T'oublier.

Ce soir, Petite Fleur est fânée.

J'ai mal à la tête.

Tu es encore dans mes pensées.

Quand je crois t'avoir classé dans un tiroir éloigné de ma mémoire, tu refais surface, juste pour me narguer. Coucou, j'existe encore !

Je sais.

Je suis triste. Ça me happe par secousse, ça me fait dérapper complètement. Je suis envahie par nos souvenirs. Par les souvenirs de ce que nous étions. De notre tout.

Arriverais-je un jour à t'oublier complètement ?

À prononcer ton prénom sans frémir, à lire le nom de ta rue sans fermer les yeux ?

Dans mon esprit logique se trouve un champ lexical qui porte ton nom. Chacun des mots que je prononce se répercute dans mon cerveau, étiquetés avec un beau, un grand, un brillant B.

Nous avons changé, nous ne sommes plus les mêmes. Tu m'as volé la fin de mon enfance, j'ai dérobé la fin de ton adolescence. Tu m'as mal aimé, je t'ai trop aimé, au final, on aurait p't'être jamais du commencer à s'aimer...

J'ai l'goût d'brailler.

Parfois je préfèrerai ne plus avoir de coeur. Parfois je préfèrerai être amnésique, je préfèrerai te croiser et ne pas savoir.

Pour toi j'ai supprimé mon ancien blog. J'ai effacé nos presque deux ans de vie, mes presque deux ans de folie, de dégringolade, de presque mort. Pour toi je suis prête à tout, jusqu'à supprimer une partie de moi.

Et ça me fait peur, et ça t'as sûrement fait peur.

Je suis effrayée du pouvoir que tu as sur moi ; je voudrai tant que nos rôles soient échangés, que tu souffres enfin comme j'ai souffert aussi. Je suis blessée, et ma plaie ne guérit pas ; tu l'entretiens.

J'avais juré qu'avec ce nouveau départ imposé, tu ne ferais plus partie de moi, de ma vie, de mes écrits. J'ai gaffé ; tout t'es encore dédié, directement ou non.



Mais je sais bien, au fond, qu'avoir le choix de changer des choses, je referai exactement le même parcours, le même chemin.

Parce que j'ai grandis, parce que je suis ailleurs d'où j'étais, parce que j'étais fille et que je suis femme, parce que je t'ai eu plus que les futures ne t'auront, parce que tu as été mon professeur de la vie, que j'ai redoublé quelque fois, parce que toi aussi, parce que sans ce que nous avons été je ne serai pas celle que je suis aujourd'hui...

Tu m'as consolé pour mieux me faire pleurer. Tu m'as fais rire pour me faire hurler. Tu m'as embrassé ; tu m'as frappé. Tu as fais de moi ton pantin, ta marionnette ; j'en redemandais.

Tu as été malsain, tu as été méchant, tu t'es perdu, je t'ai retrouvé. Tu m'as soutenu, tu m'as laissé tombé, tu m'as rattrapé, tu m'as balotté entre les bras de l'amour et de la haine mais je sais que si c'était à recommencer, je choisirai les mêmes rôles et les mêmes acteurs.

Je ne peux plus écrire je t'aime impunément comme je l'ai si souvent fait dans le passé. Tant mieux. Cela veut peut-être dire qu'un jour, je ne pourrai plus le penser, ni le ressentir.

Cela veut peut-être dire que je ne cracherai pas sur les autres hommes qui voudront m'aimer, en me disant que jamais je ne pourrai aimer un autre que toi. Cela veut peut-être dire que j'en laisserai un autre m'atteindre, que je me serai lassée d'embrasser tes amis pour te faire réagir.

Tu es parti là-bas sans me glisser un mot, sans peut-être même savoir que j'avais supprimé mon bébé pour toi. Tu es parti là-bas en silence, discrètement, et moi je m'en veux de ne pas t'avoir fait parler, comme d'habitude.

Tu es si loin et moi je suis encore ici, et j'ai mal. J'ai mal de toi, Bruno.

Quand est-ce que je vais être en paix avec toi, Bruno ?

Quand ?

A., ma meilleure amie ou " ce que je ne serai jamais "

Je voudrai tellement être A.

A. est ma meilleure amie.

A. est la personne la plus gentille que je connaisse.

Elle ne médit jamais, elle ne méprise jamais, ou si elle le fait, c'est que la personne est très,très vilaine et que tous s'entende pour le dire.

A. est belle, elle a un corps tout mince, qu'elle muscle à coups de nageoire dans la piscine.

A. fait craquer tous les gars, un par un, peu importe leur provenance, leur goût, leur attachement à quelqu'un d'autre...Ils seront tous attiré par A.

A. est, comme je disais, ma meilleure amie.

Les gars sont donc tous très prompts à venir me demander des conseils pour la séduire, puisqu'ils savent que nous sommes très, très liées.

La Petite Fleur que je suis commence à en avoir par dessus le pompom de ne servir qu'à ça.
La Petite Fleur que je suis commence à être bin frustrée de devoir toujours conseillé les autres quand personne, PERSONNE ne demande de conseils pour me séduire, MOI.

Par dessus le marché, je suis toujours invisible aux yeux de ces gars là, jusqu'à l'instant où ils réalisent que je connais A.

Alors là ! LÀ, je deviens quelqu'un. " Petite Fleur, oui, oui, la meilleure amie de A. ! "

J'ai envie de tous les envoyer chier. Quel gros mot ! ; je l'assume.

Il serait facile d'en vouloir à A. d'être si géniale, je le ferai bien entendu, si elle n'avait pas été une des seules à m'endurer, contre vents et marées, même quand j'étais devenue une peste ambulante, même quand je traînais une chaudière de larmes avec moi, même quand je m'étais perdue au détour d'un croisement...

Il serait facile, certes, de blâmer tous les gars de n'être que des obsédés pervers, mais comment pourraient-ils faire autrement? A. dégage une aura de sexe , qu'elle le veuille ou non, elle est provocante,inacessible et ils aiment ça, faut croire !

A. est ma meilleure amie, je l'aime, et je l'aime assez pour parfois encaisser des coups de blues quand on la regarde elle et qu'on me voit pas, moi.

La prétentieuse

Je suis le genre de personne qui endure tout, et qui chiale après.

Il ne m'est arrivé que très rarement de chialer pendant .

Sauf hier.

Quatre filles sur une terasse, des Sex on the Beach planté devant chacune.

Deux gars avec elles, des Sex on the Beach délaissé devant eux. ( C't'un drink de femme, ça ! )

On jase, on rit, on a du fun. Je me sens bien, et ce n'est pas parce que j'ai bu, c'est juste parce que le courant passe bien avec les gars. Je souris, A. souris, V. est égale à elle même ( c'est à dire vulgaire ) , G. est charmant et intéressant, S. est comique et passionné, on les adore déjà.

Une petite ombre au tableau.

M., ou " La Prétentieuse " .

S'il y a bien un genre de personne dont je ne peux supporter très longtemps la présence, ce sont les gens qui se vantent continuellement, qui sont centrés sur eux-même et qui se crissent des autres, tant que ce qu'ils disent peuvent les faire passer pour meilleur que le commun des gens.

Mise en situation.

Il y a, dans ma petite ville, des statues un peu partout, elles représentent le passé et l'histoire de La Vallée des Champs. J'entend G. questionner V. sur la nature des statues, mais V. n'en a décidément aucune idée, elle lui dit donc " Pour ça tu dois demandé à elle ! "

On commence donc à parler, j'adore ses statues ça me fait plaisir de lui en parler, et il a l'air vraiment intéressé lui aussi, me pose des questions et blablabla...Jusqu'à ce que...

M. : " HAHAHAHAHA arrêtez don de parler des maudites statues, HAHAHAHAHA ! T'es drôle!"
G. : " Euh....mouain...haha !"
Petite Fleur pense : La tabarnack.

( En fait c'était plutôt " LA TABARNACK !!!! " mais bon... )

Trente secondes après, les yeux de G. se repose sur moi.

" Qu'est-ce qu'on disait, déjà ? "

C't'au moins ça.


M. est une personne très sûre d'elle, peut-être même trop. Elle s'aime beaucoup, probablement plus que tous les grs avec qui elle est sortie. Elle adore qu'on lui dise qu'elle est belle, même si au fond, je ne trouve pas qu'elle l'est tant que ça. Elle a 2 ans de moins que moi, et ça paraît, bon Dieu, que ça paraît ! M. est une princesse de luxe, elle aime les choses dispendieuses et son richissime père les lui offre sans réchigner. Elle est snobe, elle est égocentrique, elle est ...

M. me tape royalement sur les nerfs.

Et vraiment, deux jours passés avec elle, ce sont 47 heures de trop, si vous voyez ce que je veux dire !

Et malheureusement, elle a une préférence pour le même mec que moi , G.

Ce qui en fait n'est pas réellement un problème.

Parce que sans tomber dans la vantardise à mon tour, si G. passe un peu de temps avec elle, il remarquera bien l'absence notable de cerveau chez elle ! ( 'suis bitch ! )

Vraiment, elle m'énerve. Ses rires exagérés, comment elle gesticule, comment elle fait tout pour être le pôle d'attraction, tout chez elle me donne de l'urticaire.

Je comprend pourquoi je la gardais plutôt à distance, avant. Ça vient de me revenir !

Je sais pas trop quoi faire. Je peux pas délibérément lui mettre des batons dans les roues, je ne ferai pas le poids contre ça. Elle est comme John Tucker ( excellent film en passant ! ), elle retombe toujours sur ses pattes, une vraie chatte ! ( Grgrhumff, en plus, c'est vrai qu'elle n'a que
ça d'attirant...)

M. : J'aime faire l'amour attaché à mon lit avec des menottes.
Petite Fleur : HEIN ? T'AS 14 ANS ?!
M. : C'pas grave, ça.
Petite Fleur pense : Osti de pute.
Petite fleur dit : Humfff...Moi je préfère quelque chose de plus traditionnel, mettons.
G., regardant M. en fronçant les sourcils, dit : Moi aussi !

Yes.

Elle est trop désagréable, vraiment. Pour que j'en écrive un billet sur mon blog, elle est vraiment cancérigène pour moi.

Un autre :

S. : J'adore cette chanson la, c'est...
Petite Fleur sourit : Everythings burns, je l'adore !
G. : Pour vrai, tu connais ça ?
Petite Fleur gênée : Oui, je l'ai déjà chanté en audition...
S. tout oreille : Tu chantes ? Pour vrai ? Moi aussi !
G., gros sourire : Monte le son S., ( me regardant ) tu fais la fille je fais le gars !
Petite Fleur est rouge comme une tomate, baragouine : J'sais pas si je euh me souviens des euh paroles..

J'adore réellement Everythings burns, c'est une de mes chansons préférées, quand la musique commence, je me mets à chanter...

Encore ici, je ne veux pas faire ma M., mais objectivement, je chante très bien. Les deux gars se regardent, impressionés. Ils chantent avec moi, c'est tellement beau ! J'oublie que je suis dans un appartement miteux, qu'il doit faire 40 dégré celcius, que je colle littéralement sur le sofa en cuir, que je ne connais les gars que depuis quelques heures, mais c'est tellement ça !

Ma meilleure amie est assise juste à côté de moi. Elle ne dit rien, elle sourit. V. est aussi silencieuse, , elle voit bien que quelque chose se passe. Mais M...

M. fulmine. M. est en beau tabarnack, parce que M. n'a pas le contrôle de la situation, vu que M. chante comme un pied.

Petite Fleur jubile.

Bref...

On a passé une super soirée, ils sont vraiment gentils, intéressants et sympathique, c'est tellement étrange comment on les a rencontré. Je pensais jamais que la soirée finirait comme ça...

J'adore les choses inattendues. :)

La bonne réponse.

Ok.

J'ai bien réfléchi.

Le quille-o-thon, ça aurait du tout règlé.

Comment je pourrai avoir une relation avec un gars qui va dans des quille-o-thon le vendredi soir ?

Je devrai même pas me poser de questions, la réponse est là, sous mes yeux, elle me pend au bout du temps.

C'est peut-être niaiseux, c'est peut-être très, trop adolescente, ça fait pas sérieuse pour cinq cennes , mais ...

J'ai 16 ans.

Je réclame le droit de m'amuser et de penser un peu à rien de temps en temps, de mettre mon cerveau à off , de déconnecter, de rire comme un écolière qui saute dans une flaque d'eau, de manger des bonbons en bitchant les autres filles tellement plus que nous , de re-re-re-re-re-re-re-re....re-re-re-re-re-re...écouter Une promenade inoubliable mais de pleurer chaque fois que Jamie meurt...

J'ai le droit de vouloir être encore un peu une enfant, de profiter du temps qu'il me reste, non ?

J'ai les larmes aux yeux et le coeur en miette, mais avec R., à moins d'un revirement de situation inattendu, il n'y aura pas de situation pen toute.

Je voulais tellement qu'on me voit plus vieille que je ne le suis, ça arrive et je ne veux plus vieillir.

Au fond, je ne suis qu'encore un tout petit bébé, je veux qu'on me cajole, qu'on m'embrasse sur le front, qu'on me flatte les cheveux, qu'on me murmure que je sens bon dans le creux du cou....

( Petit instant de nostalgie 101 en pensant à Y. qui est rendu si loin ! )

Y'a une partie de moi qui est déjà tannée des soirées au club, des soirées qui finissent toujours pareil : moi, une bouteille d'eau et un plat de fruit, en têtes à têtes avec mon ordinateur ( comme ce soir. ) Je suis presque blasée, de chercher l'amour dans un fond de bouteille. Blasée, de toujours revenir bredouille.

C'est ridicule, j'ai 16 ans et B. a déjà programmé un peu de moi, en matière de mâles. Quand je danse avec des gars, je cherche toujours le petit détail qui me ferait chavirer. Et inévitablement, je chavire pour des gars sensiblement semblable à lui.

" Hum...il a son parfum. "
" Hum...il a de belles mains comme lui. "
" Hum, première fois que je vois des yeux du même vert que les siens ! "
" Hum, il lui ressemble tellement... "

Ça m'énerve !

Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve !

Je suis lucide. J'ai fais mon deuil de lui. Après si longtemps, une fille comprend ce qu'elle s'est toujours évertuée à repousser. Mais...

Pourquoi tout me ramène toujours vers lui ?

Quand je rencontre un garçon chouette, c'est son ami !
Quand un garçon m'approche et qu'il est tout innocent, ignorant mon passé avec mon ex infernal, B. se fait un plaisir de le lui apprendre !
Quand un de ses amis passe par dessus ses commentaires sur moi, il se fait remettre à l'ordre assez vite merci !

Je suis tannée, merde !

J'aimerais ça , bon yieu, pour une fois, vivre une relation normale avec un gars normal sans que mon ex anormal vienne fourrer son nez dans mes affaires !

Et après , M'sieur s'étonne que je louange Y. après avoir passé des mois à me faire niaiser comme une vraie tarte !

Désolée chéri , la tarte est sortie du four !

Ça a tellement pu rapport avec R., ce que je radote...

Mais un peu, quand même. Parce que quand je l'ai décris à ma meilleure amie, machinalement, entre deux bouchées de Subway, elle a baragouiné : " Ouin, on est loin de B. ! "

Met s'en, qu'on est loin de lui !

C'est peut-être ça qui me fait peur...la nouveauté...

Après avoir été la dinde de la farce, ça fait drôle d'être la reine d'la situation.

J'ai si longtemps cherché à plaire à B. que je ne comprend pas que je puisse, sans rien faire pour, plaire naturellement à R. C'est illogique.

C'est terrible. J'écris et tout ce que je me dis, c'est " Je comprend pas que je puisse tenir de tels propos à mon âge. "

Je me demande bien si c'est comme ça pour toutes les autres filles qui ressentent le besoin de blogger . Je vois pas vraiment mes charmantes amies se mettrent à parler de leur ongle cassé ou de leur chaussure abimée, mais quelque part, il doit bien y avoir quelqu'un pour me comprendre !

Bon, avant de déraper complètement...

Je vais aller me coucher.

Mais avant, je vais manger une bonne pomme verte à sa santé, parce qu'il adore ça.
Et parce qu'au fond, je lui souhaite pas réellement un mauvais voyage en Suisse.

Et encore moins que son avion crash.

Y'a des jours où...

J'aurai du resté couchée.

Des jours où j'ai pas envie d'être une jeune adulte en devenir.

Des jours où je veux juste être une adolescente écervelée, qui pense à son ongle brisée ou à son flirt du moment.

Y'a des jours où je me sens pas dans le mood de chauffer un char, mais pas pen toute.

Des jours où ça m'arrive, de starter le char quand je suis arrêtée alors que je dois l'éteindre. De couper une p'tite vieille à vélo, juste parce que ça me tente pas d'attendre qu'elle passe. De rouler à presque 70 dans un quartier pleins de morveux encore en vélo, parce que je m'en calisse d'eux, parce que y'ont juste à faire attention, sti.

Y'a des jours où je me trouve affreuse, surtout quand je parle avec R. comme dans le poste sous celui-ci.

Y'a des jours comme aujourd'hui où je voudrai juste pleurer, sans raison valable. Juste être un gros bébé braillard, me coucher dans les bras de ma mère et pleurnicher. Ça ferait du bien, du BIEN !

Y'a des jours où même si j'attend avec impatience l'invitation de R., je la refuse, pas uniquement parce que c'est pour une cause dont je me calisse aussi, mais plus parce que j'ai affreusement envie de bouffer une tonne de chocolat entré en cachette au cinéma et de brailler sur un film qui donne même pas le goût de brailler.

Y'a des jours où je me trouverai conne d'avoir refuser l'invitation, mais ce jour ne sera pas aujourd'hui, j'ai trop mal à la tête. Le pire, c'est qu'il m'intéresse vraiment ! Et qu'il a vraiment l'air intéressé. Je suis juste trop stupide pour faire en sorte que ça fonctionne.

Y'a des jours où je me dis que je ne suis vraiment plus la même, que B. m'a vraiment façonné à sa façon et y'a des jours où je me demande où est l'ancienne moi, celle qui excellait partout, celle qui souriait et qui maniait sa vie d'une main de maître.

Je suis nulle.

J'hésite avec R. parce que je me demande si je pourrai pas trouver quelque chose de plus. Oui,oui, juste de plus, pas d'adjectifs ensuite.

R. est vraiment fantastique, j'en ai eu la preuve à quelques reprises cette semaine, avec le coup du calin/café et ensuite de cette invitation surprise (à laquelle je m'attendais, pour être honnête. )

R. est gentil, intelligent, dévoué, attentionné, poli, rieur, motivé, passionné, il fait un triple bacc en je-sais-plus-quoi mais quelque chose de très impressionnant, il s'occupe de jeunes ontariens venus à Valleyfield apprendre à parler français (quand on parle plus le joual qu'autre chose,mais bon ! ) , bref ...

Un espèce de mélange de Mère Thérésa, de Téléthon Enfant-Soleil et de Saint dans le corps d'un...homme...de 22 ans . ( Comme je voudrai écrire jeune homme, comme je le voudrai ! )

Et quand je le décris, la majorité des gens me disent, avec un sourcil relevé et/ou froncé : " Mais qu'est-ce que tu attends ? C'est un gars parfait, c'est une perle rare, le laisse pas passé, [ insérer ici des synonymes qui veulent tous dire au fond que je suis cruche de le faire attendre ] "

C'est là que je souris faiblement et que je dis " Euhh...je sais pas. Y'é quand même plus vieux que moi. "

La majorité du monde réponde " Ouin...vu de même ", mais n'en pense pas moins que je suis CRUCHE.

N'est-ce pas ? Avouez que vous hochez la tête, présentement !

Mais ce qui me fait toujours tické, c'est le bout " il est parfait ce gars là ! ".

[ Orgueil-o-mètre à off ]

Moi, je suis tellement imparfaite que je me fais peur. Je me fais peur parce que ce gars-là est tellement...immaculé, que j'ai l'impression que je le salirai si je m'approche trop de lui.

Je suis chiante.
J'ai un caractère de merde.
Je suis impatiente.
Je suis brusque.
Je suis hypocripte, tellement que les gens n'en voient que du feu.
Comme dirait Mère Indigne ( http://mereindigne.blogspot.com/2006/07/la-switch-bitch-cas-despce.html ) ( Pardonnez mon incapacibilité à linker avec des mots !! ) , j'ai souvent la switch à bitch.
J'ai tendance à me calisser des choses qui devraient m'importer le plus au monde.
Je suis orgueilleuse.
J'aime me souler.
J'aime faire des conneries quand je suis soule.
J'aime fumer un gros joint une fois de temps en temps, de plus en plus souvent.
J'aime sortir toute la nuit, dansner jusqu'à avoir mal aux pieds.
J'aime m'amuser avec des garçons que je rencontre ces soirs là.
J'aime ne pas avoir de sentiments.
Je déteste qu'on me reprenne, qu'on me corrige, qu'on me dise quoi faire.
J'aime quand je contrôle subtilement les gens et leur action.
J'aime quand quelqu'un que je n'aime pas se fasse mal, ou ait mal, ou ait un échec, ça me fait plaisir.
Je me réjouis du malheur d'autrui.
Je me sers souvent des autres pour arriver à mes fins.
Je travaille dans le milieu communautaire mais uniquement pour la paye au bout d'la semaine.
Je n'aime pas les enfants, à part s'ils ont un lien quelconque avec moi.
Je suis sévèrement critique envers moi-même, et envers les autres encore plus.
Je ne tolère pas l'incompétance, la médiocrité, je m'attends toujours un niveau supérieur dans tout.
J'ai une fâcheuse tendance à la déprime.
Une fâcheuse tendance à la dépendance affective.
Une très fâcheuse tendance à aimer les mauvais garçons.


EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ POURQUOI JE NE PEUX PAS ÊTRE AVEC CE GARS-LÀ,MERDE ?


[ Orgueil-o-mètre à on ]


Je vais aller me coucher, moi , avant de déprimer encore plus...


Mais avant, sous un tout autre ordre d'idées :

Je suis folle d'Harry Potter et si le bon Dieu m'attends, je veux que le monde de HP existe réellement et je trouve qu'il tarde à m'envoye ma lettre pour Poudlard !


Hum. J'ai dis que j'allais me coucher hein ?

Mon père vient de me proposer une bonne Corona frette.

J'irai me coucher plus tard...

Gloups, prise 2 .

!!!yavhe Qui je connait à windsor? dit :
mais tu fais koi ce soir?


* αмέĿіе * ...Épuisée, partie dormir Appelez-moi pour ce soir voir quess qu'on fout ! dit :
Je sais pas, ça oscille entre " rien " ou " manger au restaurant et cinéma " , accessoirement l'option Saint est toujours valable, j'en sais rien mes chums de filles travaillent ! J'aurai envie d'en virer une tabarnack ... ( imaginez ici un smiley vraiment écoeuré de tout. )

* αмέĿіе * ...Épuisée, partie dormir Appelez-moi pour ce soir voir quess qu'on fout ! dit :
Toi ? !


!!!yavhe Qui je connait à windsor? dit :
je vais jouer aux quilles dans un quilles-o-thon pour amasser des fonds pour le club des petits déjeuners du québec




....Gloups.

Ce gars est DÉFINITIVEMENT trop bien pour moi.

Vite,docteur !

Je suis folle.

Je suis en beau tabarnack parce que je viens de réaliser que B. est parti en Europe sans me dire bye bye.

Il est parti sans m'envoyer de courriels, sans me téléphoner, sans me laisser ne serait-ce qu'un petit mot sur msn. Bang. Parti. Envolé.

J'ai mal.

Ça a commencé par un petit chatouilli, hier, quand mon père m'a appris que sur le calendrier, c'était écrit qu'il partait cette semaine.

Ensuite, un vrai malaise quand ma boîte de réception s'obstinait à rester muette. Une main qui me pinçait le coeur.

Après, quand j'ai réalisé que son nom demeurait, aussi entêté que lui, hors ligne dans mes contacts, j'ai du me rendre à l'évidence.

Il est parti là-bas sans daigner me parler.

Ok,ok. C'est certain qu'il a pas du apprécier ce qu'il a lu sur mon ancien blog. Je suis pas conne.
Mais je pensais pas qu'il pousserait la chose jusqu'à...jusqu'à partir sans m'avertir.

Je suis vraiment blessée.

Et, putain, j'ai mal.

St-Martyrs-Des-Damnés

Un film vraiment,vraiment wow.

Les dialogues sont tellement,tellement beaux.



" - Pourquoi t'es belle de même ?

- Parce que c'est toi qui m'regarde. "



" - T'as pas l'air d'avoir bin des amis..

-Non, pis j'en veux pas !

-Quess tu fais quand tu t'sens seule?

-J'monte sur une montagne, je cri je t'aime, pis l'écho me répond..."



" - J't'aime.

-Pourquoi tu m'dis ça ?

-Parce qui faut que tu le saches..."


" - Pourquoi tu restes pas avec nous ?

-Parce que je suis trop en amour avec ta maman.

-C'est quoi ça, l'amour ?

-C'est comme...si j'avais pleins de papillons en d'dans, pis qui voulaient toute sortir en même temps..."


Tout le film est beau. Les images sont...stupéfiantes. J'ai accroché sur l'histoire d'amour fuckée, peut-être parce que je m'y retrouvais un peu.

La scène où ils font l'amour est vraiment une des plus belles scènes que j'ai pu voir au cinéma.

J'ai adoré, vraiment. Je vous le recommande.

Et même si vous ne comprenez pas tout du premier coup, faites comme dans Eternal Sunshine, contentez vous de savourer les émotions que les images envoient en vous. Même si ce sont des sentiments étranges, savourez-les.

C'est rare, un film d'une telle intensité, qu'il vient revirer les tripes et les mets à la place du coeur.

Pendant un instant, j'ai eu envie d'être un papillon.

Mauvaise foi

J'ai été de très mauvaise foi avec R., le gars de tantôt.

Après avoir passé un après-midi à l'observer du coin de l'oeil, j'ai décidé que je lui laisse réellement sa chance, pas de reculons, juste...j'essaye.

Je suis tellement habitué avec les bad boys que ça va faire excessivement bizzare mais bon, il a l'air gentil, au fond. Peut-être un peu trop attentionné...pour ne pas dire collant. Mais c'est peut-être juste une première impression injustifiée !

Il est sur mon MSN et il a pris la peine de venir me dire un petit bonjour tout à l'heure pour me dire qu'il était un peu occupé et qu'il avait pas trop le temps de jaser mais il voulait me dire coucou quand même.

Tout ça parsemé de :) , il le sait même pas mais je fond quand quelqu'un me fait un :) , il gagne déjà des poins, haha !

Fuck off, là. Je passerai pas mon été à me dire que le grand amouuuuur viendra un jour.

Parfois, il faut provoquer le destin.

Qui sait, je vais dire comme une collègue de travail, c'est peut-être l'homme de ma vie ! ;)

Je veux que ma vie goûte quelque chose !

C'est bien beau promettre aux gens de ne plus consommer ni drogues ni alcool, de ne plus m'amuser avec les sentiments des garçons, je trouve singulièrement que ma vie manque de piquant depuis que je suis redevenue une gentille fifille.

J'ai vraiment envie de vibrer encore. Je me retiens pour ne pas aller me griller un pétard entre deux balançoires dans le parc devant chez moi. Ça me manque,vraiment. Ou d'enfiler quelques téquila et de me sentir...puissante.

Pfff. C'est lourd, être sage !

Il me semble que ma vie était plus palpitante quand j'étais devenue ce que je voulais être. Je sais que c'est...mieux comme ça, mais ça me manque, je dois l'avouer. J'aimais bien ce que j'étais. J'aimais bien mon attitude " je suis cool, je m'en fous " que j'avais mis tant de temps à développer.

Mais peut-être que la coolitude la plus totale et complète, c'est d'être un modèle de vertue, finalement.

Peut-être.

En attendant, je vais retourner cruiser R., même si je ne cessais de me lamenter qu'il me collait. Tant qu'à être une gentille fille, je vais me faire un gentil garçon impliqué dans l'univers communautaire, ça complèterait bien le tableau.

Wild,wild, litte flower.

Paroles d'enfant.

La scène se déroule chez moi, samedi matin. Le temps est plutôt pluvieux mais le ciel ne nous a pas encore tombé sur la tête. Mon cousin me tire par le bras tandis que j'essaye tant bien que mal d'envoyer des ondes dans le cerveau de ma tante pour la convaincre de ne pas aller au Parc Safari avec un temps comme ça.


Malheureusement, à 4 ans, on ne détecte pas toujours ce genre d'occupations très importantes, beaucoup plus qu'un misérable secret qu'on veut chuchoter à l'oreille de sa cousine ab-so-lu-ment sur le perron.

Je fini par me laisser convaincre de sortir dehors. Mon cousin commence donc à arracher les feuilles des plantes de ma mère avec une conviction effrayante. Je lui dis de cesser de mutiler ses pauvres végétaux, et je l'invite à me livrer son GRAND secret, qu'on en finisse au plus crisse.

" Bin...tu sais mon papa il s'est fait opérer hier."

ALARME, ALARME !

Son père s'est fait vasectomiser hier. Je-ne-veux-pas-lui-expliquer-ce-à-quoi-ça-consiste. Oh, je crois n'avoir jamais eu autant envie de ne pas faire quelque chose de ma vie.

Je vois d'ici tout le dialogue dans ma tête, je m'imagine balbutir et finir par lui expliquer que son père ne veut pas d'un autre marmot parce que dans le genre hyperactif, il gagne des palmes d'or, mon cousin chéri !

Alors je marmonne un retentissant :

"Ahh euhhhhhh hummmmm, ah oui ? "

Ça aussi, ça mérite une palme.

Et mon chéri de me répondre, avec un petit sourire gêné.

" Il s'est fait opérer comme mon chat, maintenant il pourra plus être en chaleur ! "

C'était de voir la face que j'ai fais. Le fou rire incontrôlable que j'ai du contenir. Après tout, à 4 ans, on ne réalise pas vraiment ce qu'on dit, ni ce que nos paroles impliquent...

Mais laissez moi vous dire que la prochaine fois que je croise mon oncle dans un souper de famille, je l'appelerai pas Mononc', je vais l'appeller Le chaud Matou !

'Suis sûre que je pourrai faire du cash avec ça.

" Les Aventures De Sylvain Le Chaud Matou " que j'appelerai ça.

Z'en pensez quoi ? :)

Le temps des semences

Parce que " Bienvenue sur mon nouveau blog ! " était à mes yeux une façon trop commune de vous accueilir ici, je ne vous souhaiterai pas bienvenue immédiatement. Je commencerai plutôt de façon claire,nette et précis, pour faire changement un peu. Je me sens rebelle, ce soir. (Et des cornes poussent sous mes cheveux ! )

Un nouveau blog, une nouvelle identité anonyme (sauf pour ceux à qui j'aurai volontairement donné l'adresse.)

Je vous demanderai officiellement dans les commentaires de ne pas me nommer, ou nommer le nom de personnes susceptibles d'être offensées,dérangées,choquée ou simplement impliquées par mes propos. J'utiliserai désormais des pseudonymes pour nommer ceux qui peuplent la jungle de ma vie.

Si jamais vous voulez une précision sur quoi que ce soit, vous pouvez toujours me les demander en privé, parce que cette fois-ci, je ne me ferai pas prendre au jeu une deuxième fois, c'est pas vrai.

Sinon,sinon...

Je suis heureuse de retrouver un blog. Ce n'est pas comme sur l'ancien, évidemment. Je sais que je m'habituerai, mais c'est tout de même pratiquemment 2 ans de vie que j'ai, d'un petit clic, supprimer. Effacer. Oublier ?

Mais je suis heureuse. C'est,réellement cette fois-ci, un nouveau départ. Je suis fébrile. Je suis déterminée, cette fois, à ne plus le laisser ruiner ma vie. De toute façon, il refuse obstinément de me parler depuis qu'il a lu mes textes qui le concernait.

Coudonc, c'est la vie !

C'est tout de même pas ma faute s'il est pas content. J'ose même écrire que...bientôt...très bientôt...je serai en mesure de ne plus écrire son nom en italique. Ça viendra, je triompherai, vous verrez !

Merci à vous de suivre toujours, depuis si longtemps, mes aventures presque quotidiennes. Merci à vous de commenter, de décortiquer, d'analyser ma vie si compliquée. J'ai besoin des regards que vous passez sur ma démence pour être moi-même plus équilibrée.

Je ne cesserai pas d'écrire, comme je l'avais menacée avant de fermer mon ancien blog, j'en serai bien incapable. J'écrirai simplement un peu plus anonymement.

Ici est venu le temps de déclarer platement " Bienvenue sur mon nouveau blog "

J'espère que vous aimerez ma nouvelle façon d'écrire, c'est un peu moins personnel, mais je ne peux pas effacer le sentiment de trahison qui subsiste en moi depuis que B. a découvert mes pensées.

Bon, bin, c'est tout, ma petite présentation. Je me voyais mal commencer à réécrire comme ça, sans introduction.

Alors,..bonne journée ? :)