Monday, June 25, 2007

Wish you were here.


J'ai beau dire que je n'y crois plus chaque mois, j'ai beau écrire et clâmer tout haut que tout est bien fini, que tout est bien qui fini bien, il y aura toujours quelque chose pour me rattacher à toi.

Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
and what we found...
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
the same old fear
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
wish you were here
---­Pink Floyd child------ dit :
Yeah
---­Pink Floyd child------ dit :
^^
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
cest tellement ma préférée
---­Pink Floyd child------ dit :
ca me surprend pas
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
??
---­Pink Floyd child------ dit :
bruwn aussi
Amélie | The world will never ever be the same, and you're to blame. dit :
Je savais pas.


À vrai dire, je m'en doutais.

Comment aurait-il pu en être autrement ?

Et là, j'ai envie de crier, de pleurer, de me laisser flotter dans l'eau jusqu'à ce que j'oublie le poid de mon amour qui pèse sur mes épaules.

Ça m'a fait mal, trop mal ,de te voir, hier. Avec elle. On en a parlé des heures de temps, face à face, et sur Internet, d'elle. Et même si on en a parlé et que je sais qu'elle n'est plus rien à tes yeux, qu'elle ne représente et n'a jamais représenté tant pour toi, je ne peux supporter de vous voir ensemble.

C'est au dessus de mes forces, je m'excuse.

Je me rappelle cette soirée si spéciale, où nous devions faire des maths ; où nous avions parlé toute la nuit. Nous avions parlé et je ne sais toujours pas pourquoi, sans doute était-ce l'alignement des astres, mais tu t'étais confié à moi comme jamais auparavant. Je ne crois pas en avoir parlé ici : c'est une soirée que je gardais au creux de ma mémoire,pour moi toute seule.

Je t'ai aimé encore plus à chaque seconde. J'ignorais même qu'il était possible d'aimer autant.

Tu as une façon déroutante de te confier, d'abord tu ne dis rien du tout et puis quand je ne m'y attends plus, tu parles, tu parles, tu parles, et je ne peux plus t'arrêter. Alors je suspends le temps et je profite de l'instant, parce que je ne sais jamais s'il va se répéter.

Et quand tu parles, ça me rassure. Ça m'apaise. Ça me calme. Tu es là devant moi et tu oses à peine lever les yeux et moi je te regarde, tendrement, peut-être que c'est ce qui t'effraie ; sûrement est-ce le cas. Et j'écoute, je suis tout ouïe, et ça accentue sans doute ton malaise, mais tu continues, tu persévères, et tu te livres un peu à moi, sans douter que je te regarde si intensément pour graver tes mots et tes sourires et le moindre pli de ton visage, pour m'en souvenir toujours si bien avec exactitude six mois un an ou même deux plus tard.

Je ne sais même plus pourquoi j'écris sur cette soirée, j'imagine que c'est parce que je n'en ai jamais parlé avant.

De toute façon, ça m'a fait du bien. Je me sens mieux,maintenant. Et prête pour continuer à avancer vers cette vie où il n'en fera plus partie.

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