Fièvreuse
Aujourd'hui plus que jamais, je me sens seule. J'écris, pour faire changement, dans un de mes cours, au lieu d'écouter. Pour faire changement, mon enseignante, parfaitement consciente que je n'écoute pas son monologue monotone, ne dira rien.
M'enfin...
Je me sens seule parce qu'entourée c'est comme s'il n'y avait personne. Je suis malade, absente, ailleurs. Je crois que j'aime être malade pour cette raison : je peux être en tête à tête avec moi-même sans me tenir au milieu de cette foule.
Tu sais, m'adresser des mots sans que je ne sache trop lesquels me le sont vraiment m'a donné envie de t'en adresser aussi. Mais toi, tu comprendras d'une seule lecture qu'ils te seront dédiés ; un jour, j'y arriverai pour les tiens aussi.
Je n'ai pas grand chose à dire. En fait, c'est plutôt une façon de me sentir mieux, d'être accompagnée. Comme si en t'écrivant, tu restais avec moi, comme si même invisible, ta présence me réconfortait.
En plus, il pleut. Je crois que je suis toujours triste, quand il pleut. Ou très,très heureuse. Ça dépend. Aujourd'hui, parce que je me sens très,très seule, je dirai que je suis très,très triste.
C'est propice à la tristesse, avoue ! Il est tellement dur de pleurer quand le soleil brille. J'ai l'impression de l'insulter ! Mais je suis peut-être juste naïve...
Pour être honnête, je tourne en rond. Je devrai carrément jeter plus loin mon crayon, mais j'aurai peur d'avoir encore plus mal.
C'est bien, de t'avoir par hasard, retrouvé et ramené dans ma vie. J'arrêterai là pour les retrouvailles, au risque de tomber dans le mielleux facile qu'il m'ai si facile d'écrire ! ;)
La journée sera longue, je vais tousser et moucher et ciller et sacrer. Et sans doute rater mon évaluation ministérielle de conversation anglaise.
Mais déjà, il me semble que je suis un peu moins seule, avec toi sur ce papier.
M'enfin...
Je me sens seule parce qu'entourée c'est comme s'il n'y avait personne. Je suis malade, absente, ailleurs. Je crois que j'aime être malade pour cette raison : je peux être en tête à tête avec moi-même sans me tenir au milieu de cette foule.
Tu sais, m'adresser des mots sans que je ne sache trop lesquels me le sont vraiment m'a donné envie de t'en adresser aussi. Mais toi, tu comprendras d'une seule lecture qu'ils te seront dédiés ; un jour, j'y arriverai pour les tiens aussi.
Je n'ai pas grand chose à dire. En fait, c'est plutôt une façon de me sentir mieux, d'être accompagnée. Comme si en t'écrivant, tu restais avec moi, comme si même invisible, ta présence me réconfortait.
En plus, il pleut. Je crois que je suis toujours triste, quand il pleut. Ou très,très heureuse. Ça dépend. Aujourd'hui, parce que je me sens très,très seule, je dirai que je suis très,très triste.
C'est propice à la tristesse, avoue ! Il est tellement dur de pleurer quand le soleil brille. J'ai l'impression de l'insulter ! Mais je suis peut-être juste naïve...
Pour être honnête, je tourne en rond. Je devrai carrément jeter plus loin mon crayon, mais j'aurai peur d'avoir encore plus mal.
C'est bien, de t'avoir par hasard, retrouvé et ramené dans ma vie. J'arrêterai là pour les retrouvailles, au risque de tomber dans le mielleux facile qu'il m'ai si facile d'écrire ! ;)
La journée sera longue, je vais tousser et moucher et ciller et sacrer. Et sans doute rater mon évaluation ministérielle de conversation anglaise.
Mais déjà, il me semble que je suis un peu moins seule, avec toi sur ce papier.