T'oublier.
Ce soir, Petite Fleur est fânée.
J'ai mal à la tête.
Tu es encore dans mes pensées.
Quand je crois t'avoir classé dans un tiroir éloigné de ma mémoire, tu refais surface, juste pour me narguer. Coucou, j'existe encore !
Je sais.
Je suis triste. Ça me happe par secousse, ça me fait dérapper complètement. Je suis envahie par nos souvenirs. Par les souvenirs de ce que nous étions. De notre tout.
Arriverais-je un jour à t'oublier complètement ?
À prononcer ton prénom sans frémir, à lire le nom de ta rue sans fermer les yeux ?
Dans mon esprit logique se trouve un champ lexical qui porte ton nom. Chacun des mots que je prononce se répercute dans mon cerveau, étiquetés avec un beau, un grand, un brillant B.
Nous avons changé, nous ne sommes plus les mêmes. Tu m'as volé la fin de mon enfance, j'ai dérobé la fin de ton adolescence. Tu m'as mal aimé, je t'ai trop aimé, au final, on aurait p't'être jamais du commencer à s'aimer...
J'ai l'goût d'brailler.
Parfois je préfèrerai ne plus avoir de coeur. Parfois je préfèrerai être amnésique, je préfèrerai te croiser et ne pas savoir.
Pour toi j'ai supprimé mon ancien blog. J'ai effacé nos presque deux ans de vie, mes presque deux ans de folie, de dégringolade, de presque mort. Pour toi je suis prête à tout, jusqu'à supprimer une partie de moi.
Et ça me fait peur, et ça t'as sûrement fait peur.
Je suis effrayée du pouvoir que tu as sur moi ; je voudrai tant que nos rôles soient échangés, que tu souffres enfin comme j'ai souffert aussi. Je suis blessée, et ma plaie ne guérit pas ; tu l'entretiens.
J'avais juré qu'avec ce nouveau départ imposé, tu ne ferais plus partie de moi, de ma vie, de mes écrits. J'ai gaffé ; tout t'es encore dédié, directement ou non.
Mais je sais bien, au fond, qu'avoir le choix de changer des choses, je referai exactement le même parcours, le même chemin.
Parce que j'ai grandis, parce que je suis ailleurs d'où j'étais, parce que j'étais fille et que je suis femme, parce que je t'ai eu plus que les futures ne t'auront, parce que tu as été mon professeur de la vie, que j'ai redoublé quelque fois, parce que toi aussi, parce que sans ce que nous avons été je ne serai pas celle que je suis aujourd'hui...
Tu m'as consolé pour mieux me faire pleurer. Tu m'as fais rire pour me faire hurler. Tu m'as embrassé ; tu m'as frappé. Tu as fais de moi ton pantin, ta marionnette ; j'en redemandais.
Tu as été malsain, tu as été méchant, tu t'es perdu, je t'ai retrouvé. Tu m'as soutenu, tu m'as laissé tombé, tu m'as rattrapé, tu m'as balotté entre les bras de l'amour et de la haine mais je sais que si c'était à recommencer, je choisirai les mêmes rôles et les mêmes acteurs.
Je ne peux plus écrire je t'aime impunément comme je l'ai si souvent fait dans le passé. Tant mieux. Cela veut peut-être dire qu'un jour, je ne pourrai plus le penser, ni le ressentir.
Cela veut peut-être dire que je ne cracherai pas sur les autres hommes qui voudront m'aimer, en me disant que jamais je ne pourrai aimer un autre que toi. Cela veut peut-être dire que j'en laisserai un autre m'atteindre, que je me serai lassée d'embrasser tes amis pour te faire réagir.
Tu es parti là-bas sans me glisser un mot, sans peut-être même savoir que j'avais supprimé mon bébé pour toi. Tu es parti là-bas en silence, discrètement, et moi je m'en veux de ne pas t'avoir fait parler, comme d'habitude.
Tu es si loin et moi je suis encore ici, et j'ai mal. J'ai mal de toi, Bruno.
Quand est-ce que je vais être en paix avec toi, Bruno ?
Quand ?
J'ai mal à la tête.
Tu es encore dans mes pensées.
Quand je crois t'avoir classé dans un tiroir éloigné de ma mémoire, tu refais surface, juste pour me narguer. Coucou, j'existe encore !
Je sais.
Je suis triste. Ça me happe par secousse, ça me fait dérapper complètement. Je suis envahie par nos souvenirs. Par les souvenirs de ce que nous étions. De notre tout.
Arriverais-je un jour à t'oublier complètement ?
À prononcer ton prénom sans frémir, à lire le nom de ta rue sans fermer les yeux ?
Dans mon esprit logique se trouve un champ lexical qui porte ton nom. Chacun des mots que je prononce se répercute dans mon cerveau, étiquetés avec un beau, un grand, un brillant B.
Nous avons changé, nous ne sommes plus les mêmes. Tu m'as volé la fin de mon enfance, j'ai dérobé la fin de ton adolescence. Tu m'as mal aimé, je t'ai trop aimé, au final, on aurait p't'être jamais du commencer à s'aimer...
J'ai l'goût d'brailler.
Parfois je préfèrerai ne plus avoir de coeur. Parfois je préfèrerai être amnésique, je préfèrerai te croiser et ne pas savoir.
Pour toi j'ai supprimé mon ancien blog. J'ai effacé nos presque deux ans de vie, mes presque deux ans de folie, de dégringolade, de presque mort. Pour toi je suis prête à tout, jusqu'à supprimer une partie de moi.
Et ça me fait peur, et ça t'as sûrement fait peur.
Je suis effrayée du pouvoir que tu as sur moi ; je voudrai tant que nos rôles soient échangés, que tu souffres enfin comme j'ai souffert aussi. Je suis blessée, et ma plaie ne guérit pas ; tu l'entretiens.
J'avais juré qu'avec ce nouveau départ imposé, tu ne ferais plus partie de moi, de ma vie, de mes écrits. J'ai gaffé ; tout t'es encore dédié, directement ou non.
Mais je sais bien, au fond, qu'avoir le choix de changer des choses, je referai exactement le même parcours, le même chemin.
Parce que j'ai grandis, parce que je suis ailleurs d'où j'étais, parce que j'étais fille et que je suis femme, parce que je t'ai eu plus que les futures ne t'auront, parce que tu as été mon professeur de la vie, que j'ai redoublé quelque fois, parce que toi aussi, parce que sans ce que nous avons été je ne serai pas celle que je suis aujourd'hui...
Tu m'as consolé pour mieux me faire pleurer. Tu m'as fais rire pour me faire hurler. Tu m'as embrassé ; tu m'as frappé. Tu as fais de moi ton pantin, ta marionnette ; j'en redemandais.
Tu as été malsain, tu as été méchant, tu t'es perdu, je t'ai retrouvé. Tu m'as soutenu, tu m'as laissé tombé, tu m'as rattrapé, tu m'as balotté entre les bras de l'amour et de la haine mais je sais que si c'était à recommencer, je choisirai les mêmes rôles et les mêmes acteurs.
Je ne peux plus écrire je t'aime impunément comme je l'ai si souvent fait dans le passé. Tant mieux. Cela veut peut-être dire qu'un jour, je ne pourrai plus le penser, ni le ressentir.
Cela veut peut-être dire que je ne cracherai pas sur les autres hommes qui voudront m'aimer, en me disant que jamais je ne pourrai aimer un autre que toi. Cela veut peut-être dire que j'en laisserai un autre m'atteindre, que je me serai lassée d'embrasser tes amis pour te faire réagir.
Tu es parti là-bas sans me glisser un mot, sans peut-être même savoir que j'avais supprimé mon bébé pour toi. Tu es parti là-bas en silence, discrètement, et moi je m'en veux de ne pas t'avoir fait parler, comme d'habitude.
Tu es si loin et moi je suis encore ici, et j'ai mal. J'ai mal de toi, Bruno.
Quand est-ce que je vais être en paix avec toi, Bruno ?
Quand ?
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