Tuesday, November 28, 2006

Dans la catégorie " Tout sauf faire sa recherche du monde contemporain "

...Un petit quizz récupérer sur le blog d'Émily, une passionnée d'Harry Potter ( Un jour je vais finir ma fic, promis...)



Ok, voici comment ça marche !
1. Ouvrez votre librairie (iTunes, Winamp, Media Player, iPod, etc)
2. Activez la fonction shuffle
3. Appuyez sur play
4. Pour chaque question, écrivez la chanson qui joue
5. À chaque nouvelle question, appuyez sur le bouton
6. Ne mentez pas pour avoir l’air cool…



Générique d’ouverture: Golden Brown - The Stranglers

Réveil: Everythings burns - Anastacia et Ben Moody

Premier jour d’école: L'autre bord - Kaïn

Tomber en amour: Je penserai à toi - Annie Villeneuve ( on voit que même les débuts de mes histoires d'amour prennent un background musical fataliste, lol )

Dispute: Bad day - Fuel

Rupture: Where is my mind ? - The Pixies ( C'est moi ou mon Window Media Player me niaise ? C'était notre toune ! :o(

Vie: Drop it on me - Ricky Martin et Daddy Yankee ( Faut croire que ma vie est vraiment un long party ! )

Dépression : Change the game - Sean Paul ( Aucun rapport ! )

En voiture: Pourtant je t'aime - Amélie Veille

Flashback: Eleanor Rigby - The Beatles

Retour ensemble: Down in Mexico - Porn Flakes

Mariage: Yo voy - Daddy Yankee. (Très romantique pour un mariage !! )

Naissance d’un enfant: T'es folle en criss - Annie et ses hommes (HAHAHAHAHA ! )

Bataille finale: Landslide - Smashing Pumpkin ( J'aurai d'la misère à me battre sur cette toune la ... )

Scène de mort: Spiders - System of a Down ( Ouais j'me verrai mourir là dessus ! ) (Ceci dit sans aucun sarcasme, en passant ! )

Funérailles: HAHAHAHAHAHA LE PÈRE NOËL C'T'UN QUÉBÉCOIS ! HAHAHAHAHA !

Générique de fin: Salsa Mix Club Dance - Dirty Dancing 2 ...


Mouaille. On va dire, on va dire ! :P

C'est plutôt comique quand même, ça change les idées... :o)

Sunday, November 26, 2006

R.I.P

Je ne sais plus quoi vous dire, mes mots sont morts.

J'enterre aujourd'hui ce qui m'a raccroché souvent à la vie, quand les étoiles ne brillaient plus.

J'enterre ce qui m'a fait sourire, même quand le soleil ne suffisait plus.

Je fais une croix sur ce qui m'a apporté bonheur d'occasion, grand bonheur par moment, mais certainement toujours une petite tape dans le dos quand ça n'allait plus.

Aujourd'hui, je traverse notre océan à la nage, sans me laisser dériver par le courant.

Aujourd'hui, Babe, je nous dis adieu.

Adieu, parce que tu l'as toi-même choisi.

Adieu, parce que tu as trouvé la force qui me manquait pour mettre un terme à notre histoire de fou.

Adieu, parce que ça n'a plus de sens, parce que je suis perdue et que cette fois, tu ne peux plus m'aider à me retrouver, parce que cette fois tu m'as aidé à m'égarer.

Adieu, parce que je n'en peux plus, de voir d'autres filles te sourire, te faire rire, t'aimer. Parce que je voudrai être la seule qui compte, mais je sais que ça n'arrivera plus.

Adieu, parce que peu importe les efforts que j'y mettrai, tu les détruiras, inconsciemment ou pas.

Anyway, tu n'en as rien à foutre.

Anyway, mes emails, tu les delete.

Anyway, tu m'as bloqué.

Anyway, je pleure encore.

J'imagine que ça va finir par passer...

Monday, November 06, 2006

Un dimanche soir à coeur ouvert...

Salut Babe,

J’hais ça, me chicaner avec toi. J’me sens comme si je boudais une partie de moi-même. T’essayeras, juste pour voir !

Mais c’que tu me reproches, ça me fait plus rire qu’autre chose. Quand je l’ai lu, j’ai cligné des yeux. Pincez-moi quelqu’un, j’ai pensé que tu faisais d’la fièvre.

« Réalises-tu que chaque fois que tu me parles, c’est pour me parler des problèmes qui surviennent dans ta vie ? »

Oh boy, Babe, y’a quelque chose qu’il faut que je te dise …

Quand j’te parle, j’me concentre sur mes mots, je prends les plus beaux, je t’offre à travers eux un bout de mon âme.

Quand j’te parle, Babe, j’me sens privilégiée que tu m’écoutes, parce que ton opinion et tes idées m’allument et me provoquent d’une façon inégalée.

Quand j’te dis que j’ai d’la peine, t’es souvent le seul qui le sait. Je m’ouvre à toi comme à personne d’autres, parce que j’ai l’impression que t’es le seul qui sait, le seul qui sans juger va comprendre et accepter.

T’sé Babe que mes problèmes, ils sont souvent aussi importants qu’une goutte d’eau dans l’océan, mais ça, je l’oublie souvent. Et devine qui est là pour le me rappeler …

Y faut que tu saches aussi que j’aime te parler de mes pseudos drames, mais de toutes les choses qui peuplent ma vie aussi. On dirait que mes mots pour s’enflamment et bourgeonnent ; mes mots, quand il s’agit de toi, fleurissent.

Avec eux, je te façonnerai un paysage. Je décrirai d’abord l’herbe, en insistant sur sa texture, son chatouillement sur ma peau nue, sa couleur vraiment pure, vraiment verte, vraiment toi.

Ensuite je décrirai les peupliers qui se balancent au vent, je te décrirai leurs grandes branches qui pendent, leurs feuilles indisciplinées, l’écorce piquante…encore un peu de toi en eux.

Et puis je te parlerai de l’eau, qui borde les peupliers. L’eau tourmentée que les arbres, parce qu’ils la coupent de la bourrasque du vent, arrivent à apaiser. L’eau tantôt placide, tantôt survoltée, l’eau qui ne cesse de remuer, de changer. L’eau qui a sans doute plus de moi que de toi en elle.

J’espère que tu visualises bien l’image, je n’ai jamais été très bonne avec les métaphores!

En te parlant, Babe, je réinventerai les couleurs et les formes. Avec vingt-six lettres, j’arriverai à concevoir tous les pays, à t’emporter avec moi dans mon road trip lyrique.

Quand je te parle de mes problèmes, tu m’apportes des solutions. Quand je réfléchis moi-même aux solutions, tu es le miroir des conséquences qui s’y rattachent. Quand, les rares fois où j’y ai déjà pensé, tu trouves toujours quelque chose à ajouter.

Comment voudrai-je ne plus te parler ?

Tu sais, maintenant que nous travaillons ensemble, nous ne pouvons plus nous éviter. À chaque semaine, nous sommes confrontés l’un à l’autre, impossible de se défiler.

As-tu remarqué qu’il m’arrive de te regarder et de sourire sans raison, comme une imbécile ?

C’est que je songe à toutes les raisons qui me font m’attacher continuellement à toi. Et chaque regard que je pose sur toi réponds à toutes les incertitudes et les doutes.

Si tu trouves que je ne parle que des mes problèmes, Babe, c’est peut-être aussi parce que tu ne prends pas le temps de voir à quel point tu incarnes souvent la réponse à mes interrogations.

Et si on voyait autrement qu’affublés dans nos rôles de cuisinier et de caissière, peut-être que ça changerait ?

Et si on se parlait en se regardant dans le blanc des yeux, penses-tu que je cesserai de me questionner ?

Penses-tu que j’aurai les réponses exactes, sans choix multiples, sans hésiter ?

Penses-tu qu’enfin, on finirait par se comprendre ?

T’sé Babe que sur toi, j’écrirai et je parlerai des heures entières. Je t’écris un livre ; je pourrai déjà songer au tome deux. Je t’ai tout dit, et je remanie mes phrases pour qu’elles soient plus belles, plus vraies, juste pour qu’elles te plaisent.

Accepterais-tu de me parler ailleurs qu’avec ton clavier ? Ailleurs que caché devant ton ordinateur ?

Avant de me reprocher de telles choses qui m’empêcheront sans doute de dormir paisiblement si mes deux oreilles, je t’en prie, Babe, songe à mes mots…

Je sais que dit spontanément, ça aurait sorti tout croche, que ça aurait été laid, que nous aurions dérivés depuis longtemps et que tu m’aurais interrompue une bonne dizaine de fois (ne le nie pas, je le sais).

J’utilise souvent ce médium pour te parler, mais il y a une chose que je crois ne jamais t’avoir dite ou écrite…

Tu sais, Babe, que si j’en avais le pouvoir, j’inventerai un mot nouveau pour décrire la plénitude des sentiments que j’ai pour toi.

Mais je crois qu’avec vingt-six lettres, ça ne serait pas assez.

Bon, allez, je dois trépigner d’impatience sur MSN, viens commenter tout ça !

Je t’embrasse et te souffle toute ma tendresse,

Moi qui t’aime !

( Au cas où quelqu’un tomberait sur ça, je tiens à conserver mon anonymat ;) )





Alors, je lui montre ou non ?

Sunday, November 05, 2006

Un deuil ...

Salut ma belle ,

Je ne sais pas si tu liras ça un jour , mais je n'ai pas le choix, il faut que j'écrive, parce que l'orage en moi veut pas partir. J'arrête plus de pleurer, j'me sens comme si j'étais une journée pluvieuse d'automne ; la température va bien avec mon moral.

Je regarde les feuilles qui tombent ; tout ce qui monte, redescend, m'a t'on dit. J'te vois monter sur ton nuage qui te fait pas pleurer, lui, et je me demande si je vais avoir droit d'y accéder bientôt.

Je suis heureuse pour toi, ne te méprends pas. Ça fait tellement longtemps que tu le cherches, ton prince charmant, je suis sincèrement heureuse que tu l'ais trouvé. C'est un bon p'tit gars, comme dirait ma maman.

Ma maman...Te souviens tu quand tu disais que c'était comme ta deuxième mère ? Te souviens-tu quand tu étais pour moi comme ma soeur ?

Plus tu montes, ma belle, plus tu t'éloignes de moi, plus je te perds ...

Peut-être que pour toi, c'est normal. Peut-être que c'est moi qui est trop sentimentale. Peut-être que je devrais te laisser t'éloigner avec une gaieté de coeur, en dansant et chantant, mais j'en suis incapable, vois-tu. Je t'aime trop pour être heureuse que tu m'exclues de ta nouvelle vie.

J'ai si mal, Any, que mes mots sont ternes, que je ne sais pas quelle phrase utilisée pour illustrée l'ampleur de ma tristesse.

Quand j'étais seule, c'est toi qui est venue vers moi. Je me souviens de tout, t'sé ! Les toilettes sales de Hébert, notre case près des gars qui m'insultaient, la porte sur le côté où on allait se réfugier, le voyage à Grosse-Île, où j'aurai tant à dire que je ne dirai rien..

Nos premiers amours, nos premiers slows, nos premières danses, ma première cigarette, mon trip de rebellion, tu l'as accepté, tu m'as attendu ; j'en suis revenue.

Quand mes parent se sont séparés, j'étais à la dérive ; tu m'as aidé à nager. J'ai longtemps pleuré dans tes bras, j'ai toujours pu compter sur toi, à ce moment mais après aussi.

Quand j'ai fais l'erreur de m'enticher de M'sieur B., je t'ai amené avec moi, jamais je ne t'aurai laissé derrière, jamais au grand JAMAIS je n'aurai pu considéré ma vie sans toi, ça m'était impossible, aussi impossible que de considérer ma vie sans mes parents.

Et quand l'erreur est devenue réelle, tu ne m'as pas laissé tombé. Tu m'as aidé à me remettre sur mes pieds. On a jasé jusqu'à 7 heures du matin, on a réécouté " Une promenade " jusqu'à le savoir par coeur, on a mangé de la salsa spéciale et du chocolat jusqu'à en vomir...

Quand mon père a su qu'il avait un cancer qui lui rongeait l'estomac, tu as pleuré. C'était la première fois que je te voyais pleurer. Tu as pleuré et je n'ai pas su comment réagir, tant c'était étrange. Quand mon père a eu le cancer, j'étais si désemparée que je ne savais plus qui j'étais, pourquoi je vivais, si je réussierai à être assez forte. Tu m'as redonné mes rêves, tu m'as fixé mes buts, j'ai toujours su que tu serais là, que tu trouverais les mots ou les silences, au bon moment, tout le temps.

On m'a souvent dit que les deuils d'amitié faisaient plus mal que les deuils d'amour ; je m'en doutais , j'en suis maintenant persuadée.

Mes mots ne sont pas beaux, mes mots ne toucheraient personne, ni toi ni moi ni personne, mais mes mots sont un reflet de mon combat intérieur : j'accepte de te laisser partir, ou je me bats pour garder une partie de toi avec moi.


En mémoire de notre amitié, parce que tu as mon plus grand respect malgré tout, parce que je t'aime plus que je n'aimerai jamais une amie, parce que tu as été l'aile qui m'a permis de m'envoler les jours où les miennes étaient brisées...

Je choisis de ne pas me battre.

Je ne peux pas, comprends moi ! Tu as l'air si bien, je ne veux tellement pas que tu te sentes coupable ou malalaise, ou embêtée de devoir me parler encore et prendre de mes nouvelles...

Tu vis quelque chose d'unique, ma chérie. Profites bien de tous les instants, chéris les de toute la force que tu pourras, ne les oublie surtout pas. Goûtes à tous, savoure, demande une deuxième assiette, je ne sais pas moi ! , mais vis. N'oublie pas de vivre.

Des moments comme ça, ça ne passe qu'une fois. Ils seront magiques, des années après. Peut-être que tu comprends, maintenant, comment je me sens, parfois. N'oublie jamais que tu fabriques présentement des souvenirs que tu conserveras toute ta vie. Donne leur ton éclat, ta couleur ; injecte les de ton mauve, de ton rouge, de ton jaune, de ton piquant, de ton épice.

Tu es merveilleuse, n'oublie jamais ça non plus. Tu es si merveilleuse qu'inévitablement tous les mecs que j'ai aimé t'ont préféré à moi, et je les comprend : moi aussi je te préfèrerai, haha !

Any, tu es toujours ma soeur, tu le resteras toujours, un lien comme le nôtre ne peut pas s'effacer, il ne fait que s'éclipser, le temps que ça prendra.

Tout ce qui monte redescend, m'a t'on dit.

Sache aussi que quand ton nuage s'emplira d'orages, je serai là pour t'aider à redescendre sur le plancher des vaches.

Je te souffle tout mon amour,

Petite Fleur.



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Je suis en paix avec moi même.

Amen.