Friday, July 28, 2006

Y'a des jours où...

J'aurai du resté couchée.

Des jours où j'ai pas envie d'être une jeune adulte en devenir.

Des jours où je veux juste être une adolescente écervelée, qui pense à son ongle brisée ou à son flirt du moment.

Y'a des jours où je me sens pas dans le mood de chauffer un char, mais pas pen toute.

Des jours où ça m'arrive, de starter le char quand je suis arrêtée alors que je dois l'éteindre. De couper une p'tite vieille à vélo, juste parce que ça me tente pas d'attendre qu'elle passe. De rouler à presque 70 dans un quartier pleins de morveux encore en vélo, parce que je m'en calisse d'eux, parce que y'ont juste à faire attention, sti.

Y'a des jours où je me trouve affreuse, surtout quand je parle avec R. comme dans le poste sous celui-ci.

Y'a des jours comme aujourd'hui où je voudrai juste pleurer, sans raison valable. Juste être un gros bébé braillard, me coucher dans les bras de ma mère et pleurnicher. Ça ferait du bien, du BIEN !

Y'a des jours où même si j'attend avec impatience l'invitation de R., je la refuse, pas uniquement parce que c'est pour une cause dont je me calisse aussi, mais plus parce que j'ai affreusement envie de bouffer une tonne de chocolat entré en cachette au cinéma et de brailler sur un film qui donne même pas le goût de brailler.

Y'a des jours où je me trouverai conne d'avoir refuser l'invitation, mais ce jour ne sera pas aujourd'hui, j'ai trop mal à la tête. Le pire, c'est qu'il m'intéresse vraiment ! Et qu'il a vraiment l'air intéressé. Je suis juste trop stupide pour faire en sorte que ça fonctionne.

Y'a des jours où je me dis que je ne suis vraiment plus la même, que B. m'a vraiment façonné à sa façon et y'a des jours où je me demande où est l'ancienne moi, celle qui excellait partout, celle qui souriait et qui maniait sa vie d'une main de maître.

Je suis nulle.

J'hésite avec R. parce que je me demande si je pourrai pas trouver quelque chose de plus. Oui,oui, juste de plus, pas d'adjectifs ensuite.

R. est vraiment fantastique, j'en ai eu la preuve à quelques reprises cette semaine, avec le coup du calin/café et ensuite de cette invitation surprise (à laquelle je m'attendais, pour être honnête. )

R. est gentil, intelligent, dévoué, attentionné, poli, rieur, motivé, passionné, il fait un triple bacc en je-sais-plus-quoi mais quelque chose de très impressionnant, il s'occupe de jeunes ontariens venus à Valleyfield apprendre à parler français (quand on parle plus le joual qu'autre chose,mais bon ! ) , bref ...

Un espèce de mélange de Mère Thérésa, de Téléthon Enfant-Soleil et de Saint dans le corps d'un...homme...de 22 ans . ( Comme je voudrai écrire jeune homme, comme je le voudrai ! )

Et quand je le décris, la majorité des gens me disent, avec un sourcil relevé et/ou froncé : " Mais qu'est-ce que tu attends ? C'est un gars parfait, c'est une perle rare, le laisse pas passé, [ insérer ici des synonymes qui veulent tous dire au fond que je suis cruche de le faire attendre ] "

C'est là que je souris faiblement et que je dis " Euhh...je sais pas. Y'é quand même plus vieux que moi. "

La majorité du monde réponde " Ouin...vu de même ", mais n'en pense pas moins que je suis CRUCHE.

N'est-ce pas ? Avouez que vous hochez la tête, présentement !

Mais ce qui me fait toujours tické, c'est le bout " il est parfait ce gars là ! ".

[ Orgueil-o-mètre à off ]

Moi, je suis tellement imparfaite que je me fais peur. Je me fais peur parce que ce gars-là est tellement...immaculé, que j'ai l'impression que je le salirai si je m'approche trop de lui.

Je suis chiante.
J'ai un caractère de merde.
Je suis impatiente.
Je suis brusque.
Je suis hypocripte, tellement que les gens n'en voient que du feu.
Comme dirait Mère Indigne ( http://mereindigne.blogspot.com/2006/07/la-switch-bitch-cas-despce.html ) ( Pardonnez mon incapacibilité à linker avec des mots !! ) , j'ai souvent la switch à bitch.
J'ai tendance à me calisser des choses qui devraient m'importer le plus au monde.
Je suis orgueilleuse.
J'aime me souler.
J'aime faire des conneries quand je suis soule.
J'aime fumer un gros joint une fois de temps en temps, de plus en plus souvent.
J'aime sortir toute la nuit, dansner jusqu'à avoir mal aux pieds.
J'aime m'amuser avec des garçons que je rencontre ces soirs là.
J'aime ne pas avoir de sentiments.
Je déteste qu'on me reprenne, qu'on me corrige, qu'on me dise quoi faire.
J'aime quand je contrôle subtilement les gens et leur action.
J'aime quand quelqu'un que je n'aime pas se fasse mal, ou ait mal, ou ait un échec, ça me fait plaisir.
Je me réjouis du malheur d'autrui.
Je me sers souvent des autres pour arriver à mes fins.
Je travaille dans le milieu communautaire mais uniquement pour la paye au bout d'la semaine.
Je n'aime pas les enfants, à part s'ils ont un lien quelconque avec moi.
Je suis sévèrement critique envers moi-même, et envers les autres encore plus.
Je ne tolère pas l'incompétance, la médiocrité, je m'attends toujours un niveau supérieur dans tout.
J'ai une fâcheuse tendance à la déprime.
Une fâcheuse tendance à la dépendance affective.
Une très fâcheuse tendance à aimer les mauvais garçons.


EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ POURQUOI JE NE PEUX PAS ÊTRE AVEC CE GARS-LÀ,MERDE ?


[ Orgueil-o-mètre à on ]


Je vais aller me coucher, moi , avant de déprimer encore plus...


Mais avant, sous un tout autre ordre d'idées :

Je suis folle d'Harry Potter et si le bon Dieu m'attends, je veux que le monde de HP existe réellement et je trouve qu'il tarde à m'envoye ma lettre pour Poudlard !


Hum. J'ai dis que j'allais me coucher hein ?

Mon père vient de me proposer une bonne Corona frette.

J'irai me coucher plus tard...

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