Sunday, September 24, 2006

La tête dans une friteuse.

M'sieur Babe a failli passer la soirée à l'hôpital, hier.

Oui, parce que j'ai failli lui foutre la tête dans la friteuse du St-Hub, mes amies.

Juste une phrase :

" POURQUOI ÇA NE POURRAIT PAS ÊTRE SIMPLE ? "


Bin non, hein, il faut toujours que ça se complique. Qu'il soit en criss, alors que j'ai aucune foutue idée du pourquoi.

Et il faut toujours qu'à ces moments précis là, j'écoute des films qui me font penser à lui. Comme Fever Pitch, le film qu'on avait été voir au ciné parce que je m'étais fais carter pour Sin City.

Je suis tannée de toujours être en mode frustrée quand je suis avec lui. J'aimerais ça juste que ça soit correct. Pas qu'on redevienne les amants branchés qu'on était avant, juste qu'on ne veuille plus mutuellement s'arracher les yeux chaque fois qu'on se regarde.

Je déteste son regard en biais, je déteste sa démarche nonchalante, je déteste quand il me sourit au travers de sa barbe, je déteste tout ce qu'il fait parce que maintenant, ce qu'il fait, je sais que ce n'est plus uniquement pour moi. Parce que je sais qu'il y a Miss Pute, et qu'elle prend une grande place dans sa vie.

Et si vous saviez comme j'aimerais seulement être encore une enfant, comme quand il m'a connue. Être l'innocente petite fille qu'il a pervertie, être encore insouciante de ce que la vie m'apporterait.

Comme j'aimerais ne pas avoir vécu...

Monday, September 18, 2006

Jeux d'enfants ( Hey jealousy)

Ce texte n'est pas de moi.

C'est la première fois que je quote délibérément ainsi un auteur sur mon blog, mais ce texte là m'a trop chaviré pour que je le passe sous silence. Je me suis reconnu dans chaque mot, dans chaque point, dans chaque putain de virgule.

Je vous le livre dans sa version intégrale, à vous de le reformuler dans votre tête pour que le texte s'adapte à une femme qui l'écrirait, à vous de saisir les bouts que j'aurai pu, sans aucun doute, écrire moi même... wow... je suis soufflée. Moi qui pensait que le petit chroniqueur de la night life montréalaise, Matthieu Simard, était un nerdz pas de vie.

Si tous les nerdz sont comme ça, j'en marie un ! J'en marierai même deux !

M'enfin...Lisez, et apprécier.


Jeux d'enfants ( Hey, jealousy)

T'oublier ? Je fais tout ce que je peux pour y parvenir. Et tu sais, avec tout ce que tu m'as fais, c'est plus facile.

J'ai envie de te dire, toi, comment tu m'as fais mal. Comment tu m'as détruit et comment j'aime te détester. J'ai envie de te dire mes efforts pour t'oublier. Penser à autre chose, toujours, chaque fois que j'ai quelque chose en tête qui te regarde. Éviter de te regarder, quand ta figure apparaît dans les paupières de mes yeux fermés. Fermer mon esprit à tes tortures, toujours, penser aux malheurs de la vie qui ne te concernent pas. Manquer d'argent, juste pour être tourmenté par autre chose. M'imaginer avec une autre, avoir plus de fun qu'avec toi. Fermer mon cerveau. Switch à off . Ne pas réfléchir, écouter Virginie, chanter faux. N'importe quoi. Chaque minute.

(Quand les journées passent,ce n'est rien. On a tous vécu ça, on le vivra, vous savez, il n'y a rien là, avoir mal pendant des jours. Quand ce sont des semaines, c'est encore un peu normal, mais ça devient long. Des semaines de douleur, on se demande si on l'a mérité. Mais on se dit qu'on n'est pas tout seul. Quand ce sont des mois, il faut faire quelque chose. C'est maladif, c'est cruel, c'est vicieux. On commence à penser que ça ne nous quittera jamais, on commence à croire qu'un mauvais sort à été jeté sur notre tête.)

C'est l'hiver et je rentre chez moi. Première chose que je fais, c'est décrocher le téléphone pour voir si j'ai des messages. Si le tut tut tut est là, ou si c'est un tuuuuuuuuuuuuuuut. Pas de message. C'est bien. Mais ça me déçoit. Quand est-ce que tu vas m'appeler, pour me dire que tu t'ennuies ?

J'allume la télé. Des filles en bikini sur la musique réarrangée (mal) de Rod Stewart.Coudonc, y'est ben tard. Les filles en bikini, elles me font penser à la fois où tu m'as montré ton nouveau maillot. T'es belle.

Je change de poste. Aux nouvelles, un accident de char, un gars saoul est rentré dans un poteau sur Papineau. Je pense à cette soirée où tu m'as reconduit chez moi parce que j'étais trop saoul, alors que t'avais bu autant que moi.

Je peux continuer, si tu veux. Je peux continuer jusqu'à un tome 2. Je peux continuer pendant des rayons et des rayons de bibliothèque. Chaque geste,chaque image, c'est toi. Et le problème, c'est que c'est toi quand c'était cool. C'est toi quand t'étais fine. C'est toi quand tu me faisais des belles promesses. Et après, il y a toujours une minute ou deux où je me réveille, et j'ai mal, parce que c'est rendu toi, la vraie toi. Celle qui m'a fait mal, celle qui me tord et me fend et me pend, celle qui m'inspire plein de verbes qui finissent par un d. Et là, je dis d, et je pense à tes seins. Tu vois comme c'est tordu, tu vois comme tu me déranges.

(Quand on est aux mois, quand le temps s'arrête tellement ça fait mal, quand on n'a plus de force, à force d'avoir forcé, c'est là qu'il se passe quelque chose. Des fois, c'est du bien, des fois c'est du mal. Le bien et le mal, comme on l'apprend dans les cours de morale au primaire quand on n'est pas baptisé et qu'on ne peut pas faire de catéchèse. Le bien, c'est de se réveiller, de se botter le cul et de trouver une solution. Le mal, c'est de se tuer.)

Dimanche matin, 6 h ou 5 h, trop tôt, je me réveille en pensant à toi, bien sûr. La gorge serrée, l'idée qu'en ce moment tu dors peut-être collée à un autre mangeux de marde. T'es en train de baiser ? C'est bien ce que je pensais. T'as baisé toute la nuit ? Oui. Je voudrai tellement me rendormir, je voudrai tellement. Je suis fatigué, des mois de fatigue, je voudrai tellement me rendormir. Paralyser ma tête qui voit plein de niaiseries. Et petit à petit, pour la première fois, ça marche un peu. Quand les images de toi, de ta voix, de ton corps m'aparaissent, je les bloque. En pensant à n'importe quoi, à la moto, à un film poche de science-fiction l'après-midi à TVA. Comme un réflexe, incruster une pensée nounoune dans ma tête dès que tu apparais.Et je m'endors, pour la première fois, de quoi célébrer.

T'oublier, la seule issue. T'oublier pour t'éloigner, t'oublier pour t'estomper, t'oublier comme remède ridicule.

Penser à autre chose, toujours, chaque fois que j'ai quelque chose en tête qui te regarde. Éviter de te regarder, quand ta figure apparaît dans les paupières de mes yeux fermés. Fermer mon esprit à tes tortures, toujours, penser aux malheurs de la vie qui ne te concernent pas. Manquer d'argent, juste pour être tourmenté par autre chose. M'imaginer avec une autre, avoir plus de fun qu'avec toi. Fermer mon cerveau. Switch à off . Ne pas réfléchir, écouter Virginie, chanter faux. N'importe quoi. Chaque minute.

Sunday, September 17, 2006

Mon coeur K.O

C'est perdu d'avance, ce combat là.

Chaque fois que j'essaye de me battre contre toi, je perds.

Chaque fois que je tente de m'en sortir, je reste au même endroit, je ne bouge pas, je stagne.

Je pense vraiment à me trouver un nouvel emploi.

Pas parce que je n'aime pas ça, au contraire !, parce que c'est trop dur d'être constamment avec toi.

J'sais que j'm'adresse encore à toi dans un billet que tu ne liras jamais, et que si jamais tu viens à le lire je serai fâchée que tu m'ai retracée, mais ça fait du bien, Babe, ouff..

J'comprend pas pourquoi j'passe mon temps à t'écrire des mots d'adieu si j'suis jamais capable de t'enterrer une bonne fois pour toutes.

J'ai même pu le goût de continuer les textes que j'écrivais sur nos vies fuckées quand tu m'avais donné cette idée la, j'ai plus le goût de rien depuis qu'on est plus rien l'un pour l'autre...

Tsé, Babe, j'voudrai juss que ça soit comme avant, juss ça, mais ça l'air que c'trop compliqué...

Saturday, September 16, 2006

C'est avec les chansons...

La chanson qui...

...vous fait pleurer à tout coup : Goodbye my lover, James Blunt exequo avec De tes rêves à mes rêves, de Lynda Lemay.

...vous fait sourire : Love Generation, Bob Sinclair

... vous rappelle votre meilleur(e) ami(e) : Yellow, Coldplay

... vous rappelle votre amoureux(se) : Stairway to heaven, Led Zep

... vous rappelle votre enfance : La rue principale, les Colocs

...vous donne envie de danser : Rock this party, Bob Sinclair ! (Now everyboy move,MOVE!)

... que vous écoutez le plus souvent ces temps ci : Hurt, Christina Aguilera.

... que vous êtes incapable d'entendre : Du Daniel Bélanger (évidemment, sauf les 2 printemps!)

.... a les plus jolies paroles selon vous : Les chansons d'Amélie Veille, d'Ariane Gauthier,de Pierre Lapointe..

... que vous avez honte d'aimer : Humfff...Ne boycottez pas mon blog après cette révélation choc : Je l'ai jamais dis à personne, du gars de Star Académie, Étienne Drapeau.

... vous rappelle votre été : Sexy Back, de Justiiiiiiiin.

...vous donne des frissons : Le plus fort c'est mon père, Lynda Lemay.

Friday, September 15, 2006

Mes ailes.

Je trouve ça plutôt déroutant, de regarder mon agenda et d'y voir un post-it, un vulgaire post-it jaune, collé à la date du 28 septembre 2006, à la deuxième période.

Cet avant-midi là, alors que le reste du monde vaquera à leurs petites occupations, moi, je déciderai de mon avenir avec mon cher ami l'Orienteur.

L'Orienteur ne sait pas encore que je suis un cas problème. L'Orienteur ignore que je rêve d'entrevue, de reportage choc, de scène de crime, de tueurs à profiler, mais surtout, il ignore que je suis trop pissouse pour penser vivre mon rêve, que je suis trop peureuse pour...

Quitter le nid familial.

Awwww.

Quel groupe de mot que je DÉTESTE !

Quitter mon foyer, mon confort, ma maison, ma vie. Laisser mes pauvres parents en tête à tête, laisser mon bébé ( lire ici mon chat ) , laisser mes amies derrière et prendre d'assaut mon rêve...

Aie,aie,aie.

Quand même. D'ici à ce que je parte, j'aurai presque 18 ans. Ce qui veut dire que je serai majeure. Et souvent, mon père et moi, on blague.

" Asti que j'ai hâte que tu sois majeure que tu décrisses ! "
" Osti que tu peux pas avoir plus hâte que moi j'ai hâte ! "

Mais au fond...

Je l'avoue...

C'pas vraiiiiiiiiiiii, j'veux pas partir, j'veux toujours dormir avec ma maman à mes côtés, emmitoufflée dans ma doudou, bien au chaud, certain que demain matin arrivera. Et que même s'il n'arrive pas, ça ne sera pas grave.

Que ça soit à Jonquière ou à Ottawa, je ne suis pas certaine d'être prête à assumer de telles responsabilités, que ça soit pour triper ou non, je suis tellement pas certaine de vouloir partir, peut-être que rentrer à l'UQAM en communication écrite peut se faire aussi par d'autres voix que la putain d'ATM qui assure une fucking place.....

Je suis en détresse.



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Sous un tout autre ordre d'idées, ce soir, pour la première fois, je me suis perdue en char. Eh oui, je voulais faire ma toff ,celle qui n'a peur de rien, je me suis ramassée dans un vieux garage en bordure d'une route de campagne, à brailler comme une nulle avec trois amis qui pleurent aussi mais de rire.

Extrait de conversation.

" Fuck,fuck,fuck."
"Quassé quia, sti ? "
" J'sais crissment pu où c'qu'on est."
"Petite Fleur, on peut pas être bin bin loin ! "
"Non mais check, la. J'erconnais vraiment pas le c'hmin ! "

(Moment de silence oppressant et angoissant...)

" On est p't'être à Rouyn Noranda..."
"TA YIEULE BOURDEAU ! "

(Silence où Bourdeau est crampé et où V. a kidnappé mon escarpin pour le balancer au visage de Bourdeau.)

"Fuck,fuck,fuck,non, c'pas vrai...calvaire..."

" .......... HAHHAAHAHA ! "

"TA YIEULE BOURDEAU !! "

" Hein quoi où c'qu'on est, la , P'tite Fleur ? "

"Check le panneau..."

"FUCK,on est à...ST-CLIN-CLIN-DES-MEUH-MEUH !!! "



St-Clin-Clin-Des-Meuh-Meuh est une ville fictive, certes, mais tout aussi loin que l'espèce de campagne freak où nous nous étions retrouvés.

Tout ça parce que nous voulions sauvagement partir sur un road-trip à minuit et demie.

We are the champion my friends..

Monday, September 11, 2006

La boucle

Je parle à M'sieur Babe.

Pour la première fois depuis notre déchirure.

Et j'ai pas l'impression que ça sera facile de rapiécer ça, oh vraiment pas !

Et pour la première fois depuis que nous formions un nous , j'suis même pas certaine de le vouloir vraiment.

C'est comme si le fosset qui s'est creusé entre nous est trop profond, comme si nous étions réellement rendu ailleurs, plus les mêmes depuis ce soir la. Je regrette, vraiment. Il était mon complice, mon Hardy, mon complément.

Il n'est plus que l'ombre de lui même, et moi je ne suis plus la même. J'évolue, je nage, je patauge parfois mais j'avance ; M'sieur Babe est resté là où il était à notre rencontre, il a regressé, le courant l'a emporté loin de moi ...

Pourrais-je dire que la boucle est bouclée ?

Je ne sais pas, je n'en sais rien. Ce soir, je suis perdue. J'erre. Je tape sur mon clavier dans un état second, je pense à un milier de trucs sans importance, j'essaie de ne pas en venir à l'évidence, mais sauf fermer les yeux, je ne trouve plus d'autres options...

M'sieur B. Moi. Ses mots. Mes mots. Un coulis de rancoeur amère, de moments râtés, d'éternités écoulées.

Je t'aime, Babe. J'y peux rien. J't'aimerais sans doute toujours, mon p'tit Babe. Mon premier. Pas mon dernier, mais bon, parfois, j'ai l'impression qu'après t'avoir goûté, les autres seront sans saveur.

J'sais plus où je vais, j'sais plus où on ira, mais une chose est certaine, j'te suivrai plus les yeux fermés sans penser.

J'te suivrai les yeux grand ouvert, pour profiter au max de ce que la vie nous apportera, que ce soit nous deux main dans la main, ou nous deux côte à côte avec la main d'un autre.

Mais j'te suivrai,parce que sans toi, c'est comme s'il y avait un trou dans mon âme.

Friday, September 08, 2006

L'ivresse

Je suis un peu soule.

Mais ça ne m'empêche pas d'écrire sur mon blog.

Laissez moi vous expliquer pourquoi j'aime le saint.

J'aime ce club miteux parce qu'en y rentrant, tu es certain de te sentir à ta place, même si tu n'as que 16 ans.

(Et que si tu as 25 ans, de te sentir très,très vieux, mais c'est un détail ! )

J'aime le Saint parce que tu es certain aussi d'y sortir les cheveux tout mouillés, le corps gluant, les vêtements qui sentent la bière, les pieds en compotte, le coeur aussi.

J'aime le Saint parce qu'il y grouille une trois-centaine de personne tous plus beaux ou plus belles que moi, mais j'en connais au moins le tier, et je les aimeuh.

J'aime aussi aller au Saint parce qu'ils font la meilleure téquila californienne du coin !!

Je voudrai convertir au saint basduck, un ami qui vient de redécouvrir mon blog ( qui s'avère être absolument moins quétaine et dégoulinant de sentiments, j'en conviens ) parce que je voudrai bien le voir se trémousser le popotin sur des airs de beyoncé, yeah yeah i'm crazy in love man !

Maintenant, pourquoi je n'aime pas ce club.

- Parce que les gens sont un tit peu snob.

-Parce qu'il abrite des anciennes danseuses nues et que je n'aime pas vraiment voir des filles se quasi dénudée devant moi. Pour être honnête, ça m'excite pas pen toute !

- Parce que les gars au SAint ne regarde QUE Any, et jamais moi. Sauf les Ontariens souls, mais ça ne compte pas vraiment.

-Parce que ça coute cher, se souler, siboire. ( voyez le subtil jeu de mot, mot de jeu, que je viens de faire. Se souler, si boire...siboire...Huhu.)

-Finalement, le dernier mais non le moindre : parce que tout ce que tu fais au Saint te suit pour le restant de ta carrière de saint-iste.

J'illustre mes propos par cet exemple flagrant.

Un soir mémorable de soulerie ( bien pire que ce soir, je crois que je n'Étais plus en état d'aligner deux mots autre que babebibobubébé ), j'eus la brillante idée de frencher à pleine bouche un ami à B., pour le faire chier, n'ayons pas peur des mots !

Bin sacrament, 6 mois plus tard j'entend encore parler de cet épisode. Et chaque fois je souris et je change de sujte, mais au fond de moi l'envie de crier : CALISSEZ-MOI PATIENCE AVEC LUI,TABOUÈRE !

Merci, ce cri du coeur est exaucé.

ENsuite,ensuite...

M'enfin.

JE susi sortie ce soir pour la fête de ma chum de fille, et c'était bien. JE suis tôt chez moi et un peu fâchée de ça, prochaine fois jaimerais mieux rester plus longtemps. Jai vu beaucoup de gens, dont B., que j,ai superbement ignoré ( sauf un coup d'épaule sur la piste de danse, mea culpa.)

Les Serveuses Top Cool du St-Hub sont venues me parler, elles m'appellent même par mon prénom, la barmaid m'a jasé et elle aussi appelé par mon prénom sous l'oeil jaloux d'une pétasse de secondaire 3, la vie va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Et là, je vous assure que l aseule chose qui me tente, c'est MANGER DU POP-CORN, besoin secondaire que je vais satisfaire dans quelques minutes ! ( cours d'économie, beuuurk. )

Bonne soirée, je me relirai demain, aie aie aie !!!!!

Tuesday, September 05, 2006

Mouin...

Mouin.

Y se passe pas grand chose d'intéressant dans ma vie ces temps ci, voyez-vous.

De retour quand je vais avoir quelque chose à dire !

Saturday, September 02, 2006

Tempêtes au St-Hubert.

Ça serait court, bref et précis.

B. me fait chier. Il est venu s'exhiber avec sa nouvelle blonde au resto, hier soir. J'ai voulu lui pitcher ma brocheuse au visage, mais la trajectoire a dévié et elle a atteri sur un autre comptoir.

J'ai presque pleuré, mes traits se sont tordus, mais j'ai résisté.

Pas question que je braille encore pour lui, merde !

Ma mère m'a dit une espèce de phrase vraiment poche tantôt pour me réconforter :

" La vie est en train de vous montrer que vous n'êtes pas fais l'un pour l'autre. "

En voyant le regard digne de Karla Homolka que je lui ai balancé en pleine poire, elle a rajouté :

" Hum...elle vous montre plutôt que vous n'êtes pas capables d'être ensemble."

Ça me fait chier, ça aussi, mais elle a raison, l'ancêtre. ( Hihi je t'aime Moman ! )

On est PAS CAPABLE de s'endurer, on peut pas rester dans la même pièce sans se lancer des piques, on joue à être mutuellement jaloux chaque fois qu'on a une nouvelle fréquentation, on s'arrange pour ruiner nos relations respectives parce qu'on peut pas s'oublier mais au fond...

Ça rimait à quoi ?

À rien.

Maintenant que, justement, je me trouve à être rien à ses yeux, il a tout à fait le droit de se trouver un autre trou où tremper son pinceau sans que je n'en ai rien à foutre.

Et j'ai le droit de crouser C. ou V. ou n'importe quel tata sans qu'il ne puisse lever le petit doigt !

Je devrai être libre !

Et pourtant...

Je pense toujours à lui.