Je suis triste.
C'est étrange.
D'accord, je vis un peu dans cet état d'esprit depuis que j'ai appris que mon grand-papa allait mourir, mais on dirait que là, maintenant, c'est encore pire.
Ça m'a frappé tantôt, en parcourant le blog de ma petite dame. Elle a fait un hommage à ses amies. Et en lisant ses mots, je me suis rendue compte que moi, je n'avais pour ainsi dire personne à qui témoigner autant d'amour.
Non mais c'est vrai, à qui voudrais-je dire de si jolies choses en les pensant vraiment ?
D'abord à elle, puis à Audrey-Jade, mes éternelles complices. Puis à Hélène, mon amie tempête, avec qui il fait bon naviguer sous le ciel étoilé comme sous la pluie battante. À Claudine, l'amie simplicité, parce qu'avec elle, rien, mais rien du tout, n'est compliqué. À Ariane, mon rayon de soleil, qui traverse ma vie et me donne une bouffée d'énergie pour les mois à venir. À Alice, ma soeur d'esprit, ma petite Alice qui vit dans son pays des merveilles et où j'ai toujours eu ma place, où je me suis toujours sentie à ma place. À Any, ma meilleure comme ma pire amie, la tante de mes futurs enfants,la grande prêtresse des trips de bouffe.
7 personnes.
7 amies.
Je n'ai que 7 amies pour qui je sacrifierai tout.
C'est si peu, et à la fois, c'est tellement, mais je ne sais pas, il me semble que je suis triste. Triste parce que la majorité sont loin de moi, ou occupées ailleurs, ou si peu disponibles.Elles ont leur vie, et j'ai la mienne. Mais je les aime, je les aime comme c'est pas possible d'aimer.
Et il est fort probable qu'elles ne viendront jamais sur ce blog lire ce petit article de rien du tout, mais ces temps-ci, alors que tout est prétexte aux pleurs, aux gémissements et à la nourriture, je suis heureuse de les avoir. Heureuse qu'elles ne se transforment pas en exemple parfait de pitié, charité et ménagement. Je ne veux pas qu'on me ménage. Je veux vivre comme si de rien n'était, jusqu'à ce que plus rien n'aille.
Et mes petites chéries, mes petites perles, je vais les dorloter, jusqu'à ce que je ne puisse plus me dorloter moi-même.
Ensuite, ce sera à elles de prendre le relais.
1 Comments:
Moi je te lis, et j'ai lu. Ça me touche énormément.
Je t'envoie tous mes baisers du Panama, mes câlins, et des milliers de merveilles virtuelles.
Je t'aime, et je sais qu'on le dit souvent sans le penser, mais voilà :
Je suis là pour toi, n'importe quand, n'importe ou.
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