri, m’écoutes-tu ?
Aucune réaction.
Les pâtes te faisaient de l’œil, tu flirtais avec elles outrageusement devant moi sans même réagir à mon énervement naissant.
Une deuxième tentative. Mon chéri, mon chéri ? M’entends-tu ?
Salopes de pâtes.
Je commençai sérieusement à perdre patience. Je m’efforçai jour après jour de tolérer tes égarements, tes moments de flottements mentaux, mais ma gentillesse avait ses limites !
J’ai dérangé ta contemplation gastronomique en inversant nos plats. Malheureusement, tu as très bien encaissé le coup, et mon steak est devenu ton meilleur copain au même moment où j’empoignai l’assiette de spaghetti et menaçait de te verser tes maîtresses sur la tête.
Mon CHÉRI, je crois que nous avons un problème de communications.
Ta riposte fut efficace : jouer du couteau avec le brocoli voisin des carottes, stratégie purement machiavélique pour me faire perdre les pédales.
Et je les perdis, mon amour. Mon chéri. Je les perdis.
Tandis que les premières nouilles dégoulinaient le long de ton dos, tu ne bougeas pas, n’esquissa pas le moindre geste pour m’indiquer ton mécontentement, pas même un regard avec ces mots silencieux qui me martèlent habituellement le fond du cerveau : comment as-tu pu OSÉ ?
Tu n’as pas bougé. Même quand les serveuses se sont précipités vers nous, les serveuses ou ta mère ou les deux ou peut-être bien même que personne n’a bougé plus que toi, peut-être bien que nous n’étions que tous les deux comme il me le semblait.
Alors j’ai pris mon steak, ton couteau, ma désormais purée de légumes, et je les ai envoyé balancé à l’autre bout de la pièce. Je criai. Mes cheveux se sont défaits et la sauce a taché mon chemisier.
REGARDE-MOI, MON CHÉRI ! JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE NE FONCTIONNE PLUS ENTRE NOUS, MON AMOUR ! IL SERAIT PEUT-ÊTRE TEMPS DE RECONSIDÉRER NOTRE RELATION, MON CHATON ! MAIS D’ABORD, TU VAS ME REGARDER, TU AS COMPRIS, ORDURE ? TU VAS ME REGARDER ! REGARDE-MOI !
…
« Vanessa, ça va, ma belle? »
« Pardon ? »
« Tu as l’air absente. »
« Oh, je suis confuse! Je divaguais. »
Ah! Elle n'a pas de titre.
Je ne sais plus quand, mais un jour, j’ai réalisé que je parlais toute seule.
C’est peut-être le même jour où j’ai compris que la seule voix qui me répondait, c’était l’écho de la mienne.
J’ai levé les yeux vers toi mais tu fixais inlassablement ton plat de spaghetti. Nous étions au restaurant, je crois. Ou peut-être pas du tout. Peut-être que nous étions attablés avec tes parents, et puis les miens aussi, et avec nos deux familles. Au fond, ce n’est pas important. Je ne me souviens pas des détails, tout ce qui m’importait, c’était toi.
Toi, et ton regard tourné vers les pâtes qui semblaient ô combien intéressantes, les pâtes qui ne t’avaient jamais parut si divertissantes et amusantes.
Je t’ai appelé doucement, comme j’en avais l’habitude. Mon chéri, mon chéri, m’écoutes-tu ?
Aucune réaction.
Les pâtes te faisaient de l’œil, tu flirtais avec elles outrageusement devant moi sans même réagir à mon énervement naissant.
Une deuxième tentative. Mon chéri, mon chéri ? M’entends-tu ?
Salopes de pâtes.
Je commençai sérieusement à perdre patience. Je m’efforçai jour après jour de tolérer tes égarements, tes moments de flottements mentaux, mais ma gentillesse avait ses limites !
J’ai dérangé ta contemplation gastronomique en inversant nos plats. Malheureusement, tu as très bien encaissé le coup, et mon steak est devenu ton meilleur copain au même moment où j’empoignai l’assiette de spaghetti et menaçait de te verser tes maîtresses sur la tête.
Mon CHÉRI, je crois que nous avons un problème de communications.
Ta riposte fut efficace : jouer du couteau avec le brocoli voisin des carottes, stratégie purement machiavélique pour me faire perdre les pédales.
Et je les perdis, mon amour. Mon chéri. Je les perdis.
Tandis que les premières nouilles dégoulinaient le long de ton dos, tu ne bougeas pas, n’esquissa pas le moindre geste pour m’indiquer ton mécontentement, pas même un regard avec ces mots silencieux qui me martèlent habituellement le fond du cerveau : comment as-tu pu OSÉ ?
Tu n’as pas bougé. Même quand les serveuses se sont précipités vers nous, les serveuses ou ta mère ou les deux ou peut-être bien même que personne n’a bougé plus que toi, peut-être bien que nous n’étions que tous les deux comme il me le semblait.
Alors j’ai pris mon steak, ton couteau, ma désormais purée de légumes, et je les ai envoyé balancé à l’autre bout de la pièce. Je criai. Mes cheveux se sont défaits et la sauce a taché mon chemisier.
REGARDE-MOI, MON CHÉRI ! JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE NE FONCTIONNE PLUS ENTRE NOUS, MON AMOUR ! IL SERAIT PEUT-ÊTRE TEMPS DE RECONSIDÉRER NOTRE RELATION, MON CHATON ! MAIS D’ABORD, TU VAS ME REGARDER, TU AS COMPRIS, ORDURE ? TU VAS ME REGARDER ! REGARDE-MOI !
…
« Vanessa, ça va, ma belle? »
« Pardon ? »
« Tu as l’air absente. »
« Oh, je suis confuse! Je divaguais. »
2 Comments:
Tant qu'on parle pas de la même Vanessa, tout va bien :P
LOL !
Je vais t'avouer que je te parlais justement quand je composais ça et que c'est pour ça que j'ai pris ce nom là. ;)
Mais ce n'était pas particulièrements visé contre toi.
Quoi que je t'imagine bien versé un plat de pâtes sur la tête de Philou. :D
Je t'aime fort ! <<33
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