Le lendemain, les lumières sont éteintes.
Est-ce que ça se peut, se sentir tellement triste, que ça ne fait plus mal ?
Ça gèle.
J'me sens comme en stand by, j'suis plus capable de bouger, de rien faire. J'me souviens de rien de ma soirée, sauf du sourire lumineux d'Hugo, et des joues rugueuses de Bruno.
Je pensais pas que c'était possible, aimer tellement, aimer jusqu'à en venir à accepter de souffrir. Parce que tu ne peux pas faire autrement. Parce que votre amour se situe dans la portion douleur de la définition de ce qu'est ce sentiment.
J'ai le coeur en compote, les yeux boursoufflés et noirs de maquillage. J'ai plus envie d'me battre, ni pour lui , ni pour rien. Je suis triste mais c'est plus que de la tristesse, je ne sais même pas ce que ça pourrait être tellement c'est gros, que ça prend toute la place.
Je me demande bien comment je fais pour t'aimer encore après tout ce temps. Je voudrais bien croire que mon absence de réaction résulte du fait que je ne suis plus amoureuse de toi, mais je sais bien que ce n'est pas le cas.
Quand j'ai remis Babe hier, j'ai pleuré. La remplaçante se demandait bien pourquoi, d'ailleurs. J'ai pleuré parce que je m'étais promis, dès le début, que lorsque je remettrai ce travail, ce serait fini. Que j'aurai compris.
C'est raté.
Et je pleure encore, ce doit être Noël qui tarde à se vêtir de ses habits blancs, je ne sais pas, mais je pleure. Parce que je t'aime et je me mens....
Ça gèle.
J'me sens comme en stand by, j'suis plus capable de bouger, de rien faire. J'me souviens de rien de ma soirée, sauf du sourire lumineux d'Hugo, et des joues rugueuses de Bruno.
Je pensais pas que c'était possible, aimer tellement, aimer jusqu'à en venir à accepter de souffrir. Parce que tu ne peux pas faire autrement. Parce que votre amour se situe dans la portion douleur de la définition de ce qu'est ce sentiment.
J'ai le coeur en compote, les yeux boursoufflés et noirs de maquillage. J'ai plus envie d'me battre, ni pour lui , ni pour rien. Je suis triste mais c'est plus que de la tristesse, je ne sais même pas ce que ça pourrait être tellement c'est gros, que ça prend toute la place.
Je me demande bien comment je fais pour t'aimer encore après tout ce temps. Je voudrais bien croire que mon absence de réaction résulte du fait que je ne suis plus amoureuse de toi, mais je sais bien que ce n'est pas le cas.
Quand j'ai remis Babe hier, j'ai pleuré. La remplaçante se demandait bien pourquoi, d'ailleurs. J'ai pleuré parce que je m'étais promis, dès le début, que lorsque je remettrai ce travail, ce serait fini. Que j'aurai compris.
C'est raté.
Et je pleure encore, ce doit être Noël qui tarde à se vêtir de ses habits blancs, je ne sais pas, mais je pleure. Parce que je t'aime et je me mens....