Sans titre notable
On s'entend, c'est à prendre à la légère, et c'est dans le cadre d'un cours où il fallait être le plus romantique possible dans nos écrits...
J’ai peur.
Mais tu sais, malgré mes craintes, je foncerai les yeux fermés et la tête haute.
Tu as désillusionné mes peines, tu as fais de moi non plus ton admiratrice, mais ton amie. Je n’en ai que faire, du personnage. Même s’ils sont indissociables, c’est avec toi que j’ai envie de faire un bout de chemin.
Je vois ton masque tomber et derrière, c’est encore mieux qu’avec. Je ne suis pas déçue, ne t’inquiète pas. Au contraire ! Je me sens privilégiée d’avoir la chance de percer le mythe.
J’ai peur, c’est vrai. Mais ça m’emplit de bonheur. Le bonheur de l’inconnu, du renouveau. L’idée d’aller vers l’avant, de recommencer. D’hésiter, parce qu’une tendre maladresse s’empare de moi quand tu afflues dans mes pensées. D’y croire, même si je me demande constamment pourquoi tu tiens à moi, pourquoi tu as mis un pied dans ma vie.
J’ai tellement de choses à te raconter que j’en perds mes mots. Tu comprends mes tourments. Pour cause, tu as les mêmes. Ou alors, tu t’en souviens très bien, souvenirs cuisants d’une période trouble. J’ai envie de te croire sur parole quand tu dis qu’au final, la vie est bien faite : elle nous a fait nous rencontrer, nous raconter.
C’est bien assez pour garder la foi !
Tu m’inspires. J’ai aussi envie d’être délicate, de prendre soin de ce lien qui s’imprègne de nous, qui se battit peu à peu, au fil des jours. Je n’ai comme ambition pour nous deux que de douces émotions : de la fine pluie d’un soir humide d’été qui apaise, c’est maintenant la fraîcheur d’un sorbet à la lime après une longue randonnée qui rafraîchit.
Désolée, je ne suis pas douée pour les métaphores, tu le sais bien.
Aujourd’hui, tu n’es pas là, ni maintenant ni pour plusieurs jours, jusqu’à je ne sais quand. Notre petite routine est brisée, aller dormir sans t’avoir parlé est alors une drôle d’idée, pourtant vraie…
Mais tu marches vers ton destin et jamais il ne me viendrait à l’esprit de te reprocher ton absence, tes silences et tes besoins de solitude. Je vivrai avec, c’est tout. Je choisi peut-être le chemin cahoteux en m’attachant à toi, celui parsemé de roches et de crevasses.
Mais je n’en ai rien à faire, des épreuves à venir ! Si je marche à tes côtés, je sais que les pierres deviendront poussières, et que des ponts nous permettront de ne pas tomber dans les abîmes.
Et si toi tu y glisses, je serai là pour te rattraper, pour te tenir la main. Et si tu oublies qui tu es, je serai là pour m’en souvenir.
Parce que le personnage m’importe peu, je ne veux pas le connaître ; il appartient aux autres. C’est le vrai toi que je veux.
Me laisseras-tu l’apprivoiser ?
J’ai peur.
Mais tu sais, malgré mes craintes, je foncerai les yeux fermés et la tête haute.
Tu as désillusionné mes peines, tu as fais de moi non plus ton admiratrice, mais ton amie. Je n’en ai que faire, du personnage. Même s’ils sont indissociables, c’est avec toi que j’ai envie de faire un bout de chemin.
Je vois ton masque tomber et derrière, c’est encore mieux qu’avec. Je ne suis pas déçue, ne t’inquiète pas. Au contraire ! Je me sens privilégiée d’avoir la chance de percer le mythe.
J’ai peur, c’est vrai. Mais ça m’emplit de bonheur. Le bonheur de l’inconnu, du renouveau. L’idée d’aller vers l’avant, de recommencer. D’hésiter, parce qu’une tendre maladresse s’empare de moi quand tu afflues dans mes pensées. D’y croire, même si je me demande constamment pourquoi tu tiens à moi, pourquoi tu as mis un pied dans ma vie.
J’ai tellement de choses à te raconter que j’en perds mes mots. Tu comprends mes tourments. Pour cause, tu as les mêmes. Ou alors, tu t’en souviens très bien, souvenirs cuisants d’une période trouble. J’ai envie de te croire sur parole quand tu dis qu’au final, la vie est bien faite : elle nous a fait nous rencontrer, nous raconter.
C’est bien assez pour garder la foi !
Tu m’inspires. J’ai aussi envie d’être délicate, de prendre soin de ce lien qui s’imprègne de nous, qui se battit peu à peu, au fil des jours. Je n’ai comme ambition pour nous deux que de douces émotions : de la fine pluie d’un soir humide d’été qui apaise, c’est maintenant la fraîcheur d’un sorbet à la lime après une longue randonnée qui rafraîchit.
Désolée, je ne suis pas douée pour les métaphores, tu le sais bien.
Aujourd’hui, tu n’es pas là, ni maintenant ni pour plusieurs jours, jusqu’à je ne sais quand. Notre petite routine est brisée, aller dormir sans t’avoir parlé est alors une drôle d’idée, pourtant vraie…
Mais tu marches vers ton destin et jamais il ne me viendrait à l’esprit de te reprocher ton absence, tes silences et tes besoins de solitude. Je vivrai avec, c’est tout. Je choisi peut-être le chemin cahoteux en m’attachant à toi, celui parsemé de roches et de crevasses.
Mais je n’en ai rien à faire, des épreuves à venir ! Si je marche à tes côtés, je sais que les pierres deviendront poussières, et que des ponts nous permettront de ne pas tomber dans les abîmes.
Et si toi tu y glisses, je serai là pour te rattraper, pour te tenir la main. Et si tu oublies qui tu es, je serai là pour m’en souvenir.
Parce que le personnage m’importe peu, je ne veux pas le connaître ; il appartient aux autres. C’est le vrai toi que je veux.
Me laisseras-tu l’apprivoiser ?
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